Le blogue de Montréal, hanté, datant de 2019, a identifié 40 pubs, débits de boissons et autres établissements hantés dans la ville. Dans le secteur des bars, il arrive souvent que des lieux ferment et que de nouvelles entreprises voient, parfois même dans des bâtiments hantés. Une question revient souvent : les fantômes subsistent-ils lorsqu’un nouveau propriétaire reprend le débit de boissons ?
En 2024, le paysage des buvettes hantées a quelque peu changé à Montréal. Certains lieux ont fait faillite et ont été rouverts sous de nouvelles enseignes. D’autres ont été démolis et remplacés par des condos et de nouveaux débits de boissons hantés ont également été découverts !
Bienvenue à la trentième édition du blogue de Montréal hanté. Nos articles paraissent les 13 de chaque mois, et le sujet d’octobre focalise nos recherches sur le lien fatidique de Harry Houdini avec Montréal, sa mort prématurée et les rapports sur le retour de son fantôme qui hante la ville. Nous sommes aussi heureux de révéler nos plans d’envergure pour la saison d’Hallowe’en 2017 ! En collaboration avec l’équipe du 375e anniversaire de Montréal, nous offrons toutes les trois visites hantées, dans les deux langues, pour la toute première fois ! Montréal hanté assiste aussi les organisateurs de La Trouble-Fête, un festival de trois jours à la Place des Arts, allant du 27 au 29 octobre.
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ENQUÊTE DU PARANORMAL
Harry Houdini, jadis connu comme le plus grand magicien du monde, fut un homme très mystérieux. Son lien avec Montréal est aussi fort que tragique. Il scella son sort dans la ville, au théâtre Princess, le 22 octobre 1926, lors d’une tournée.
Suivant un incident avec un étudiant de l’université McGill dans sa loge, la santé du magicien se mit à dépérir. Bien qu’il tentât de continuer sa tournée, il mourut à peine une semaine plus tard dans un hôpital de Détroit – à l’Hallow’en, quand même ! Aujourd’hui, les rumeurs courent que son fantôme hante différents sites à travers l’Amérique du Nord, incluant Montréal !
Harry Houdini naquit le 24 mars 1874, en Hongrie, à Budapest. Ses parents, un père juif rabbin et sa femme, l’avaient nommé Erich Weisz. Sa famille déménagea un jour à Appleton au Wisconsin où il passa son enfance. Quand il eut 13 ans, il suivit sa famille à New York ; c’est là que le jeune Erich s’intéressa aux arts du trapèze – et à la magie.
En 1894, Erich se renomma Harry Houdini (en hommage au grand magicien français Jean Eugène Robert-Houdini) et sa carrière de magicien professionnel débuta. Bien que sa magie trouvât peu de succès au départ, ses exploits d’évasion en menottes lui attirèrent beaucoup d’attention.
Son assistante, Wilhelmina Beatrice Rahner, tombant amoureuse de lui, l’épousa. Son nom de scène était Béatrice « Bess » Houdini.
En 1899, son numéro capta l’attention de Martin Beck, un agent d’artistes, qui lui réserva la scène de quelques-uns des meilleurs théâtres vaudeville des États-Unis ; et, sur les talons du succès, une tournée européenne suivit. Les exploits d’Houdini impliquaient la police locale, qui le fouillait, le menottait et l’emprisonnait. À chaque fois il s’évadait. Ses spectacles firent grande sensation et il devint vite le magicien le mieux payé sur la scène du vaudeville.
Houdini continua la tournée de ses spectacles aux États-Unis au début des 1900, poussant plus loin les limites dans ses tours. Il s’évada des menottes, des camisoles de force, des citernes d’eau et même des caisses clouées. Une fois, il passa 91 minutes dans un cercueil galvanisé qui était submergé au fond d’une piscine d’hôtel. En utilisant sa force étonnante et son impressionnante capacité de crocheter une serrure, il s’évada de situations dangereuses tant de fois.
Son exploit le plus fameux, le sceau de sa carrière, fut dévoilé en 1912 – la cellule chinoise de la torture par l’eau, numéro durant lequel Houdini était suspendu par les chevilles et déposé à l’envers dans un cabinet de verre verrouillé plein d’eau. Dans cette sorte d’aquarium, Houdini devait retenir son souffle plus de trois minutes pour s’en échapper.
Le numéro fut jugé si osé et plaisait tant aux foules, qu’il demeura la marque de ses spectacles jusqu’à sa mort en 1926.
En grand illusionniste, Houdini était impliqué dans un débat passionné qui avait lieu à l’époque au sujet de la pratique du spiritisme. Le spiritisme, c’est la croyance que les morts ont et l’inclination et la capacité de communiquer avec les vivants. Les croyants voient l’Au-delà, ou le monde des esprits, comme un lieu où ceux-ci sont actifs et continuent d’évoluer. Le spiritisme était si populaire entre 1840 et 1920 qu’il est considéré comme une partie de la sous-culture victorienne. Il se composait de médiums, de revues spécialisées, de brochures, de traités et de sociétés secrètes. Des séances publiques et privées incluaient des coups de table, de l’écriture automatique, des lévitations et autres types de communication avec les esprits. Le spiritisme était surtout populaire dans les pays de langue anglaise et trouva ses disciples dans les classes moyenne et bourgeoise.
Certaines des personnes les plus influentes pratiquaient le spiritisme. La reine Victoria et le Prince Albert participèrent à des séances aussi tôt que 1846. Sir Arthur Conan Doyle, auteur de Sherlock Holmes, y adhérait, même le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King communiquait avec les esprits.
Houdini, malgré le fait d’avoir été le plus fameux des magiciens, n’a jamais cru au spiritisme, quoiqu’il eût dit le vouloir. Quand sa mère mourut en 1913, elle laissa une forte impression sur lui avec sa dernière parole : « Pardonne ». Il commença à visiter un bon nombre de médiums en essayant de recevoir la confirmation que l’esprit de sa mère existait dans l’autre monde. Toutefois, plus il assistait aux séances, plus il croyait que les médiums étaient frauduleux et profitaient de la vulnérabilité des gens. Aucun parmi ceux qu’il avait visités n’avait pu répéter la dernière parole de sa mère donc, selon lui, c’était suffisant pour le convaincre que ce mouvement était faux.
Houdini décida d’utiliser ses talents d’illusionniste et d’exposer les trucs sournois utilisés par les médiums sans scrupules qui volaient des clients en deuil.
Il dénonça ces charlatans et acquit des partisans peu nombreux mais passionnés.
La position de Houdini causa des ruptures dans le mouvement spiritiste, brisant même des amitiés. Son ami, sir Arthur Conan Doyle était convaincu que Houdini possédait un pouvoir de dématérialisation, malgré les protestations du magicien qui le niait.
Leur relation s’envenima quand Houdini se mit à dénoncer les médiums, sur scène et dans le journal Scientific American.
Conan Doyle fut brisé quand Houdini exposa la médium bostonnaise Margery Crandon, une blonde attrayante connue aussi sous le nom de « la sorcière blonde de la rue Lime ». Elle jouait souvent nue et apparemment sécrétait de l’ectoplasme de son sexe. Houdini, qui regardait son spectacle, observa ses tours de passe-passe, et exposa en public sa fraude.
Quand Houdini annonça aux assistants de la séance que tout était monté, Margery et son guide spirite, Walter, étaient furieux. « Houdini, fils de pute ! » lui cria Walter. « Je te lance un sort qui te suivra tous les jours pour le restant de ta courte vie. » Cette menace ne dissuada en rien Houdini, qui exposa davantage comment Margery faisait ses « tours ». Peu après, Houdini ne tenait pas la carrière de Margery par le cou seulement, mais tout le mouvement spiritiste. En août 1926, Walter déclara : « Houdini sera mort d’ici un an. »
Sir Arthur Conan Doyle interpréta la mission de Houdini de démasquer les médiums et dénoncer le spiritisme comme une trahison personnelle. Leur amitié dégénéra en brouille. Ils se firent des prêtés pour des rendus dans divers journaux.
Outre ce conflit, Harry Houdini put continuer la tournée de ses spectacles de magie à travers l’Amérique du Nord, jouissant de gloire et fortune, le propre du plus grand magicien du monde. Toutefois, la malédiction lancée sur lui par Walter allait poindre à Montréal en octobre, quand un incident inattendu mettrait fin à la carrière si estimée du magicien – et à sa vie.
L’après-midi du 22 octobre 1926, Houdini relaxait dans sa loge au théâtre Princess à Montréal, sur Sainte-Catherine, avant son spectacle du soir.
Il fut visité par deux étudiants de McGill qui étaient curieux d’en savoir plus sur ses prétendus pouvoirs magiques. L’un d’eux, J. Gordon Whitehead, lui demanda si c’était vrai qu’il pouvait soutenir tout horion au ventre, tel que le magicien l’avait déjà proclamé. Houdini répliqua oui. Soudainement, le jeune homme lui livra quatre coups aux tripes avant que le magicien pût serrer ses muscles.
Son appendice déchiré, il s’en fallut peu que sa santé commençât vite à lui faillir.
Durant la soirée, Houdini joua dans une douleur exécrable. Il fut incapable de dormir et souffrit d’une douleur constante pour les deux prochains jours en voyage à Détroit, toujours en tournée. Quand il accepta enfin de l’aide médicale, on lui découvrit une appendicite et une fièvre de 38 degrés. Le médecin l’avisa d’aller à l’hôpital pour une intervention chirurgicale immédiate, mais Houdini décida de compléter son premier spectacle, tel que prévu, au théâtre Garrick, le 24 octobre.
Au lever du rideau, la fièvre de Houdini s’élevait à 40 degrés. Malgré l’aide de ses assistants, il était voirement en douleur, épuisé. Il rata plusieurs signaux et semblait pressé de finir son spectacle. Vers le milieu du troisième acte, ne pouvant continuer, il demanda qu’on baissât le rideau. Houdini s’effondra en coulisse et fut transporté dans sa loge par ses assistants.
Entêté, il continua de refuser l’aide médicale jusqu’au lendemain matin : sa femme poussait pour qu’il allât à l’hôpital.
Houdini céda et fut admis à l’hôpital général de Détroit où les médecins retirèrent vite son appendice. Toutefois, ils n’avaient trop d’espoir en sa survie. Quelques jours plus tard, le 31 octobre, Harry Houdini, entouré de sa femme et de son frère, mourut dans la chambre 401. Il avait promis un message d’outre-tombe à sa femme, si c’était possible. Ses dernières paroles étaient : « Je suis las de lutter. » Il mourut à 13h26 d’empoisonnement septique dû à la péritonite de l’appendice déchiré, ce qui en fit une Hallowe’en macabre.
Ses obsèques eurent lieu le 4 novembre 1926 à Queens, New York, au cimetière Machpelah. Plus de 2000 endeuillés y assistèrent. Le sceau des magiciens américains fut gravé dans sa pierre tombale, et la cérémonie de la Baguette brisée fut célébrée.
Le rituel est célébré aux obsèques d’un magicien, et une baguette est brisée, signifiant le départ du magicien : la baguette a perdu sa magie. Jusqu’à ce jour, la Société des magiciens américains continue de tenir ce rituel annuellement à la tombe de Houdini.
Sa mort tragique et inattendue à l’Hallowe’en et sa promesse de communiquer de l’outre-tombe, même s’il en était lui-même sceptique, a soulevé plus d’un sourcil.
Il fallut peu de temps avant que des centaines de voyants se missent à dire qu’ils recevaient des messages du feu magicien. De plus, l’année suivante, Bess organisa une séance le soir de l’Hallowe’en dans une tentative de ramener Houdini.
C’est une tradition qui continue aujourd’hui ; une séance est tenue quelque part dans le monde à chaque Hallowe’en pour tenter de communiquer avec Houdini. En 2017, la séance aura lieu à Halifax, Nouvelle-Écosse.
La nature contradictoire du discours de Houdini sur le spiritisme joint à ses prétendus pouvoirs magiques, et le fait qu’il mourut à l’Hallowe’en, ont produit plusieurs théories sur son fantôme. Bien que certains sceptiques ne croient pas qu’il soit devenu fantôme, d’autres croient qu’il hante différents endroits en Amérique du Nord.
La première théorie le situe à Los Angeles. Des chasseurs de fantômes, Richard and Debbie Senate, croient qu’il hante un vieil escalier dans un manoir en ruine sur le boul. Laurel Canyon à Hollywood.
Le « Manoir Houdini », situé au 2400 boul. Laurel Canyon, brûla en 1959. Quand les trois grands quotidiens de Los Angeles parlaient de l’incendie du vieux manoir Houdini, des visiteurs commençaient à rapporter voir son fantôme. Ils décrivaient des orbes lumineux qui dardaient à travers les arbres sur la colline derrière les fondations du vieux manoir.
Houdini vivait à Laurel Canyon en 1919 lors du tournage de deux films pour Lasky-Famous Players, et nageait dans la piscine à source du manoir somptueux. Houdini avait dit que Hollywood était son endroit favori et que les neuf mois qu’il y resta avaient été le temps le plus heureux de sa vie.
Son fantôme est-il retourné là pour s’en souvenir ?
La seconde théorie situe son fantôme à Niagara, Canada. Dans le livre Shadows of Niagara (Les ombres de Niagara), John Savoie dit qu’en « 1968, sur la colline Clifton, le Houdini Magical Hall of Fame (un hall à l’honneur de Houdini) ouvrit ses portes montrant l’attirail du fameux magicien de l’évasion. L’important trésor fut légué au frère de Houdini, nommé Hardeen dans la profession. »
Houdini lui donna l’ordre de brûler le matériau pour qu’on ne puisse découvrir ses secrets, mais Hardeen lui ne voulait rien détruire de ces biens. Il conserva le tout dans un entrepôt près de 40 ans. Éventuellement, l’amas des biens que Houdini utilisait dans ses spectacles fut vendu au hall de Houdini à Niagara et exposé.
Selon Savoie : « Lors des premières années d’activité du musée, il y eut une série de six feux, un vol et un accident étrange durant lequel un des directeurs marcha droit dans une fenêtre en verre à vitre. Il semblait que Houdini lui-même témoignait son déplaisir envers le musée. »
Savoie mentionne aussi les nombreuses séances qui ont été tenues chaque année pour voir si l’esprit de Houdini reviendrait : « À chaque fois, les séances étaient moins efficaces que les années passées ; puis, enfin en 1974, Ann Fisher, une voyante, persuada Houdini de se faire connaitre et que ce serait la dernière séance s’il refusait. Soudain, un pot de fleurs tomba par terre et un livre sur Houdini suivit et s’ouvrit à une page le montrant sur une affiche titrée, Les esprits reviennent-ils ?
En 1995, le fantôme de Houdini fut blâmé pour l’incendie qui avait dévoré le bâtiment. Presque tous les objets ont été détruits dans le feu, réalisant le souhait final du magicien.
Le bâtiment abrite un théâtre 3D, mais selon le personnel, il y a de l’activité paranormale toujours présente là, telles des voix désincarnées qui font peur aux gardiens la nuit. Le fantôme de Houdini hanterait-il toujours Niagara en étant fâché de l’irrespect envers ses derniers souhaits ?
La troisième théorie suggère que l’esprit de Houdini soit resté à Détroit après sa mort. Certains croient qu’il hante le bâtiment David Stott, situé sur le même site que le théâtre Garrick, démoli en 1928. D’autres rumeurs mettent le fantôme dans le bâtiment qui abritait la maison funéraire Wm. R. Hamilton, où le magicien fut embaumé. Encore, d’autres pensent que c’est plus réaliste de dire qu’il hante le vieil hôpital central Grace, qui aujourd’hui tient le Harper Professional Building. L’hôpital était, après tout, le seul endroit duquel Houdini n’a pu s’évader. Y serait-il retourné après sa mort tragique ?
La quatrième théorie tient son fantôme dans le village de Greenwich, à New York. Dans le livre Haunted Greenwich Village (le village hanté de Greenwich), au chapitre 20 titré « L’évasion de l’Au-delà », l’auteur Tom Ogden croit que Houdini hante la vieille brasserie McSorely. Fondée par un immigrant irlandais ayant survécu à la Grande Famine, la taverne accueillerait certains des gens les plus fameux de l’Amérique, tels que Teddy Roosevelt, Abraham Lincoln, E.E. Cummings, Brendan Behan, Woody Guthrie et John Lennon. Houdini aimait fréquenter l’établissement new-yorkais entre ses tournées, ce qui mène Odgen à croire que son fantôme hante ce point d’eau à ce jour. La preuve ? une paire de menottes ayant peut-être appartenu à Houdini est liée au rail luisant du bar.
La théorie suggère que le fantôme revient à son ancien point d’eau dans la forme d’un chat noir, assis à la fenêtre, avant de disparaitre. L’esprit de Houdini serait-il revenu à son bar favori ?
La dernière théorie situe son fantôme à Montréal, où il fut sonné par le glas de son sort. Le vieux théâtre Princess à Montréal, où le magicien reçut les coups qui l’ont tué, est situé au 476 rue Sainte-Catherine Ouest, dans un bâtiment actuellement abandonné. Le théâtre fut construit en 1908 pour les spectacles de vaudeville, de burlesque, les opérettes et autres jeux scéniques.
En 1915, un incendie le détruisit complètement, mais il fut rebâti deux ans plus tard avec une façade en terracotta. C’était dans la seconde version du bâtiment que Houdini connut son sort.
En 1963, le Princess fut renommé Le Parisien et subit des rénovations majeures. En 1974, le théâtre ferma pour d’autres rénovations et rouvrit plus tard comme cinéma à cinq écrans. Le Parisien accueillit le premier Festival des films du monde à Montréal en 1977, un des plus vieux évènements de cinéma au Canada.
Du temps que c’était un cinéma, les rumeurs couraient que le fantôme de Houdini hantait l’endroit. Le personnel avait même rapporté par trois fois l’avoir vu avec un haut-de-forme et une cape.
En 2002, un feu détruit un auditorium et endommage six autres. Enfin, le cinéma ferme ses portes à jamais le 12 avril 2007, après avoir servi comme cinéma bon marché jouant des films en français. Le fantôme du magicien y trouva-t-il la fin de son sort ?
Ces jours, le bâtiment est à louer, mais les rumeurs persistent : Houdini hante l’endroit ; trouver un locataire sera peut-être difficile.
On ne peut le nier, Houdini inspire encore les artistes et les magiciens à ce jour. Dans la culture populaire, les histoires du fantôme de Houdini continuent d’influer sur les créatifs. En 2011, un groupe canadien nommé Punch Drunk Cabaret écrivit une chanson titrée « The Ghost of Harry Houdini ».
Entretemps, le musée McCord à Montréal vient de réaliser une exposition montrant quelques affiches de Houdini. C’est titré Illusions – L’art de la magie, et sera exposée jusqu’au 7 janvier 2018.
Bien qu’en fin de compte on ne sache si le fantôme de Houdini revient, il y a sûrement maintes théories sur quelle ville en est hantée. Puisqu’il fut considéré comme le plus grand magicien de tous les temps, peut-être continue-t-il d’apparaitre et disparaitre à des endroits variés à travers l’Amérique du Nord dans une après-vie paranormale. S’il est en effet un fantôme, les chances tendent vers Montréal, car c’est là que son sort fut scellé par les coups fatals de l’étudiant de McGill qui l’entraina vers la mort.
BULLETIN DE NOUVELLES
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Nous sommes aussi très fiers d’assister les organisateurs du 375e anniversaire de la ville dans un festival d’Hallowe’en de trois jours, à la Place des Arts : La Trouble-Fête, un évènement qui fait peur du 27 au 29 octobre !
De plus, nous avons été occupés à établir une nouvelle compagnie nommée Secret Montréal ! L’entreprise a pris possession de la visite du Red Light hanté, offrant par ce fait la toute nouvelle Visite burlesque de Montréal, guidée par de vraies reines du burlesque.
La visite du Red Light hanté est offerte dans les deux langues le vendredi soir. Pour la saison d’Halloween, les visites auront lieu du jeudi 26 octobre au mardi 31 octobre.
Secret Montréal prévoit développer d’autres visites à l’avenir qui plongent dans le passé fascinant de la ville en focalisant sur son histoire cachée.
Pour plus de détails sur les visites de Secret Montréal veuillez en visiter le site.
Enfin, un gros merci à tous nos clients d’avoir choisi une visite de Montréal hanté ! Si vous avez aimé l’expérience, nous vous encourageons à écrire un commentaire sur notre page Tripadvisor, de quoi nous aider à vendre nos visites. De plus, vous aimeriez recevoir notre blogue le 13 de chaque mois ? Veuillez vous inscrire à notre liste de diffusion.
Enfin, Montréal hanté vous souhaite une heureuse saison d’Hallowe’en.
À venir le lundi 13 novembre : L’activité paranormale de l’hôtel Bonaventure.
L’hôtel Bonaventure de Montréal est niché aux deux derniers des dix-sept étages de la Place Bonaventure, le centre des congrès originel de la ville. L’hôtel quatre étoiles offre 397 chambres spacieuses, incluant 5 suites somptueuses, des salles de conférence, le chic restaurant Kube et une piscine chauffée au toit. Décrit comme le « vrai jardin d’Éden surplombant les rues animées de la ville », cet hôtel a aussi été le témoin de l’activité paranormale, incluant le passage bien documenté de l’ovni du 7 novembre 1990. Suivez-nous le 13 novembre pour en savoir plus au sujet de cet hôtel mystérieux et ses incidents paranormaux.
Donovan King est un historien, enseignant et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il unit ses talents pour trouver les meilleures histoires de fantômes montréalais, et les livrer par l’écriture et le jeu d’acteur. King déteint un DEC (Interprétation, Collège John Abbot), BFA (Drama-in-Education, Concordia), B.Ed (Histoire et Enseignement de l’anglais, McGill), une MFA (Études théâtrales, Université de Calgary) et une AEC (Guide touristique de Montréal, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec).
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