Le blogue de Montréal, hanté, datant de 2019, a identifié 40 pubs, débits de boissons et autres établissements hantés dans la ville. Dans le secteur des bars, il arrive souvent que des lieux ferment et que de nouvelles entreprises voient, parfois même dans des bâtiments hantés. Une question revient souvent : les fantômes subsistent-ils lorsqu’un nouveau propriétaire reprend le débit de boissons ?
En 2024, le paysage des buvettes hantées a quelque peu changé à Montréal. Certains lieux ont fait faillite et ont été rouverts sous de nouvelles enseignes. D’autres ont été démolis et remplacés par des condos et de nouveaux débits de boissons hantés ont également été découverts !
Bienvenue à la 77ème édition du blogue de Montréal hanté !
Avec plus de 500 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois !
Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs de bureau et en bas pour les appareils mobiles) si vous souhaitez le recevoir tous les mois le 13 ! Le blog est publié en anglais et en français !
Le service de santé publique a de nouveau fermé tous les bars en raison de la pandémie de Covid-19, fermant ainsi notre tournée des pubs hantés jusqu’à nouvel ordre.
Pour compenser, nous ramenons notre visite virtuelle Histoires de fantômes d’hiver : une tradition québécoise ! Il se joue actuellement les derniers samedis de janvier et février en soirée en français et en anglais !
Nous proposons également nos autres promenades fantômes et enquêtes paranormales sous forme de visites privées, si le temps le permet :
La visite du centre-ville hanté
La visite de Griffintown hanté
Enquête sur le paranormal dans le vieux cimetière Sainte-Antoine
Notre Visite hantée virtuelle est aussi disponible sur demande!
Vous voulez offrir une expérience hantée cet hiver? Vous pouvez maintenant commander un chèque-cadeau Montréal hanté sur notre site Web. Ils sont échangeables via Eventbrite pour n’importe laquelle de nos expériences en personne ou virtuelles. Il n’y a pas de date d’expiration.
Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Vous trouverez plus de détails ci-dessous dans notre section Nouvelles de la société!
Ce mois-ci, nous examinons l’Esplanade Tranquille de Montréal, une nouvelle place publique déjà en proie à une activité paranormale. Autrefois site d’une librairie révolutionnaire, la nouvelle esplanade doit désormais faire face à son passé artistique et culturel tumultueux.
Recherches hantées
L’Esplanade Tranquille est un des plus récents espaces publics de Montréal.
Située au cœur du quartier des Spectacles, la place publique de 5 000 mètres carrés a été inaugurée par la mairesse Valérie Plante en août 2021.
Nommé d’après l’écrivain et libraire Henri Tranquille, l’espace est un rappel de la Révolution tranquille du Québec.
L’hiver, l’Esplanade Tranquille offre une grande patinoire réfrigérée. Pendant la saison plus chaude, les visiteurs peuvent profiter d’un mélange de mobilier urbain, d’espaces verts, un pavillon et une aire de restauration.
On y trouve également une bibliothèque en libre-service, ouverte toute l’année, elle est un rappel de la célèbre Librairie Tranquille.
Bien qu’elle ne soit ouverte que depuis quelques mois, l’esplanade fait déjà l’objet d’allégations d’activités paranormales. Le rapport le plus courant concerne l’apparition et la disparition de livres, qui s’éclipsent parfois des sacs pour se matérialiser sur les bancs et sur le sol. Il est aussi fait mention d’une image fantomatique de la librairie réapparaissant sur le site. Certaines personnes superstitieuses pensent que l’ancienne librairie d’Henri Tranquille, la Librairie Tranquille, influence la nouvelle place publique de manière paranormale. D’autres ont senti le fantôme du libraire.
Par exemple, en septembre 2021, un touriste australien a rapporté à Montréal hanté qu’en visitant l’Esplanade Tranquille, il vécut une expérience paranormale. Il s’était assis sur un banc pour regarder son guide Lonely Planet de Montréal, mais lorsqu’il fouilla dans son sac à dos, il constata qu’il n’y était plus. À sa place se trouvait un exemplaire du Père Goriot d’Honoré de Balzac.
Ne comprenant pas le français, il laissa le livre sur un banc.
C’est en quittant l’esplanade qu’il aperçut son guide sur le sol et le récupéra. Le touriste expliqua qu’il pensait que l’esprit d’Henri Tranquille avait quelque chose à voir avec son expérience étrange.
Henri Tranquille grandit dans la pauvreté dans la banlieue de Lachine pendant l’ère de Duplessis. À l’époque, la société québécoise était profondément catholique, et l’Église influençait tous les aspects de la vie quotidienne de façon négative. Aujourd’hui, on réfère à cette période comme celle de La Grande Noirceur.
Tranquille était un étudiant brillant avec de bonnes notes et une passion pour la lecture. Impressionnée, l’Église Catholique le considéra comme un bon candidat pour la prêtrise.
À ce titre, les autorités religieuses le parrainèrent pour son cours classique d’une durée de huit années, une condition préalable à l’époque pour entrer au séminaire et finalement accéder à la prêtrise.
Tranquille étudia le latin, la syntaxe, la rhétorique, la philosophie, la poésie et la littérature. Alors qu’il approcha de la fin de ses études, il demanda à son professeur s’il pouvait lire les œuvres d’Auguste-Maurice Barrès. Comme l’Église Catholique avait mis les œuvres de Barrès à l’index, le professeur désapprouva l’idée.
Tranquille fit valoir qu’il était à même d’analyser les œuvres de Barrès de manière critique. À contrecœur, son professeur posa une condition ; Tranquille pouvait procéder à cette lecture, il lui était interdit d’avancer des arguments qui remettaient en cause la doctrine de l’Église catholique. Tranquille fut indigné et considéra cette censure comme une atteinte à son intelligence.
L’année suivante, il déclara à ses professeurs qu’il avait perdu tout intérêt pour la prêtrise. Lorsqu’on lui demanda son raisonnement, Tranquille avoua qu’il trouvait tout le concept ridicule. L’Église, qui avait parrainé ses études, lui retira immédiatement tout financement, l’expulsant ainsi du cours classique.
Sans se laisser décourager, Tranquille se mit à lire des auteurs plus radicaux, interdits par l’Église. Alors que son sentiment anticlérical s’épanouissait, Tranquille rêvait d’ouvrir sa propre librairie — un endroit où personne ne pourrait lui dire quels livres étaient « permis » ou non. Il envisageait un lieu de rassemblement où la liberté d’expression régnerait en maître.
Le 30 octobre 1937, Tranquille ouvre sa première librairie, la Librairie Françoyse, au 61, rue Ontario Ouest. Il commence à fréquenter des artistes radicaux, des intellectuels et des bohémiens tout en luttant financièrement pour maintenir sa librairie à flot. Il n’était pas rare que Tranquille vive et dorme dans sa boutique, malgré un chauffage inadéquat. Il vendait fièrement des livres mis à l’index par l’Église catholique.
Au fil des ans, Tranquille ouvrit successivement de nombreuses nouvelles librairies, au fur et à mesure que ses anciennes entreprises échouent. Parmi celles-ci figurèrent la Librairie Hollywood, la Librairie Lilliput, la Librairie Ménard et Tranquille et la Librairie Tranquille et Boucher.
Tranquille se querellait souvent avec ses partenaires commerciaux lorsqu’ils n’étaient pas d’accord sur la façon dont ses librairies étaient gérées. La devise personnelle de Tranquille était « L’exactitude avant tout » et des disputes éclataient souvent à propos d’employés paresseux ou des gens qui flânaient toute la journée dans la librairie.
Tranquille voulait ouvrir une nouvelle librairie portant son seul nom. Il imaginait la Librairie Tranquille comme un lieu où l’on ne vendrait pas seulement des livres, mais aussi comme un lieu culturel vivant qui proposerait des événements et où les idées pourraient circuler librement.
Au cours de sa quête pour un nouveau magasin, il eut la chance d’acheter le Bleury Books, librairie de langue anglaise au 67, rue Sainte-Catherine Ouest, située en dessous du bar Blue Sky. Tranquille saisi l’occasion, réalisant que l’emplacement central était idéal pour son projet. Il négocia la vente et entreprit de déménager sa grande collection de livres.
Enfin, en mai 1948, il ouvre la Librairie Tranquille en tant qu’unique propriétaire. Située dans la partie sud de l’actuelle Esplanade Tranquille, cette librairie s’est avérée être son plus grand succès. En effet, les événements qui se sont déroulés à la Librairie Tranquille ont contribué à déclencher la Révolution tranquille au Québec.
Le jour de l’ouverture, le 8 mai, la Librairie Tranquille organisa un vernissage avec les peintures de vingt artistes exposées au-dessus des étagères. Cette journée marqua une nouvelle façon de faire des affaires : une librairie qui était également le lieu d’expositions d’art, des discussions littéraires, des lancements de livres et d’autres activités culturelles.
La Librairie Tranquille fut un succès immédiat et très vite la majeure partie de l’avant-garde artistique et intellectuelle prenait part à la vie de l’établissement bohème. Les gens se mirent à appeler Henri Tranquille, Monsieur Livre.
Le moment le plus célèbre de la librairie se produisit quelques mois seulement après l’ouverture. Le 9 août 1948, elle lança 400 exemplaires d’un manifeste controversé intitulé Refus global.
Le Manifeste du Refus global est l’œuvre d’un groupe appelé Les Automatistes, dirigé par le peintre et professeur anarchiste Paul-Émile Borduas. Ce groupe produisait une peinture abstraite inspirée des surréalistes français et méprisait l’enseignement académique conservateur qui était largement répandu au Québec à l’époque. Ces artistes d’avant-garde étaient pour la plupart antisystèmes et antireligieux.
L’essai central du Refus global fut rédigé par Paul-Émile Borduas et signé par quinze autres artistes. Il comprend des textes de Bruno Cormier, du poète Claude Gauvreau, des peintres Fernand Leduc et Françoise Sullivan. Le manifeste fut illustré par Marcel Barbeau, Paul-Émile Borduas, Marcelle Ferron-Hamelin, Pierre Gauvreau, Jean-Paul Mousseau, Jean Paul Riopelle et Maurice Perron. Parmi les autres signataires, on retrouve Thérèse Renaud, Madeleine Arbour, Françoise Riopelle, Muriel Guilbault et Louise Renaud.
Le manifeste prônait un fort besoin de libération, de préférence une « anarchie resplendissante ». Le Refus global anticipait également l’avènement d’un “nouvel espoir collectif ”. C’était une bombe à retardement culturelle qui explosa finalement dans la société profondément catholique du Québec de l’époque.
Le refus global scandalisa les autorités, les personnalités religieuses et la presse. Ils condamnèrent et censurèrent de grandes parties du manifeste et attaquèrent avec venin les signataires.
Borduas fut pointé du doigt et perdit par la suite son emploi de professeur à l’École du meuble de Montréal, poste qu’il occupait depuis plus de dix ans. Traumatisé et inemployable à Montréal, il s’exila avec sa famille.
À la suite du Refus global, nombre des artistes courageux qui avaient signé le manifeste souffrirent cruellement des attaques et de la mise à l’index. Des familles furent brisées, au moins une signataire, Muriel Guilbault, se suicida et de nombreux artistes sombrèrent dans divers états de dépression et d’anxiété.
Manon Barbeau, la fille d’un des signataires a documenté cette situation tragique dans le documentaire Les enfants de Refus global produit par l’Office National du Film en 1998.
La cinéaste est allée à la rencontre des enfants de Borduas, Mousseau et Riopelle, qu’elle a surnommés les “enfants du Refus global.” Tous et toutes, comme elle, ont souffert de graves conséquences dues à la déclaration révolutionnaire de leurs parents. Aucun d’entre eux n’en est sorti indemne.
Quoi qu’il en soit, il est largement admis que le Refus global a été un élément déclencheur majeur de la Révolution tranquille du Québec. Essentiellement, le gouvernement provincial reprit les secteurs de la santé et de l’éducation des mains de l’Église catholique et nationalisa des ressources clés comme les banques et l’hydroélectricité. Cela marqua le début de l’ère moderne, où le français devint la langue prédominante.
L’Église catholique fut largement écartée au profit d’une ère plus laïque et le travail de Tranquille pour exiger la liberté d’expression fut déterminant dans ces changements profonds de la société québécoise.
Le 19 janvier 1973, l’émission Actualités 24 de Radio-Canada diffusa une entrevue d’Henri Tranquille dans sa librairie. L’émission est présentée ici.
Un peu plus d’un an plus tard, en mai 1974, Tranquille se trouva en grande difficulté financière et déménagea sa librairie au 4511 Saint-Denis. Malheureusement, ses anciens clients ne suivirent pas le libraire dans ce déménagement et bientôt, sa nouvelle boutique se retrouva souvent vide alors que les factures s’accumulaient.
En mai 1975, il déménagea une dernière fois au 434, rue Mont-Royal Est. Encore une fois, il n’attira pas la clientèle requise pour maintenir sa librairie à flot. Trois mois plus tard, il déclara faillite. La Librairie Tranquille, naguère célèbre, fut reprise par une épicerie.
Le propriétaire de l’épicerie a vendu le trésor de Tranquille, composé de 17 500 livres et de nombreux autres documents importants, au Libraire René-Léon, pour la modique somme de 150 dollars.
C’est la fin d’une époque extraordinaire pour Henri Tranquille.
Au cours des décennies suivantes, Tranquille poursuivra son œuvre sur la scène littéraire québécoise et remportera le prestigieux prix Fleury-Mesplet en 1996. Il fut intronisé à l’Ordre national du Québec trois ans plus tard.
En 2005, le biographe Yves Gauthier publia, Monsieur livre : Henri Tranquille aux éditions du Septentrion. Cette biographie fascinante contient des informations sur les neuf librairies de Tranquille, son style de vie bohème et ses réalisations culturelles.
Henri Tranquille est mort le 21 novembre de la même année, à l’âge de 89 ans.
L’immeuble qui abrita sa plus grande réussite, la Librairie Tranquille, au 67, rue Sainte-Catherine Ouest, fut finalement démoli pour faire place au quartier des Spectacles.
Montréal hanté a reçu plusieurs messages au sujet de l’ancienne librairie Tranquille qui revient au fil des ans comme un fantôme hanter le site, notamment le 8 mai.
En 2018, Montréal hanté a reçu le message suivant d’un client américain qui avait participé à l’une de nos visites : “Je visitais le quartier des Spectacles et la Place des Arts le 8 mai lorsque j’ai repéré une vieille librairie sur la rue Sainte-Catherine dans un vieux bâtiment en pierre grise. Cependant, lorsque j’ai voulu y entrer, le bâtiment tout entier s’est volatilisé, laissant apparaître un espace vide. C’était l’une des choses les plus étranges que j’aie jamais vécues .”
Plus récemment, une superviseuse sur le chantier de construction de la nouvelle Esplanade Tranquille raconta à Montréal hanté une autre expérience paranormale sur le site, cette fois le 8 mai 2021. Elle travaillait à la préparation d’un secteur du nouveau parc lorsqu’un des ouvriers qu’elle supervisait s’approcha d’elle. Troublé, l’homme prétendit avoir vu une image fantomatique de l’ancienne librairie :”clignoter de temps en temps” tout au long de la matinée.
Il faut dire que les bâtiments fantômes qui reviennent hanter leur site d’origine ne sont pas rares dans la région de Montréal, surtout lors d’anniversaires importants. Deux exemples particuliers me viennent à l’esprit.
Le premier est une histoire de fantôme intitulée Le Fantome de L’Avare tirée de La Chasse-Galerie : Légendes canadiennes d’Honoré Beaugrand. Dans cette histoire, un grand-père de 70 ans raconte qu’une maison fantomatique lui est apparue quand il avait 20 ans. En calèche sur le chemin du village de Lanoraie pour le réveillon du Nouvel An, il se retrouve coincé dans une violente tempête de neige avec une très faible visibilité. L’homme raconte :
“J’errais depuis plusieurs minutes et je commençais à me décourager lorsque je remarquai, sur le côté gauche de la grande route, une cabane à moitié enfouie dans la neige que je ne me rappelais pas avoir vue auparavant. Je me suis frayé avec difficulté à travers les bancs de neige, un chemin vers la maison, que j’ai d’abord crue abandonnée. Je me trompais cependant ; la porte était fermée, mais par la fenêtre, je pouvais voir la lueur rougeâtre d’un bon feu de bois dur brûlant dans l’âtre.”
À l’intérieur se trouvait le fantôme d’un avare nommé Jean-Pierre Beaudry qui avait refusé l’hospitalité à un homme frappant à sa porte lors d’un précédent blizzard. L’homme mourut de froid, condamnant Beaudry à revenir sous la forme d’un fantôme chaque veille de Nouvel An pour réparer sa mauvaise action. Le fantôme de Beaudry expliqua :
“Depuis 50 hivers, je suis venu, sur ordre de Dieu, passer la nuit du dernier jour de chaque année ici, sans qu’un voyageur en détresse ne vienne jamais frapper à ma porte. Tu es finalement venu ce soir, et Dieu m’a pardonné.”
Le conteur s’évanouit à ce moment-là et se réveilla dans son traîneau — la maison fantôme disparue.
La deuxième légende de réapparition d’une maison fantôme vient de Denis Delaney, un habitant de Griffintown aujourd’hui décédé. Il était spécialiste de la localisation du fantôme de Mary Gallagher, décapitée, qui réapparaîtrait tous les 7 ans, le jour anniversaire de son meurtre, le 27 juin 1879.
Selon la légende, 1998 fut un anniversaire exceptionnel pour les apparitions de fantômes de Mary Gallagher. Denis Delaney affirma qu’à cette occasion, à la lumière de la pleine lune, il “leva les yeux… et vit une maison apparaître” à l’angle des rues William et Murray — l’endroit exact où le meurtre infâme fut commis.
Il raconta : “Dans la lumière jaune qui passait par la fenêtre de l’étage, comme une lampe… j’ai vu une silhouette qui se tenait là, et elle m’a demandé : “Voulez-vous m’aider à chercher ma tête ?”. J’ai dit “Oui”, et ensuite elle m’a demandé de fermer les yeux, et je pouvais sentir quelque chose, comme une montée autour de moi, et quand j’ai ouvert les yeux, la maison avait disparu et la silhouette fantôme était partie.”
Pour conclure, les bâtiments fantômes réapparaissent souvent lors d’anniversaires importants et la Librairie Tranquille semble être l’un d’entre eux. En réapparaissant le 8 mai, jour de l’ouverture de la librairie en 1948, il est fort probable que le fantôme d’Henri Tranquille soit resté hanter son ancien établissement — la librairie bohème qui a contribué à déclencher la Révolution tranquille au Québec.
Nouvelles de la société
La variante Omicron de COVID-19 a essentiellement fermé tous les bars indéfiniment au Québec. Cela signifie que notre tournée des bars hantés ne peut pas fonctionner et nous avons remboursé tous les billets jusqu’à ce que nous puissions rouvrir.
Ainsi, nous reprenons notre visite virtuelle, Histoires de fantômes d’hiver : une tradition québécoise, les derniers samedis de janvier et février en soirée.
Nous proposons également nos autres promenades fantômes et enquêtes paranormales sous forme de visites privées, si le temps le permet :
La visite du centre-ville hanté
La visite de Griffintown hanté
Enquête sur le paranormal dans le vieux cimetière Sainte-Antoine
Pour les visites privées, les clients peuvent demander n’importe quelle date, heure, langue et visite opérationnelle. Ces visites sont basées sur la disponibilité de nos acteurs et commencent à 170 $ pour de petits groupes jusqu’à 7 personnes.
Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour plus d’informations sur la façon de réserver une visite privée !
Nous offrons également notre Visite hantée virtuelle sur demande en français et en anglais.
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Montréal hanté tient à remercier tous nos clients qui ont assisté à une marche fantôme, une tournée des pubs hantés, une enquête paranormale ou un événement virtuel au cours de la saison 2021!
Si vous avez apprécié l’expérience, nous vous encourageons à écrire une critique sur notre page Tripadvisor, ce qui aide vraiment Montréal hanté à commercialiser ses circuits en ces temps difficiles.
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À venir le 13 février : Les fantômes de la variole de la rue Saint-Louis
À l’est du Champ-de-Mars du Vieux-Montréal, la rue Saint-Louis est une rue pittoresque, mais négligée qui ne figure pas dans le circuit touristique. C’est peut-être mieux ainsi, étant donné les fantômes inquiétants qui hantent prétendument le quartier. Pendant l’épidémie de variole de 1885, alors que la rue Saint-Louis était au cœur d’un bidonville essentiellement francophone, la rue était l’un des quartiers les plus atteints de la ville. Elle a connu de nombreux décès dus à cette terrible maladie, dont un grand nombre d’enfants. L’un des fantômes les plus remarquables est celui d’une femme portant un petit enfant, tous les deux littéralement couverts de pustules de variole.
Traductrice:
Claude Chevalot détient une maîtrise en linguistique appliquée de l’Université Mcgill. Elle est rédactrice, réviseure et traductrice. Depuis plus de 15 ans, elle se consacre presque exclusivement à la traduction littéraire et à la traduction de textes sur l’art actuel et contemporain.
Auteur:
Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.
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