Vous cherchez un événement Halloween à Montréal en 2024? Montréal hanté propose des promenades fantômes, des enquêtes paranormales, des tournées des bars hantés et bien plus encore !
Bon vendredi 13 et bienvenue au quatre-vingt-dix-huitième volet du blogue de Montréal hanté !
Avec plus de 500 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois !
Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs de bureau et en bas pour les appareils mobiles) si vous souhaitez le recevoir tous les mois le 13 ! Le blog est publié en anglais et en français !
Avec la saison d’Halloween à nos portes, la saison des visites publiques fantômes en plein air de Montréal hanté bat son plein ! Offerts tous les vendredis, samedis, dimanches et certains mercredis, nous avons quatre visites fantômes en rotation (Vieux-Montréal, Griffintown, Centre-ville et Mont-Royal.)
Notre tournée de bars hantés est également proposée les dimanches à 15h en anglais. Pour les visites en français, celles-ci ont lieu le dernier dimanche de chaque mois à 16h.
Notre Enquête Paranormale au Vieux Cimetière Sainte Antoine a lieu les premiers vendredi et samedi de chaque mois.
Les visites privées pour toutes nos expériences (y compris les visites en plein air) peuvent être réservées à tout moment en fonction de la disponibilité de nos acteurs. Les clients peuvent demander n’importe quelle date, heure, langue et visite d’exploitation. Ces visites commencent à 215 $ pour de petits groupes jusqu’à 7 personnes
Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour plus d’informations sur la façon de réserver une visite privée !
Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Vous trouverez plus de détails ci-dessous dans notre section Nouvelles de la société!
Ce mois-ci, nous examinons la brasserie abandonnée Dow à Griffintown. Populaire auprès des explorateurs urbains et des enquêteurs paranormaux, cette structure effrayante et décousue est réputée hantée.
Recherche hantée
Griffintown et alcool vont traditionnellement de pair, il n’est donc pas surprenant que les brasseries, qu’elles soient légales ou illégales, aient toujours fait partie du tissu du quartier. La brasserie Dow a ouvert ses portes en 1861.
Fils d’un brasseur, William Dow naît en 1800 dans le Perthshire, en Écosse. Sa famille brassant de la bière depuis 1652, il possède une solide expérience dans ce domaine lorsqu’il émigre au Bas-Canada vers 1818.
Il décroche un emploi de contremaître à la brasserie de Thomas Dunn à La Prairie, près de Montréal. En novembre 1829, William Dow devient partenaire de l’entreprise. Après la mort de Dunn en 1834, la brasserie est rebaptisée William Dow & Company.
L’entreprise prospère et devient le principal concurrent de Molson à Montréal, la plus grande brasserie de la ville à l’époque. En 1861, William Dow ordonne la construction d’une immense brasserie à Griffintown. En 1863, l’usine de Dow produisait environ 700 000 gallons de bière, contre 142 000 gallons pour Molson.
William Dow avait le beau jeu auprès des banquiers.
L’année suivante, William Dow vend sa brasserie à un associé nommé Gilbert Scott pour 77 877 livres sterling. Déjà très riche, Dow souhaitait se concentrer sur d’autres activités telles que l’immobilier, les services bancaires, les assurances et les chemins de fer. Sous la nouvelle direction, la brasserie conserve le nom de Dow.
Bien que célibataire, William Dow vivait dans le style baronnial. Sa luxueuse demeure en pierre, Strathearn House, était située au sommet de la colline de Beaver Hall.
À sa mort, le 7 décembre 1868, la maison et la majorité de ses biens, estimés à plus de 300 000 livres sterling, sont légués à la veuve de son frère et à ses quatre filles.
En 1909, les propriétaires de la Brasserie Dow se montrèrent trop gourmands et créèrent un monopole de « l’industrie de la bière au Québec en se joignant à 13 autres entreprises. Dans les années 1920, la Brasserie Dow Brewerie est rachetée par National Breweries of Québec, elle-même rachetée par Canadian Breweries. En 1952, l’expansion se poursuit avec l’achat de la brasserie Boswell à Québec, rebaptisée Dow.
Le plan d’élargissement a connu un grand succès. De plus, grâce à une publicité audacieuse et aux slogans humoristiques « Wouldn’t a Dow go good now » et « Dis donc Dow » en français, la marque explose en popularité.
À l’été 1965, la Dow est sans conteste la marque de bière préférée des Québécois. En effet, environ 85 % des buveurs de bière la consomment régulièrement.
Cependant, à partir d’août 1965, les buveurs de bière Dow de la ville de Québec commencent à se plaindre de son goût. Très vite, un patient fut amené à l’hôpital local, arborant des symptômes de cardiomyopathie alcoolique.
Au cours des huit mois suivants, 50 autres cas présentant des symptômes similaires apparurent dans la même région et 20 d’entre eux furent mortels. Les médecins constatèrent que tous. tes les patient. e. s étaient de grands buveur.euse. s, plusieurs consommant plus de 12 pintes de bière Dow par jour.
Des rumeurs se répandirent selon lesquelles la bière était empoisonnée. Bien que Dow nia toute responsabilité, la brasserie Dow de Québec ferma temporairement ses portes et déversa des milliers de litres de bière contaminée dans le fleuve Saint-Laurent.
Cependant, des études épidémiologiques révélèrent par la suite que depuis juillet 1965, Dow ajoutait du sulfate de cobalt à la bière afin d’en augmenter la mousse. La concentration de ce produit ajoutée dans la brasserie de Québec était dix fois supérieure à celle de Montréal, où aucun cas ne fut signalé.
La marque subit un coup dur et perdit la quasi-totalité de ses parts de marché au Québec. Malheureusement, pour la Brasserie Dow, le sort en était jeté.
Malgré l’ouverture du planétarium Dow en 1966 dans le cadre d’un projet majeur pour le centenaire du Canada, la Brasserie Dow fut vendue l’année suivante à O’Keefe.
Molson la racheta en 1989. En 1997, Molson abandonna la bière Dow, puis, l’année suivante, la brasserie Dow de Montréal. Les employé. e. s furent licencié. e. s ou muté. e. s, l’électricité fut coupée et l’ancienne brasserie de Griffintown fut condamnée à tomber en ruine.
Contaminée par l’amiante, elle a depuis été utilisée par des explorateur. trice. s urbain. e. s, des chasseur.euse. s de fantômes et des médiums, tou.te. s convaincu. e. s que l’ancienne brasserie est hantée. Une rumeur persistante suggère que la mafia montréalaise utilise l’ancienne brasserie Dow pour se débarrasser des cadavres, les enterrant ou les dissimulant à l’intérieur du bâtiment.
Avec une telle réputation, un blogue de voyage seeya.ca a inscrit la brasserie Dow parmi les 20 sites les plus hantés au Canada : « Dans le centre-ville de Montréal, au Canada, se trouve la brasserie Dow. Cette brasserie a connu toute une série d’apparitions qui ont fréquenté son bâtiment massif et son terrain tentaculaire. »
Des voyant. e. s et des médiums ont également eu l’occasion de se rendre sur place et, en 2009, une équipe de Montreal Paranormal ont commencé à percevoir des « vibrations fantomatiques terrifiantes » dans une partie de la brasserie. Plusieurs semaines plus tard, deux médiums, qui ne se connaissaient pas, arrivèrent à la même conclusion : une fille avait été assassinée dans le bâtiment abandonné par quelqu’un qu’elle connaissait. Les deux médiums décrivent les mêmes vêtements et désignent le même endroit où ils déclarèrent qu’il y avait « la mort sous la terre ».
Iels tentèrent de communiquer avec la fillette à l’aide d’un équipement de chasseur de fantômes. L’un. e des médiums décela la silhouette lumineuse d’une petite fille, debout qui pleurait. Iel affirma que les larmes de la fillette étaient des « larmes de bonheur » parce qu’elle les observait et savait qu’ils essayaient de l’aider à s’échapper. Apparemment, le fantôme se croyait encore vivant et coincé ou enfermé quelque part.
Les enquêteur. trice. s paranormal. e. s revinrent plusieurs fois, mais malheureusement, l’affaire ne fut pas élucidée.
Les recherches habituelles sur cet incident n’ont pas révélé de meurtres avérés sur le site de la brasserie Dow. Par conséquent, si une petite fille a été assassinée et enterrée ici, il s’agit d’un crime non résolu.
Le blogueur urbain Taylor C. Noakes a écrit dans un billet :
« … une personne que je connaissais autrefois m’indiqua qu’elle avait découvert des mafieux en train de se débarrasser d’un corps dans la brasserie Dow. Les affaires de la mafia ne sont pas les miennes, et je doute de la véracité de l’histoire, même si, d’une manière étrange, je souhaite qu’un ouvrier du bâtiment tombe sur un corps, pour révéler plus tard (parce que le bâtiment a été abandonné pendant si longtemps) qu’il était devenu un lieu de prédilection pour les victimes du crime organisé. »
M. Noakes ajouta : « J’ai ces visions de travailleur.euse. s faisant la file pour parler aux psys de la CSST dans des tentes de consultation improvisées derrière les anciens quais de chargement, alors que le coroner de la ville et le département des homicides enquêtent sur les corps non identifiés, accumulés pendant une année (et dans certains cas non identifiables), trouvés çà et là dans ce vieux et imposant bâtiment. »
Noakes pourrait bien voir son vœu exaucé. En 2018, l’École de technologie supérieure (ÉTS) a reçu l’autorisation de rénover l’ancienne brasserie afin d’agrandir son campus de Griffintown. L’ÉTS a précisé qu’il s’agissait du projet de complexe DOW :
« Situé au centre-ville de Montréal, dans l’ancienne brasserie DOW, ce projet s’ajoutera au campus de l’ÉTS. En plus de permettre la construction de laboratoires technologiques de haut niveau, cet espace sera un modèle de résilience énergétique neutre en carbone. »
Avec la rénovation de l’ancienne brasserie, les corps cachés à l’intérieur seront probablement découverts. Jusqu’à ce que cela se produise, les affirmations troublantes des médiums relèvent de la pure spéculation.
Une seule chose est sûre : à moins que la police ne procède à une enquête médico-légale complète avant que l’ancienne brasserie Dow ne soit réaffectée, il s’agit là d’un mystère de Griffintown qui restera non résolu.
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Nouvelles de la société
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Vous pouvez apporter l’expérience de Montréal hanté à votre fête de Noël au bureau, à votre école ou à un événement en réservant l’un de nos conteurs de fantômes en tournée dès aujourd’hui.
Écoutez quelques-uns des récits les plus effrayants de nos visites et de notre blog racontés par un acteur et conteur professionnel. Vous fournissez le lieu, nous fournissons les histoires et le conteur. Informez-vous et contactez info@hauntedmontreal.com
De plus, notre équipe diffuse un samedi sur deux, dans les deux langues, des vidéos d’histoires de fantômes du Blogue de Montréal hanté. Animée par Holly Rhiannon (en anglais) and Dr. Mab (en français), cette nouvelle initiative plaira à coup sûr aux fans d’histoires de fantômes !
N’hésitez pas à liker, vous abonner et activer la cloche !
Dans d’autres nouvelles, si vous voulez offrir à quelqu’un une expérience hantée en cadeau, vous le pouvez certainement !
Dans d’autres nouvelles, si vous voulez offrir à quelqu’un une expérience hantée en cadeau, vous le pouvez certainement ! Nous offrons des chèques-cadeaux Montréal hanté sur notre site Web et échangeables via Eventbrite pour l’un de nos événements en personne ou virtuels (sans date d’expiration).
Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Nous vendons des t-shirts, des aimants, des sweat-shirts (pour les nuits d’automne et d’hiver hantées) et des tasses avec le logo de Montréal hanté et les images de notre tournée.
Les achats peuvent être commandés via notre boutique en ligne.
Montréal hanté tient à remercier tous nos clients qui ont assisté à une marche fantôme, une tournée des pubs hantés, une enquête paranormale ou un événement virtuel.
Si vous avez apprécié l’expérience, nous vous encourageons à écrire une critique sur notre page Tripadvisor, ce qui aide vraiment Montréal hanté à commercialiser ses circuits
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À venir le 13 novembre : le Carré Saint-Louis
Situé dans l’arrondissement Plateau Mont-Royal de Montréal, le Carré Saint-Louis est un magnifique parc bucolique datant de 1876. Entouré d’une superbe architecture victorienne, ce parc verdoyant est très fréquenté par les habitants et les touristes. On y trouve une fontaine centrale, des bustes de poètes célèbres et même un petit bâtiment en pierre abritant un café et une crémerie. Mais la place possède également une histoire mouvementée. Le parc fut autrefois le repaire de nombreux artistes troublé. e. s, issu. e. s du mouvement hippie montréalais et d’une période de déclin marquée par une prostitution galopante. D’étranges choses se produisirent alors dans le parc. Il n’est donc pas surprenant que le Carré Saint-Louis soit le théâtre de plusieurs apparitions de fantômes.
Auteur :
Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.
Traductrice :
Claude Chevalot détient une maîtrise en linguistique appliquée de l’Université Mcgill. Elle est rédactrice, réviseure et traductrice. Depuis plus de 15 ans, elle se consacre presque exclusivement à la traduction littéraire et à la traduction de textes sur l’art actuel et contemporain.
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