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Bienvenue au quatre-vingt-treizième article du blogue de Montréal hanté !

Avec plus de 500 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois !

Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs de bureau et en bas pour les appareils mobiles) si vous souhaitez le recevoir tous les mois le 13 ! Le blog est publié en anglais et en français !

Avec le printemps enfin arrivé, la saison des visites publiques en plein air de Montréal hanté est maintenant disponible! Offerts tous les samedis soirs, nous avons quatre circuits en rotation (Vieux-Montréal, Griffintown, Centre-ville et Mont-Royal.)

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Nous offrons également une visite à pied spéciale Famine irlandaise à Montréal (Irish Famine Walking Tour) pour honorer plus de 6000 victimes enterrées sous le Black Rock dans des fosses communes. C’est le samedi 27 mai à 13 h (en anglais) – la veille de la marche annuelle vers la pierre.

Notre Enquête Paranormale dans le Vieux Cimetière Sainte Antoine débute le 2 juin en français et le 3 juin en anglais.

Les visites privées pour toutes nos expériences (y compris les visites en plein air) peuvent être réservées à tout moment en fonction de la disponibilité de nos acteurs. Les clients peuvent demander n’importe quelle date, heure, langue et visite d’exploitation. Ces visites commencent à 190 $ pour de petits groupes jusqu’à 7 personnes.

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Il n’y a pas de date d’expiration.

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Ce mois-ci, nous examinons un nouveau campus en construction sur le site hanté d’un ancien asile irlandais de la famine à la basilique Saint-Patrick.

Recherche hantée

L’Université de Montréal construit un tout nouveau campus pour son département d’études commerciales ; les Hautes Études commerciales (HEC), à côté de la basilique Saint-Patrick. Un asile et un refuge de nuit appelé St. Bridget’s Home and Night Refuge pour les victimes de la famine irlandaise, existait autrefois sur ce site. Le lieu accueillait les indigents, les sans-abris et de nombreuses femmes esseulées. L’asile fut témoin d’innombrables tragédies au fil des ans, ce qui aurait donné naissance à de nombreux fantômes. C’est pourquoi on dit déjà que le nouveau campus sera hanté par les esprits de la famine irlandaise.

La famine irlandaise et ses impacts à Montréal représentent probablement la tragédie la plus dévastatrice de l’histoire de la ville. En 1847, plus de 75 000 réfugiés irlandais, dont beaucoup sont frappés par le typhus, débarquent sur les quais de Montréal, une ville qui ne compte que 50 000 habitants.

Ils fuyaient le colonialisme britannique, exacerbé par la famine dite « de la pomme de terre » qui fit plus d’un million de morts sur les côtes irlandaises. Alors que les Irlandais mouraient de faim, les Britanniques exportaient de la nourriture d’Irlande et les propriétaires terriens anglo-irlandais absentéistes expulsaient des dizaines de milliers de fermiers affamés des terres que les colonisateurs avaient volées.

Alors qu’ils traversaient l’océan Atlantique sur des « bateaux-cercueils », de nombreux réfugiés contractèrent la fièvre typhoïde et moururent en mer, à la station de mise en quarantaine de Grosse-Île ou à Montréal.

Ceux qui moururent à Montréal furent enterrés dans des fosses communes le long du canal de Lachine et à l’emplacement des baraques à fièvre de Pointe-Saint-Charles, où se trouve aujourd’hui le monument du Rocher noir.

Cette tragédie coloniale laissa plus de 600 orphelins irlandais dont les parents avaient péri, ainsi que d’innombrables veuves et d’autres membres éloignés de la famille.

John Francis Maguire relate la tragédie dans The Irish in America (1868):

“Ce déplorable ravage de la vie humaine laissa des centaines d’orphelins dépendant de la compassion du public ; et les Canadiens français répondirent noblement à l’appel inconscient de cette multitude de petits êtres sans ressources. À moitié nus, crasseux, couverts de vermine engendrée par la faim, la fièvre et la saleté de la cale du navire, peut-être avec les germes de la peste tapis dans leur sang vicié, ces innocents sans défense de tout âge, depuis le nourrisson arraché au sein de sa mère morte jusqu’à l’enfant qui pouvait à peine dire le nom de ses parents, étaient rassemblés sous la protection bienveillante de l’Église.”

Les responsables de l’église Saint-Patrick, qui venait d’ouvrir ses portes en 1847, s’empressèrent d’apporter leur aide du mieux qu’ils le purent, de même que d’autres ordres religieux .

Même si de nombreux orphelins furent adoptés (dont des centaines dans des foyers francophones), il était nécessaire de fournir des soins supplémentaires à ceux qui avaient été laissés pour compte.

Débordées par le nombre croissant de patients, les autorités gouvernementales firent appel à l’aide des Sœurs grises. Elles soignèrent d’abord les réfugiés dans une maison située sur la ferme Saint-Gabriel, puis dans un bâtiment du boulevard Saint-Laurent.

Malheureusement, le refuge dut fermer ses portes par manque de moyens. Par la suite, les religieuses hébergèrent les malades dans divers lieux temporaires. La nécessité d’un refuge permanent et d’un orphelinat était flagrante.

L’année suivante, un prêtre remarquable, le père Patrick Dowd, fut déployé depuis l’Irlande pour prendre en charge l’église Saint-Patrick et la situation des réfugiés de la famine.

Le père Dowd naquit à Dunleer, en Irlande, en 1813. Il étudia la prêtrise à Newry et fut ordonné en 1837 au Séminaire de Saint-Sulpice à Paris.

Il devint sulpicien en 1848.

À l’époque, les catholiques de Montréal ne pratiquent leur culte qu’en français. En 1846, le père Joseph-Vincent Quiblier, supérieur sulpicien du Petit séminaire de Montréal, se rend en Irlande pour recruter des prêtres irlandais. Lorsque le père Patrick Dowd répond à l’appel, l’archevêque irlandais dit au père Quiblier : « Vous me demandez mon propre cœur », mais il donne la permission au père Dowd de venir à Montréal.

Le père Dowd arrive en juin 1848 et est nommé pour desservir la communauté irlandaise en plein essor, qui a fui à Montréal pendant la Grande Famine. À l’église Saint-Patrick, il devient rapidement connu comme « l’évêque officieux » de la communauté irlandaise de Montréal. En tant que pasteur, il est à la fois vénéré et craint.

Son franc-parler et son comportement parfois vindicatif sont tempérés par son extraordinaire capacité à charmer. Il était doté d’une intelligence extraordinaire et d’une énergie débordante. Le père Dowd était également connu pour sa fermeté inébranlable, sa charité inépuisable et son altruisme. Ces qualités expliquent sans doute pourquoi ses paroissiens le révéraient tant.

Cet homme, qui s’est donné tout entier aux Irlandais de Montréal, allait accomplir de grandes choses pour la communauté irlandaise de la ville.

Lorsque le père Dowd arriva, il commença immédiatement à planifier la construction d’un orphelinat et d’un refuge pour les personnes vulnérables. À l’époque, les Sœurs grises s’efforçaient de faire vivre leur refuge pour les veuves, les jeunes filles ayant besoin de protection et les victimes de violence familiale. Le manque de ressources et l’absence de foyer permanent rendaient extrêmement difficile la tâche de s’occuper des nécessiteux.

Le père Dowd se chargea de collecter des fonds. Trois ans plus tard, en 1851, l’orphelinat Saint-Patrick ouvrait ses portes. Situé au nord-ouest de l’église, l’imposant édifice de quatre étages fait face à la rue Dorchester (l’actuel boulevard René-Lévesque).

Le père Dowd acheta par la suite une grande concession funéraire dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Étant donné que le taux de mortalité parmi les survivants de la famine irlandaise était élevé, il savait que beaucoup d’entre eux périraient trop jeunes. Les orphelins qui survécurent au typhus possédaient un système immunitaire affaibli et ceux qui avaient perdu leurs proches étaient confrontés à de nombreux problèmes de santé mentale. Le dénuement et l’absence de domicile ne firent qu’aggraver les problèmes de santé. Certains réfugiés se tournèrent vers la mendicité et la prostitution pour tenter de survivre.

Ensuite, le père Dowd entreprit de planifier la construction d’un refuge permanent. Après des années de collecte de fonds, le célèbre architecte Victor Bourgeau fut choisi pour concevoir le bâtiment. La mission de cette institution était de prendre soin des hommes et des femmes âgés, d’offrir un refuge aux jeunes filles et de leur trouver des places dans des foyers convenables. Le refuge offrait également un hébergement de nuit aux personnes et aux familles sans abri.

En 1865, l’asile et refuge de nuit de St-Bridget ouvrit ses portes à certaines des personnes les plus vulnérables de la ville. Beaucoup de ceux qui y trouvèrent du réconfort étaient des survivants de la famine irlandaise qui ne s’étaient jamais remis de leurs pertes. Le refuge était un lieu animé qui offrait toujours un petit-déjeuner gratuit à ceux qui avaient passé la nuit.

Malheureusement, au fil des ans, de nombreux habitants périrent et furent enterrés dans le lot de cimetière que le père Dowd avait aménagé sur le mont Royal. Les causes de décès allaient de la vieillesse aux maladies comme le typhus, le choléra et la variole, en passant par les suicides et même les personnes mourant de peine d’amour.

Plus de 200 000 personnes eurent recours aux services du refuge au cours de ses 20 premières années de son histoire.

En 1883, un problème majeur surgit. La loi québécoise sur l’anatomie fut adoptée le 30 mars. Elle stipulait que tous les hôpitaux, orphelinats, prisons, hospices de pauvres et autres organismes de bienfaisance financés par l’État étaient tenus de remettre les cadavres, à moins que le corps ne soit réclamé par un membre de la famille dans un délai de 24 heures.

La raison d’être de cette nouvelle loi était de mettre un terme à tout vol de cadavre pour répondre aux besoins des étudiants en anatomie.

Les écoles de médecine qui se procuraient des corps auprès de quelqu’un d’autre que l’inspecteur municipal d’anatomie se voyaient infliger une amende pouvant aller jusqu’à 200 dollars, de même que les organisations caritatives financées par le gouvernement qui refusaient de remettre leurs cadavres non réclamés.

Le père Dowd était très inquiet de cette nouvelle loi sur l’anatomie, car l’Église catholique désapprouvait généralement la dissection humaine, qu’elle considérait comme une forme de profanation. Lorsque le père Dowd s’y opposa, le gouvernement contraignit l’orphelinat et le refuge à envoyer les cadavres à l’anatomie sous peine de sanctions.

La loi québécoise sur l’anatomie connut un succès indéniable. En mars 1884, le Canada Medical and Surgical Journal annonçait qu’aucun pillage de tombe n’avait été signalé au Québec cet hiver-là, précisant : « Les exigences des facultés de médecine ont été amplement satisfaites ».

Le père Dowd n’appréciait pas la coercition du gouvernement, d’autant plus que la plupart des orphelins ne possédaient pas de famille pour réclamer leur corps. Bien que rares, certaines rumeurs prétendaient que le père Dowd avait trouvé le moyen d’enterrer secrètement certains de ses paroissiens dans la parcelle du cimetière, en se cachant et en trafiquant les registres.

Avec l’âge, sa voix puissante faiblissait lors de ses sermons. Au début du mois de décembre 1891, il fut admis à l’infirmerie du séminaire pour une pneumonie. Le père Dowd décéda le 19 décembre à l’âge de 78 ans.

Compte tenu de sa popularité, plus de vingt mille personnes défilèrent devant sa dépouille. Les funérailles du père Dowd eurent lieu à l’église Notre-Dame en présence de quatre évêques et de deux cents prêtres. Contrairement à beaucoup de ses coreligionnaires qui furent envoyés à l’anatomie, le père Patrick Dowd fut enterré dans la crypte du Grand Séminaire parmi ses confrères sulpiciens décédés.

Bien que l’orphelinat fût démoli en 1904, le refuge continua à fonctionner sous la direction des Sœurs grises. En 1928, le refuge de St-Bridget fut rebaptisé le Father Dowd Memorial Home. Pendant des décennies, il continua à fournir des services à certains des plus démunis de la ville. Cependant, au fil des ans, le bâtiment commença à prendre de l’âge.

En 1977, le refuge fut jugé obsolète et structurellement insalubre. Il ne répondait pas aux normes de sécurité modernes et commençait à s’effondrer. Le pasteur et président du conseil d’administration de Saint-Patrick décida d’abandonner le foyer après avoir trouvé un nouvel emplacement à Côte-des-Neiges.

Une fois que les résidents furent relogés, le bâtiment fut placardé et laissé à l’abandon.

La coquille vide de l’ancien refuge ne semblait pas à sa place si près de la belle église Saint-Patrick. De nombreux passants et fidèles estimaient que le bâtiment abandonné possédait l’aspect d’une « maison hantée ». Pour d’autres, il s’agissait d’une « horreur » qui n’évoquait que des souvenirs douloureux.

Après de nombreuses plaintes, le refuge originel de St-Bridget fut démoli en 1979. Le Conseil d’administration de Saint-Patrick convertit alors l’empreinte du bâtiment en un stationnement. Les fondations du refuge démoli furent recouvertes d’asphalte.

Au fil des années, certains changements eurent lieu. Le 17 mars 1989, jour de la Saint-Patrick, l’église fut élevée au rang de basilique mineure par le pape Jean-Paul II. Cette désignation avait été demandée par Paul Grégoire, cardinal-archevêque de Montréal.

Le 7 avril 1992, un terrible incendie se déclara dans le nouveau Father Dowd Memorial Home de Côte-des-Neiges.

Il fut déclenché par une cigarette allumée au dernier étage, cinq personnes âgées périrent et plusieurs autres furent gravement blessées.

En 1997, la basilique Saint-Patrick et la Ville de Montréal conclurent une entente permettant de transformer le site du refuge de St-Bridget en un espace vert non officiel. La Société d’énergie finança l’aménagement paysager, qui mettait en valeur les fondations de l’ancien refuge. La Ville de Montréal fournit les bancs, les poubelles et l’entretien annuel.

Le petit parc était une oasis dans la mer d’immeubles du centre-ville de Montréal. Les habitants du quartier, les paroissiens, les touristes et les employés de bureau en pause déjeuner profitaient de cet espace vert.

Toutefois, le 30 avril 2009, des représentants de la Ville de Montréal informèrent la Basilique Saint-Patrick qu’ils annulaient l’accord de 1997. Il semble qu’un différend soit survenu entre les deux parties.

Le 15 mai suivant, la Ville interrompit l’entretien et la surveillance des lieux et les employés municipaux démontèrent et enlevèrent les bancs et les poubelles.

Dans sa missive, le directeur des travaux publics remarquait : « Nous sommes persuadés que l’aide accordée par la Ville pour rendre cet endroit agréable aura bénéficié à la Fabrique Saint-Patrick et à ses fidèles. »

Peu après, l’espace vert commença à se détériorer. La basilique reçut des plaintes de voisins concernant la malpropreté, l’occupation illégale et l’activité nocturne dangereuse sur les lieux. Il y eut également des observations d’un mendiant fantôme échevelé qui s’approchait des gens la nuit brandissant un gobelet d’étain avant de s’évanouir dans la nature.

Au cours de ses recherches, Montréal hanté a entendu parler d’une résidente qui aurait fréquemment été aperçue pendant qu’elle promenait son chien la nuit. La situation devenait intenable..

Selon le registre catholique, la basilique Saint-Patrick a décidé de vendre le site de l’église St-Bridget après que la ville de Montréal a intenté une action en justice pour obtenir des remboursements d’impôts sur le stationnement de l’église. La basilique avait exploité le stationnement en exemption d’impôts pendant des décennies, mais la ville prétendit qu’il s’agissait d’une société commerciale et qu’elle n’aurait donc pas dû être exemptée d’impôts.

En fait, la Basilique St-Patrick décida donc de vendre le terrain et de créer une fondation. Le directeur de l’église, Peter O’Brien, déclara à l’époque : « La vente assurera l’avenir financier de l’église historique ».

Les HEC se sont portées acquéreurs du terrain en mai 2018 et ont annoncé la construction d’un pavillon d’une valeur de 184 millions de dollars sur le site du refuge de St-Bridget.

Les résidents n’ont pas été favorablement impressionnés par ce projet et ont lancé, sans succès, une campagne pour sauver l’espace vert. Phil Chu, qui habite à deux rues de là, a déclaré que les voisins souhaitaient que la plupart des fondations et des espaces verts restent intacts. « Les ruines et l’espace vert ne sont pas correctement préservés dans le plan des HEC », a-t-il déclaré.

Toutefois, un porte-parole de l’école d’études commerciales a déclaré que le projet inclurait un élément commémoratif rappelant l’histoire du site : « Nous prévoyons retracer les fondations du refuge de St-Bridget à l’intérieur et à l’extérieur de notre bâtiment et d’utiliser certaines des pierres des fondations existantes pour reconstruire partiellement les murs ».

À l’heure où nous écrivons ces lignes, les ouvriers du nouveau campus des HEC ont déterré une partie des fondations du refuge St-Bridget pour les intégrer au nouveau bâtiment.

Entre-temps, la ville de Montréal affirme avoir proposé de mettre en valeur l’espace vert restant devant la basilique.

L’un des problèmes liés à la réincorporation des vestiges de maisons hantées dans une nouvelle structure est que l’activité paranormale peut se transférer et investir le bâtiment nouvellement construit. L’exemple le plus célèbre de ce phénomène à Montréal est la Duggan House, qui a incorporé de la pierre calcaire taillée provenant du château hanté de Simon McTavish lors de sa démolition en 1861.

Pour cette raison, les experts en paranormal estiment que le terme « esprit d’école » prendra un sens très différent lorsque le campus des HEC ouvrira ses portes aux étudiants.

Selon Dominique Desormeaux, enquêteur paranormal chez Haunted Montreal et 13 Sprits Paranormal :

« Les HEC construisent sur un terrain qui a été entaché d’énergie négative, de chagrins d’amour, de mort et de maladie. Le site est hanté par toute cette activité et en creusant et construisant sur le terrain, ils vont raviver cette énergie. »

Lorsqu’on lui demande ce qui attendait le nouveau campus des HEC, M. Desormeaux répond :

« Certains esprits ne seront pas en repos, vous pouvez donc vous attendre à une grande variété d’activités paranormales. Il s’agira probablement de points froids, d’apparitions de corps entiers, de dysfonctionnements d’appareils électriques et de personnes touchées, poussées et griffées par des forces invisibles. Les esprits pourraient même effrayer les gens et s’en prendre aux faibles d’esprits, ce qui pourrait conduire certaines personnes à la dépression, voire à leur propre perte ».

Avec une histoire aussi tragique et des prédictions désastreuses d’activité paranormale, Montréal hanté attend de voir ce qui se passera lorsque le nouveau campus des HEC ouvrira ses portes à sa première cohorte d’étudiants.

Nouvelles de la société

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Vous pouvez apporter l’expérience de Montréal hanté à votre fête de Noël au bureau, à votre école ou à un événement en réservant l’un de nos conteurs de fantômes en tournée dès aujourd’hui. Écoutez quelques-uns des récits les plus effrayants de nos visites et de notre blog racontés par un acteur et conteur professionnel. Vous fournissez le lieu, nous fournissons les histoires et le conteur. Informez-vous et contactez info@hauntedmontreal.com

De plus, notre équipe diffuse tous les samedis, dans les deux langues, des vidéos d’histoires de fantômes du Blogue de Montréal hanté. Animée par Holly Rhiannon (en anglais) and Dr. Mab (en français), cette nouvelle initiative plaira à coup sûr aux fans d’histoires de fantômes !

N’hésitez pas à liker, vous abonner et activer la cloche !

Dans d’autres nouvelles, si vous voulez offrir à quelqu’un une expérience hantée en cadeau, vous le pouvez certainement !

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Les achats peuvent être commandés via notre boutique en ligne.

Montréal hanté tient à remercier tous nos clients qui ont assisté à une marche fantôme, une tournée des pubs hantés, une enquête paranormale ou un événement virtuel au cours de la saison 2022 !

Si vous avez apprécié l’expérience, nous vous encourageons à écrire une critique sur notre page Tripadvisor, ce qui aide vraiment Montréal hanté à commercialiser ses circuits

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À venir le 13 juin : Les cimetières oubliés du Vieux-Montréal

Le Vieux-Montréal est une destination touristique très populaire qui reçoit des millions de visiteurs chaque année. Célèbre pour ses rues en pavés, son architecture historique et son ambiance européenne, le quartier abrite également un secret sombre et troublant. En tant que site de la colonisation française, de nombreux cimetières ont été aménagés dans cette ville autrefois fortifiée. Aujourd’hui, ceux qui explorent le Vieux-Montréal le font en ignorant complètement les milliers de squelettes qui gisent encore sous les rues, les places publiques et les bâtiments historiques. Avec autant de cadavres oubliés, il n’est pas étonnant que le Vieux-Montréal soit considéré comme le quartier le plus hanté de la ville.

Auteur :

Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.

Traductrice :

Claude Chevalot détient une maîtrise en linguistique appliquée de l’Université Mcgill. Elle est rédactrice, réviseure et traductrice. Depuis plus de 15 ans, elle se consacre presque exclusivement à la traduction littéraire et à la traduction de textes sur l’art actuel et contemporain.

Comments (1)

  1. Je suis née à Montréal et cette histoire de l’Eglise St. Patrick est fascinante – plusieurs de nous n’ont jamais su les faits que vous venez de nous révéler. Merci

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