Vous cherchez un événement Halloween à Montréal en 2024? Montréal hanté propose des promenades fantômes, des enquêtes paranormales, des tournées des bars hantés et bien plus encore !
Bienvenue au quatre-vingt-dix-neuvième volet du blogue de Montréal hanté !
Avec plus de 500 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois !
Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs de bureau et en bas pour les appareils mobiles) si vous souhaitez le recevoir tous les mois le 13 ! Le blog est publié en anglais et en français !
Avec Halloween derrière nous, Montréal hanté entre dans sa mode hivernale, également connue sous le nom de saison morte !
Notre tournée de bars hantés est également proposée les dimanches à 15h en anglais. Pour les visites en français, celles-ci ont lieu le dernier dimanche de chaque mois à 16h.
Les visites privées pour toutes nos expériences (y compris les visites en plein air) peuvent être réservées à tout moment en fonction de la disponibilité de nos acteurs. Les clients peuvent demander n’importe quelle date, heure, langue et visite d’exploitation. Ces visites commencent à 215 $ pour de petits groupes jusqu’à 7 personnes
Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour plus d’informations sur la façon de réserver une visite privée !
Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Vous trouverez plus de détails ci-dessous dans notre section Nouvelles de la société!
Ce mois-ci, nous examinons le carré Saint-Louis, un magnifique parc associé à l’histoire littéraire du Québec. Cependant, lorsque le soleil se couche, il attire des esprits fantomatiques.
Recherche hantée
Situé dans l’arrondissement Plateau-Mont-Royal à Montréal, le carré Saint-Louis est un magnifique parc bucolique datant de 1876. Entouré d’une superbe architecture victorienne, ce carré verdoyant est très fréquenté par les habitants et les touristes. On y trouve une fontaine centrale, des bustes de poètes célèbres et même un petit bâtiment en pierre à l’intérieur duquel se trouvent un café et une crèmerie.
Cependant, la place possède également une histoire mouvementée. Autrefois lieu de prédilection pour de nombreux artistes marginaux, du mouvement hippie montréalais, lieu phare d’une époque de déclin marquée par une prostitution endémique, des choses inquiétantes se sont produites dans le parc et ses environs. Il n’est donc pas surprenant qu’il y ait eu des apparitions de fantômes au carré Saint-Louis.
En effet, certains artistes affirment avoir été tourmentés par des spectres enragés, des animaux fantomatiques, des démons sinistres et d’autres horreurs dans les environs du carré. Qu’il s’agisse d’imaginations enfiévrées ou de phénomènes paranormaux, il est indéniable que le carré Saint-Louis a laissé une empreinte indélébile sur la psyché de très nombreuses personnes au fil des ans.
Le fantôme le plus souvent observé est celui d’un homme tourmenté qui semble perdu et désespéré. Il arpente le parc sans but précis, s’arrêtant parfois pour se tordre les mains ou se prendre le visage, comme s’il était en proie à une grande angoisse. Lorsqu’on l’approche, il s’évanouit dans l’air.
Un résident a contacté Montréal hanté et a raconté : « Parfois, je m’assois sur mon balcon la nuit et j’attends qu’il apparaisse. Lorsqu’il se montre, ce qui arrive souvent, il fait peur à ceux qui se promènent dans le parc après la tombée de la nuit.
Ce fantôme a été repéré à maintes reprises et il existe de nombreux témoignages à son sujet. Son identité et la raison pour laquelle il erre en ce lieu font l’objet de nombreuses spéculations.
Le carré Saint-Louis possède une longue et fascinante histoire. En 1849, la ville de Montréal y construisit son premier réservoir d’eau. Connu sous le nom de réservoir de la Côte-à-Baron ou réservoir Jean-Baptiste, il avait une capacité de trois millions de gallons. D’une profondeur de 20 pieds, il est bordé à l’est et à l’ouest par un parc.
Cependant, lorsqu’un incendie majeur éclata à Montréal en 1852, le réservoir fut vidé et fermé pour être réparé. Connu sous le nom de “Grand incendie de Montréal”, il brûla la moitié de la ville et laissa jusqu’à 10 000 personnes sans abri.
En conséquence, un nouveau réservoir plus grand fut commandé. Situé au-dessus du campus de McGill, le réservoir McTavish d’une capacité de 37 millions de gallons d’eau fut construit entre 1852 et 1856. Nommé en l’honneur de Simon McTavish, le fantôme le plus tristement célèbre de Montréal au XVIIIe siècle, ce gigantesque bassin était destiné à répondre aux besoins des habitants de la région.
Le premier réservoir étant déclaré obsolète, le carré Saint-Louis fut créé en 1876. Nommé en l’honneur de deux célèbres industriels, les frères Emmanuel et Jean-Baptiste Saint-Louis, le parc s’avère un lieu très prisé par la bourgeoisie francophone de la ville. En 1880, le réservoir est transformé en lieu de baignade et en patinoire pour l’hiver.
La construction des somptueuses demeures victoriennes qui entourent le parc débuta en 1885. Les styles architecturaux comprennent le Second Empire, le néo Queen Ann et le Château de Glace.
L’élite canadienne-française s’installe rapidement dans ce quartier désormais huppé. En 1894, une fontaine à trois branches fut ajoutée à l’ancien réservoir.
Pour rehausser le prestige du carré Saint-Louis, un buste du célèbre poète québécois Octave Crémazie est dévoilé le 24 juin 1906. Conçu par Louis-Philippe Hébert, le monument du héros littéraire fut bien accueilli. Nommé “le père de la poésie canadienne-française”, Crémazie est reconnu pour ses vers patriotiques et son rôle important dans le développement culturel du Québec.
En 1931, la magnifique fontaine en fonte fut érigée au centre de la place. Elle se trouvait dans la partie est du square Viger depuis 1850, mais fut déplacée lorsque la rue de Berri fut prolongée.
Cependant, dans les années 1940 et 1950, de nombreux habitants plus aisés décidèrent de se déplacer à Outremont. Ce quartier cossu situé plus au nord connaissait une croissance rapide et proposait des maisons plus luxueuses avec de grands jardins. On y trouvait également de nombreux parcs grandioses qui éclipsaient le carré Saint-Louis.
Dans les années 1960, le carré Saint-Louis avait commencé à se dégrader, malgré l’ajout d’une vieille vespasienne en pierre (anciennes toilettes publiques). Le bâtiment fut transporté du carré Viger lors de la construction du métro et transformé en café.
Beaucoup de vieilles maisons commençaient à se délabrer. La plupart furent transformées en maisons de chambres bon marché, qui attirèrent toutes sortes de bohèmes et d’artistes. Parmi eux, des poètes, des sculpteurs, des peintres, des musiciens, des auteurs et d’autres créateurs francophones.
Pour eux, le carré Saint-Louis devint une extension officieuse de nombreux salons et ateliers d’artistes et le parc était souvent rempli de projets créatifs. Les artistes peignaient sur des chevalets et écrivaient sur des bancs. Les poètes récitaient leurs dernières œuvres et les photographes prenaient des clichés de cette place remarquable, mais délaissée. Le succès musical de Paolo Noël carré Saint-Louis ancra le lieu dans l’imaginaire collectif du public québécois.
Jean-Jules Richard, auteur et habitant du quartier écrit dans son livre Carré Saint-Louis (1971) :
“Ce vieux quartier riche était maintenant envahi par les pauvres, les artistes, les bohémiens de la vieille école et, plus récemment, les beatniks et les hippies.”
Au début des années 1970, le carré Saint-Louis avait pris le nom tristement célèbre de ‘Village Carré Saint-Louis’. C’était le lieu où l’on fumait de l’herbe à Montréal, où les hippies, les artistes et la racaille envahissaient le parc pendant les mois les plus chauds.
C’était une fête sans fin où l’on jouait de la guitare, où l’on se détendait et où l’on fumait de l’herbe. La blague de l’époque était qu’un nuage permanent de marijuana flottait au-dessus du ‘Village Carré Saint-Louis’.
Certains résidents locaux s’opposent à ce qu’ils considèrent comme la détérioration d’un quartier autrefois respectable et bourgeois. Ils craignaient, par exemple, que les hippies ne vandalisent le magnifique buste d’Octave Crémazie.
Le monument étant considéré comme sacré par une élite de nationalistes québécois, en 1972, un comité exécutif autorisa son déplacement vers la place Crémazie. Ce terrain vague était situé juste à côté de l’autoroute 40 (à l’angle des boulevards Crémazie et Saint-Laurent), loin de l’invasion hippie du carré Saint-Louis.
Au début des années 1980, le quartier s’était à nouveau dégradé. Il était désormais rempli de trafiquants de drogue violents, de proxénètes et de prostituées mineures. En raison de la conception des rues entourant le carré, les clients pouvaient rouler sans fin autour du carré Saint-Louis jusqu’à ce qu’ils trouvent le vice recherché.
Lorsque la ville modifia le sens de la rue pour empêcher les automobilistes de tourner en rond, les choses commencèrent à changer lentement, les prostituées et les proxénètes se déplaçant vers des endroits plus faciles d’accès.
L’embourgeoisement commença à la fin des années 1980, lorsque les maisons de chambres furent achetées et reconverties dans le style victorien d’origine.
Face à l’embourgeoisement croissant, les autorités municipales décidèrent en 2002 que le buste de Crémazie pouvait revenir dans le carré Saint-Louis.
Trois ans plus tard, les autorités installèrent un deuxième buste littéraire, cette fois d’Émile Nelligan, le poète québécois le plus connu à l’heure actuelle. Il a été inauguré le 7 juin 2005 dans le coin sud-ouest du square, non loin de son ancienne résidence de la rue Laval.
En décembre de la même année, le projet pour les espaces publics décrivait le carré Saint-Louis comme ‘la chose la plus proche d’une place de quartier européenne que vous trouverez de ce côté-ci de l’Atlantique’.
Aujourd’hui, la place est connue comme” l’âme poétique de Montréal » en raison des nombreux artistes célèbres qui y ont vécu et travaillé. Citons, entre autres, Michel Tremblay, Gilles Carle, Claude Jutra, Jean-Jules Richard, Jean-Roch Boivin, Gaston Miron, André Gagnon, Gérald Godin, Pauline Julien, Mary Travers Bolduc, Dany Laferrière, Louis Royer, Robert Prénovault et Émile Nelligan.
Nombre de ces artistes ont écrit des poèmes, des romans, des pièces de théâtre et des chansons dans le parc. D’autres ont peint, pris des photos et traduit de la littérature et d’autres documents. Les esprits perturbés qui rôderaient dans les environs ont manifestement influencé nombre de leurs œuvres ainsi que leur pensée.
Les preuves des imaginations paranormales des artistes sont incluses dans leurs nombreuses chansons, poèmes et romans. Des créatures fantastiques telles que des fantômes, des chérubins et des démons apparaissent dans nombre de leurs œuvres.
La vie et la mort de nombre de ces artistes sont explorées dans la video carré Saint-Louis : une histoire populaire.
Le poète Émile Nelligan et le cinéaste Claude Jutra sont deux des artistes les plus tourmentés à avoir vécu près du carré. On suppose que le fantôme qui erre sur la place est probablement l’esprit de l’un de ces deux hommes.
Né en 1879, Émile Nelligan est considéré comme l’un des plus grands poètes québécois. Son père était irlandais et sa mère canadienne-française.
Ils ont habité au 3686, rue Laval de 1886 à 1892, puis au 3958 de la même rue par la suite.
Émile Nelligan fut publié pour la première fois à l’âge de 16 ans. Écrivant exclusivement en français, il produit en quatre ans une œuvre considérable, comprenant quelque 170 poèmes, sonnets, ritournelles et chansons. Sa littérature se caractérise par un lyrisme débordant de tristesse, de nostalgie, de sensibilité extrême, de douleur intérieure et de symboles. Contrairement aux poètes qui l’ont précédé, Nelligan n’a pas puisé son inspiration dans sa terre natale, mais plutôt dans son « moi intérieur ».
Malheureusement, le 9 août 1899, Nelligan fut aux prises avec une crise psychotique. Son ami Louis Dantin se souvient : “…Nelligan s’enfermait des journées entières, seul avec ses pensées délirantes, et, en l’absence de stimulations extérieures, s’efforçait de torturer en lui les fibres les plus aiguës, ou bien de chanter aux êtres qui l’entouraient, aux murs, aux meubles, aux bibelots qui l’entouraient, la chanson toujours triste de ses souvenirs. »
Il ajoute : « La nuit, il avait des visions, radieuses ou horribles : des jeunes filles à la fois séraphiques, muses et amantes, ou bien des spectres enragés, des chats fantômes, des démons sinistres qui lui insufflaient le désespoir. Chacun de ces rêves prenait corps le lendemain dans des vers crayonnés d’une main fiévreuse, et où déjà, parmi les traits étincelants, la Folie montrait ses griffes hideuses. »
Alors qu’il délire de plus en plus, Nelligan grimpe soudain à un arbre du carré Saint-Louis et refuse d’en redescendre. Son père le fait interner à la retraite catholique de Saint-Benoît. En 1925, Nelligan est transféré à l’asile d’aliénés de Saint-Jean-de-Dieu. Des rumeurs circulent selon lesquelles il aurait subi une lobotomie.
Quoi qu’il en soit, il est resté interné jusqu’à sa mort, le 18 novembre 1941. Tristement, à la suite de sa crise de santé mentale, il n’a plus jamais écrit un seul vers.
Artiste tourmenté, Claude Jutra est né le 11 mars 1930. Réalisateur, scénariste, acteur, monteur et directeur photo, il est une figure centrale du développement du cinéma au Québec. Il a réalisé deux films d’une importance capitale pour la Révolution tranquille, dont l’autobiographique À tout prendre (1963) et Mon oncle Antoine (1970). Ce dernier est largement considéré comme l’un des plus grands films canadiens jamais réalisés.
Jutra a remporté plusieurs prix prestigieux pour son travail et a été largement célébré comme une icône de la culture francophone du Québec. Il a également été honoré par les cercles queers parce qu’il était ouvertement homosexuel.
Cependant, le 5 novembre 1986, Jutra disparaît mystérieusement de son domicile. Comme il vivait depuis plusieurs années avec la maladie d’Alzheimer, on pensa qu’il s’était égaré. Des recherches répétées n’ont pas permis de retrouver sa trace.
Le 19 avril 1987, un corps ballonné s’échoue sur les rives du Saint-Laurent à Cap-Santé, près de Québec. Le cadavre avait un mot dans sa poche indiquant « Je m’appelle Claude Jutra ». Une autopsie a ensuite confirmé que la noyade était la cause de sa mort. Il avait sauté du pont Jacques Cartier, le tristement célèbre pont des suicidés et son corps avait passé l’hiver dans le fleuve Saint-Laurent glacé.
L’Union des écrivaines et des écrivains québécois, créée le 21 mars 1977, s’installe dans l’ancienne maison de Jutra. Sa mission déclarée est de promouvoir la littérature québécoise et de défendre les droits sociaux et économiques des gens de lettres. L’emplacement du 3492, rue Laval, est jugé idéal en raison de l’histoire artistique de la place.
Cependant, en 2016, la société québécoise fut choquée par des allégations selon lesquelles Jutra était un pédophile. La biographie de Jutra par l’historien du cinéma Yves Lever affirme qu’il avait régulièrement des relations sexuelles avec des garçons âgés de 14 et 15 ans, et dans un cas de moins de 14 ans. Parmi les victimes de ces attouchements figuraient des enfants de ses associés et des prostitués mineurs travaillant dans le carré Saint-Louis la nuit.
Lorsque les journalistes confirmèrent l’histoire, la réaction ne se fit pas attendre. En 2018, le nom « Jutra » fut retiré des noms de rues à travers le Québec, d’un cinéma de Montréal, d’un parc sur la rue Prince Arthur et du plus prestigieux prix cinématographique du Québec — le Prix Jutra — l’équivalent des Oscars au Canada français.
Nelligan et Jutra symbolisaient tous deux les artistes tourmentés qui gravitaient autour du carré Saint-Louis, c’est pourquoi beaucoup soupçonnent l’un ou l’autre d’incarner le fantôme de la place. Cependant, ils ne sont certainement pas les seuls.
Le sculpteur Robert Prénovault, originaire de Saint-Boniface, au Manitoba, en est un exemple. Alors qu’il vivait dans une chambre près du carré Saint-Louis, il entreprit d’installer des sculptures de figures humaines dans un champ abandonné au sud de la place. Aujourd’hui, l’endroit s’appelle place Gille-Carles et se compose de nombreux condos et d’un îlot de chaleur.
À l’époque de Prénovault, il s’agissait d’un champ envahi par les mauvaises herbes, peuplé de toxicomanes et d’autres personnes indésirables. Pour lutter contre ce fléau, il crée des sculptures détraquées de créatures humanoïdes afin d’éloigner les intrus. À trois reprises au moins, la police est intervenue parce que des citoyens inquiets pensaient que des cadavres gisaient dans le champ alors qu’il ne s’agissait que de sculptures.
Pour ne rien arranger, Jean-Jules Richard, auteur du livre Carré Saint-Louis, est mort dans l’obscurité dans le carré Saint-Louis en 1975.
Depuis l’embourgeoisement du Carré, les artistes ont continué à s’inspirer du parc, de son héritage créatif et de ses esprits fantomatiques.
Par exemple, les professeurs d’art amènent souvent leurs étudiants sur la place pour des cours de dessin et de photographie. De même, le festival Infringement de Montréal a fréquemment utilisé le carré Saint-Louis pour des défilés artistiques et sa tristement célèbre série « Poésie dans Parc » de 2015.
Kirouac & Kodakludo’s ont écrit le rap carré Saint-Louis qui met en scène des fantômes hantant les chanteurs la nuit.
Même le festival Juste pour rire a utilisé le lieu comme l’un de ses décors favoris pour jouer des tours aux passants qui ne se doutent de rien.
La mort continue également de poursuivre les artistes associés au carré. En mars 2023, le critique littéraire Jean-Roch Boivin, qui avait vécu dans son studio du carré Saint-Louis pendant 30 ans, est mort d’une crise cardiaque. Il avait été expulsé de son logement du carré, ce qui a été l’élément déclencheur de sa mort.
Le 11 novembre, une cérémonie a été organisée en l’honneur des artistes décédés du festival Infringement près du buste de Nelligan. La célébration de la vie a honoré notamment Rebecca Anne Banks, Oscar Elliot, Roman Fee, David Fennario, Marie-Hélène Henry, E Lloyd MacHardy, Ange-Aimee Woods, Louis Royer et Tim Sentman.
Pendant la cérémonie, les cendres de la poétesse Rebecca Anne Banks ont été dispersées dans le jardin derrière le buste.
C’était son endroit préféré pour réciter de la poésie, après tout.
Il est indéniable que le carré Saint-Louis continue d’occuper une place chère dans la communauté artistique et le patrimoine québécois, malgré ses esprits fantomatiques. Si vous visitez la place la nuit, faites-le à vos risques et périls !
Nouvelles de la société
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Vous pouvez également apporter l’expérience Montréal hanté à votre fête de bureau, à votre maison, à votre école ou à votre événement en réservant dès aujourd’hui l’un de nos conteurs fantômes en tournée.
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De plus, notre équipe diffuse un samedi sur deux, dans les deux langues, des vidéos d’histoires de fantômes du Blogue de Montréal hanté. Animée par Holly Rhiannon (en anglais) and Dr. Mab (en français), cette nouvelle initiative plaira à coup sûr aux fans d’histoires de fantômes !
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Dans d’autres nouvelles, si vous voulez offrir à quelqu’un une expérience hantée en cadeau, vous le pouvez certainement ! Nous offrons des chèques-cadeaux Montréal hanté sur notre site Web et échangeables via Eventbrite pour l’un de nos événements en personne ou virtuels (sans date d’expiration)
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Montréal hanté tient à remercier tous nos clients qui ont assisté à une marche fantôme, une tournée des pubs hantés, une enquête paranormale ou un événement virtuel !
Si vous avez apprécié l’expérience, nous vous encourageons à écrire une critique sur notre page Tripadvisor et/ou Google Reviews, ce qui aide vraiment Montréal hanté à commercialiser ses circuits.
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À venir le 13 décembre : Nips Daimon
En 1862, l’auteur C.E. Bockus a écrit une histoire de fantômes qui se déroule à Montréal et qui s’intitule « Nips Daimon ». Publiée à Londres dans l’édition de mai de Once a Week, cette histoire effrayante met en scène un lugeur du mont Royal, Eugène Roy, et ses mésaventures avec un esprit mort-vivant. Basé sur la véritable histoire de Simon McTavish et de son château hanté, « Nips Daimon » ajoute une nouvelle dimension à l’héritage dérangé du baron de la fourrure. Connu pour dévaler les pentes des montagnes en luge dans son cercueil la nuit, le fantôme de McTavish aurait terrorisé les habitants de la ville dans les années 1800. L’histoire de McTavish est largement considérée comme la « légende canadienne de Sleepy Hollow » et la version romancée de C.E. Bockus ajoute à son mystère et à son intrigue.
Auteur :
Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.
Traductrice :
Claude Chevalot détient une maîtrise en linguistique appliquée de l’Université Mcgill. Elle est rédactrice, réviseure et traductrice. Depuis plus de 15 ans, elle se consacre presque exclusivement à la traduction littéraire et à la traduction de textes sur l’art actuel et contemporain.
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