Skip to content

Bienvenue au dix-septième article du blogue de Montréal hanté ! Nos articles paraissent le 13e jour de chaque mois. L’édition du mois de septembre 2016 relate nos recherches sur la rue Sainte-Famille où un esprit frappeur, ou poltergeist, a été blâmé pour des incidents paranormaux : il ferait des noeuds dans les caleçons depuis 1929. Aussi sommes-nous fiers d’annoncer l’ouverture de notre saison d’Halloween 2016 avec notre nouvelle visite du Red Light hanté !

Veuillez voir les Nouvelles pour plus d’information concernant cette visite, et comment réserver vos billets.

Recherche du paranormal

Située dans le ghetto de McGill, la rue Sainte-Famille est d’une rare beauté. La vue de son ambulacre bucolique révèle une architecture victorienne et une quiétude heureuse. Érables, chênes, ginkos et cèdres obombrent de petits pots de jardin aux fleurs écloses.

Dans le coin nord de la rue sied la jolie chapelle historique de l’Hôtel-Dieu. Elle semblerait être une oasis utopique et pittoresque enfouie dans un environnement urbain.

Toutefois, un mystère paranormal a longtemps troublé cette rue charmante. Depuis l’été de 1929, des noeuds sont apparus mystérieusement dans une des maisons, attachant les rideaux, les draps et choses semblables. Selon différents rapports, certains résidents blâment un esprit frappeur pour ce mystère irrésolu.

Apparemment, le frappeur fut détecté en 1929 sur la rue Sainte-Famille entre Prince Arthur et l’Avenue des Pins. Avec toutes les rumeurs répandues sur internet, il existe différentes versions de l’histoire. Certaines situent la maison sur Prince Arthur, d’autres, plus crédibles, la situe sur Sainte-Famille.

L’histoire du frappeur intriguait tant l’auteure Pat Hancock, qu’en 2003 elle fit de la recherche pour écrire une version nommée « Les noeuds du cauchemar ». Écrite pour Scholastic Books, l’histoire est disponible dans Haunted Canada 1.

Dans la version de Hancock, une jeune famille vivant sur Sainte-Famille devint troublée en 1929 quand des noeuds commencèrent a se former dans leurs serviettes, draps et autres objets de la maison : « dans les draps, taies d’oreillers, nappes, torchons, chaussettes, chemises, robes et pantalons. » Bientôt tout ce qui pouvait être attaché en petits noeuds serrés l’était. Irrésolue et surexcitée, la famille se demanda si c’était l’oeuvre d’un blagueur ou quelque chose plus sinistre.

Les parents se mirent à espionner leurs enfants, puis l’un l’autre, mais ne purent trouver une réponse logique au phénomène des noeuds. Confus et humiliés, ils ne voulaient pas que l’histoire étrange atteignît l’oreille du public.

Toutefois, un journaliste l’apprit on ne sait comment et tenta d’interviewer les parents, qui insistèrent que leur anonymat demeurât complet dans la publication finale. À court d’idées, les parents contactèrent les autorités religieuses et demandèrent que des prêtres bénissent leur maison. Deux prêtres de l’église Saint-Patrick vinrent y pratiquer l’exorcisme, mais malheureusement furent sans succès.

Un membre de la famille dit au journaliste : « Les médiums qui sont venus ont dit que quelqu’un y avait sans doute lancé un sort. » Comme dernier ressort, la famille appela la police.

Quand la police arriva, elle était perplexe et ne comprenait pas comment les noeuds auraient pu apparaitre. Elle fouilla la maison, de haut en bas, et interrogea tous les membres de la famille séparément. Un agent crut avoir détecté dans le sous-sol une odeur fétide, suscitant la suspicion qu’un corps y avait peut-être été enterré, ce qui eût expliqué l’activité paranormale. Pelles et bêches en mains, la police creusa une partie du sous-sol, mais n’y trouva aucun corps en décomposition ni d’étrangetés.

Selon l’auteure, la police conçut alors un plan : « Les agents laissèrent plusieurs mouchoirs dans une des chambres et verrouillèrent puis scellèrent la porte derrière eux. » Quand ils y revinrent le lendemain et en brisèrent le sceau, ils furent stupéfaits de trouver les mouchoirs noués. Ensuite, la police sépara les membres de la famille encore et leur demanda de nouer divers tissus. Puis, après avoir comparé les noeuds avec ceux des mouchoirs de la chambre qu’ils avaient condamnée, la police sentit que ceux qui avaient été noués par la fille cadette ressemblaient étrangement à ceux des mouchoirs ; ils blâmèrent donc la fille. La police suggéra qu’elle les avait probablement noués dans un état de « transe », et ils décidèrent de clore l’enquête.

La famille fut perturbée car il était logiquement impossible pour leur fille d’avoir noué les mouchoirs : la chambre avait été scellée ! La famille finit par déménager. Un des membres mit en perspective son épreuve paranormale en disant : « C’était terrible. Ça mettait des noeuds dans tout. Je ne revivrais pas dans cette maison pour un million de dollars. »

Dans la version de Hancock, les noeuds ne se manifestèrent plus après l’enquête policière. Elle demanda : « Un double fantomal de la cadette avait-il vécu dans la maison ces quelques mois, en 1929 ? »

D’autres croient que les noeuds n’arrêtèrent pas de se nouer en 1929, mais plutôt continuaient après que la famille fut enfin déménagée. Apparemment, plusieurs années plus tard, un nouveau locataire disait lui aussi trouver ces rideaux et draps noués.

En outre, plusieurs versions de l’histoire jettent le blâme des noeuds sur un frappeur souffrant. Le terme « esprit frappeur » vient de deux mots allemand (polter : faire du bruit en jetant et en culbutant, et geist : fantôme ou esprit). La traduction littérale du terme est donc « fantôme bruyant ». Bien que nouer ne soit pas, en général, une activité bruyante, les frappeurs sont connus pour leurs dégâts, et il est peu probable qu’ils déguerpissent après une enquête policière douteuse.

Selon les Drs. John Ankerberg et John Weldon de l’Institut de recherche théologique d’Ankerberg : « Les frappeurs sont communément vus comme des fantômes soulants qui hantent les maisons, causant maints dérangements et problèmes aux résidents. Les badauds nonchalants les voient souvent inoffensifs, intrigants ou « divertissants », tandis que les naturalistes et les matérialistes n’y voient que de simples hallucinations. »

Avant de théoriser sur la raison qui mène un frappeur à hanter une des maisons sur Sainte-Famille, c’est une bonne idée d’explorer le passé du lieu.

Au temps de la Nouvelle-France, les colons français avaient nommé la sorte de plateau dans le sud-est du Mont Royal « le Mont Sainte-Famille ». Sainte Famille était un nom populaire dans l’ultra-catholicité néo-française, car elle fait référence à la trinité familiale de saint Joseph, Marie et l’enfant Jésus.

La famille Basset, les premiers colons à posséder le site, en fit une terre fermière. En 1730, ils la cédèrent aux Hospitalières de Saint-Joseph, une congrégation catholique qui utilisa les terres arables pour l’agriculture destinée à l’Hôtel-Dieu ; elles se re-localisèrent intra-muros. Suivant la conquête britannique de 1760, les familles aisées de Montréal commencèrent à acquérir les terres adjacentes pour y bâtir des villas de luxe sur les flancs du Mont-Royal.

Au début du dix-neuvième siècle, la ville s’étendit vers la terrace en pente nommée alors Côte-à-Baron, ce qui était la frontière sud du Mont Sainte-Famille. De larges propriétés, jaillissant vers 1840, furent subdivisées, puis quelques maisons isolées construites, mais le terrain demeura peu habité. La majorité du développement urbain apparut seulement en 1859, quand les Hospitalières de Saint-Joseph bâtirent un nouvel hôpital Hôtel-Dieu sur leur terrain situé sur le Mont Saint-Famille.

L’Hôtel-Dieu originel fut fondé par l’infirmière Jeanne Mance dans ce qui est maintenant le Vieux Montréal, le 8 octobre 1645. Malheureusement, l’hôpital, dans son quartier dense, prenait feu souvent, et brûla au complet à trois occasions. En 1861, ayant considérablement grossi, l’hôpital déménagea sur son présent site près du MontRoyal.

L’air frais du mont était vu comme idéal pour la convalescence des malades, et un jardin thérapeutique fut établi derrière l’hôpital. Non seulement les Soeurs résidentes et les patients déménagèrent au nouvel hôpital sur le mont, mais elles prirent aussi les restes de leurs consoeurs décédées, toutes transférées à la crypte de la chapelle au bout de la rue Sainte-Famille. Au fil de deux siècles, 178 religieuses moururent ; toutefois, 23 cercueils seulement furent requis pour transporter tous leurs ossements poussiéreux.

La rue Sainte-Famille fut étendue en 1862 au milieu de la propriété et menait droit à la chapelle de l’Hôtel Dieu.

Entre 1862 et 1864, la congrégation donna à la ville des terres au sud de son hôpital dans le but d’ouvrir de nouvelles rues pour attirer des résidents. Des centaines de bâtiments furent construits dans le nouveau quartier résidentiel, et l’avènement du tramway à cheval dans les années 1860, accéléra l’urbanisation. Vers 1880, tout était construit.

Aujourd’hui la chapelle est une figure dominante de la rue. Située à ses côtés se trouve le Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal, un musée dédié à l’histoire de l’hôpital, où les visiteurs peuvent voir un magnifique escalier de bois en colimaçon, et apprendre plus de détails sur le plus vieil hôpital de la ville.

Au fil des siècles, l’hôpital de l’Hôtel-Dieu a vu des milliers de morts, dont plusieurs causés par les tragédies, les épidémies et la violence. Mais selon certains résidents du coin, il s’y dégage un air de lieu extrêmement hanté.

Aussi, à ne pas oublier, sur le bout nord de la rue Sainte-Famille est l’ancien lycée de D’Arcy McGee. Ouvert le 21 septembre 1931, ce fut le premier lycée de Montréal à recevoir des étudiants catholiques anglophones. Et comme la plupart des étudiants avaient des racines irlandaises, l’école fut nommée en l’honneur de Thomas D’Arcy McGee.

Un père de la Confédération, homme d’état et journaliste de descendance irlandaise, fut assassiné à Ottawa, le 7 avril 1868, par un prétendument dénommé Patrick James Whelan. Bien qu’il soit dit que son fantôme hante la vieille prison de Carleton County à Ottawa (maintenant une auberge de jeunesse), des étudiants ont répandu des rumeurs que le fantôme de Thomas D’Arcy McGee hanterait parfois les couloirs de l’école nommée en son honneur. Des mystères inexpliqués, tels que des pas fantomaux et des voix désincarnées ont été fréquemment attribués à son fantôme. Au fil des décennies, le lycée de D’Arcy McGee instruisit des centaines de jeunes, mais suite au déclin des inscriptions, ferma ses volets en 1992. L’école abandonnée fut convertie en condominium pour des résidents nantis.

Cependant, au bout sud du tronçon de la rue, a été récemment peinte une muraille sur le côté d’un bâtiment sur le coin sud-ouest de la rue Prince Arthur. Certains résidents croient que la muraille fut inspirée par les noeuds mystérieux qui ont rendu la rue Sainte Famille si mal famée.

Il y a mainte spéculation sur le hantage de la rue Sainte Famille, et personne n’a de réponses concrètes. Qu’ils soient premièrement apparus en 1929 est historiquement intéressant, car c’est l’année que la Grande Dépression ravageait l’économie de la ville. Avec la chute de la Bourse en octobre cette année-là, plusieurs familles, étant ruinées, tombèrent dans l’indigence. Certains agents de change et gens d’affaires, qui avaient tout perdu, sont rapportés s’être tués. L’esprit frappeur serait-il un suicidé du crash économique ?

D’autres croient que la crypte tout près et l’hôpital, avec leur histoire macabre, seraient responsables de l’apparition du frappeur. D’autres pensent toujours que le fantôme de Thomas D’Arcy McGee y est lié. Il n’y a vraiment aucun consensus.

Le vieillard — qui souhaite rester anonyme — a vécu sur Sainte-Famille près de 30 ans. Il a suggéré que la rumeur entourant le frappeur est bien connue des voisins : « Les gens parlaient des noeuds mystérieux bien avant que je déménage sur la rue, et ils en parlent encore aujourd’hui. Parce que personne ne sait l’adresse exacte de la maison du frappeur, ç’a toujours été une sorte de jeu ou un passe-temps de chercher les noeuds dans les rideaux des fenêtres des maisons pour essayer de résoudre le mystère. »

De plus, ce n’est pas seulement les résidents qui cherchent les noeuds paranormaux, mais aussi les visiteurs curieux qui veulent trouver la maison hantée. Ce n’est pas rare que des étrangers marchent lentement le long de la rue en scrutant les bâtiments et en fixant les fenêtres. Le vieillard dit : « Bien avant que Pokemon Go suscita l’irritation des gens, nous avons eu à gérer les éternels voyeurs en quête de ces maudits noeuds. Plusieurs résidents fatigués de cela ont remplacé leurs rideaux par des stores. »

En effet, se promener de haut en bas sur Sainte-Famille révèle que la plupart des fenêtres n’ont pas de rideaux ou de draps, mais des couvertures qui ne peuvent être nouées, comme des stores vénitiens ou des volets de bois.

Les résidents se sont-il lassés des voyeurs curieux fixant leurs fenêtres, tel que suggéré par le gentilhomme ?

Quel qu’en soit le cas, le frappeur soit-il ou non toujours actif sur la rue, attachant des noeuds dans une des maisons, n’est que pure spéculation. À ce jour, la preuve ne conclue rien. Seule une chose est certaine : « les noeuds du cauchemar » de la rue Sainte-Famille sont, jusqu’à maintenant, un des mystères les plus irrésolus et troublants du ghetto de McGill à Montréal.

Nouvelles Hantées

Pour la saison d’Halloween, Montréal hanté a le plaisir d’annoncer une nouvelle visite : le Red Light hanté !
Aujourd’hui, le Quartier des spectacles de Montréal est une zone réputée de festivals et de divertissements. Toutefois, la plupart des visiteurs ignorent que le plus notoire des quartiers rouges de l’Amérique du Nord existait sur ce site même. Non seulement a-t-il eu un passé sombre et salace, mais plusieurs de ses bâtiments et ses rues sont dits être hantés.
Reportons-nous dans le temps et vivons Montréal à l’époque folle où elle était une « ville grande ouverte » ! Découvrons une ère quand les bordels, tripots et théâtres burlesques longeaient chaque rue et la corruption de toutes sortes régnait. Les visiteurs, guidés par un acteur et raconteur professionnel, écouteront des histoires tordues, et visiteront les sites réputés hantés où des fantômes ont été vus.
Écoutez des contes sur Montréal, transformée d’une colonie strictement religieuse à Vice-ville, et comment le clergé a essayé de l’arrêter. Visitez une des rues fantômes de Montréal où la paranormalité est reconnue pour déranger les touristes du quartier. Apprenez l’histoire de son Quartier rouge et comment la prohibition força des millions de visiteurs en quête de plaisir à s’y ruer de partout en Amérique du Nord.
Découvrez un hôtel hanté où les clients vivent, pendant la nuit, des dérangements étranges crus être liés à plusieurs meurtres des années 1980. Examinez une vieille église qui est dite hantée par son fondateur, lequel visiterait ses ouailles, même à ce jour, quoique d’une manière paranormale.
Les rumeurs courent que plusieurs théâtres, cinémas et salles de spectacles dans le Quartier des spectacles sont hantés. Apprenez sur les esprits qui occupent ces lieux, comme celui d’une apparition affreuse qui rôderait dans le sous-sol du Monument-National, autrefois le site d’un musée de cire victorien dérangé — l’Eden musée.
Faites connaissance des personnages notoires de l’époque, tels que la voleuse de banque Monica la mitraille, la reine burlesque Lili St.Cyr, le propriétaire de bordel Marcel Les-Dents-en-Or et le tueur en série, le Dr Thomas Neill Cream, le plus malfamé des diplômés de McGill.
Apprenez pourquoi l’Armée canadienne demanda que le Quartier rouge fût fermé pendant la Seconde Guerre mondiale, et pourquoi le maire Jean Drapeau et le chef de police Pax Plante essayèrent d’assainir le quartier répugnant. Découvrez comment les raids de lupanars, les batailles juridiques contre la corruption, la démolition de pâtés de maisons entiers et les changements de noms du quartier créèrent le Quartier des spectacles, la nouvelle zone scintillante du divertissement de Montréal. Bien que les responsables aient tenté d’effacer l’histoire du quartier avec sa salacité, ses fantômes eux demeurent toujours.
La visite du Red Light hanté va certainement plaire aux chasseurs de fantômes, aux férus d’histoire, aux mordus d’Halloween et à ceux qui aiment le paranormal. Les dates prochaines en français ont été fixées:
Vendredi 14 octobre       20h00   Le Red Light hanté
Samedi 15 octobre        20h00   Le Red Light hanté
Dimanche 16 octobre     20h00   Le Red Light hanté
Vendredi 21 octobre       20h00   Le Red Light hanté
Samedi 22 octobre        20h00   Le Red Light hanté
Dimanche 23 octobre    20h00   Le Red Light hanté
Vendredi 28 octobre      20h00   Le Red Light hanté
Samedi 29 octobre        20h00    Le Red Light hanté
Dimanche 30 octobre   20h00   Le Red Light hanté
Lundi 31 octobre          20h00    Le Red Light hanté
Pour vos billets, merci de voir l’onglet Circuits 2016.
Si le Centre-ville hanté est actuellement en révision pour être traduit, c’est toujours possible de faire des visites privées de 10 personnes et plus (en anglais seulement pour l’instant). Le Mont-Royal et le Griffintown hantés sont toujours disponibles pour les visites privées, en anglais comme en français, selon la disponibilité.
Enfin, nous invitons les clients qui font les visites d’écrire un commentaire sur notre page Tripadvisor, ce qui est très utile pour la promotion des visites de Montréal hanté.
Et pour ceux qui lisent le blogue, merci de vous abonner à notre liste d’envoi afin de recevoir une nouvelle histoire de fantôme sur Montréal chaque 13e jour du mois.
Bientôt pour le 13 octobre : Le cimetière Saint-Laurent hanté.
En septembre 2016, plusieurs squelettes ont été découverts, enterrés sous le boulevard René-Lévesque devant le siège social d’Hydro-Québec lors des travaux de construction. C’était le cimetière Saint-Laurent, un site d’enterrement protestant qui avait servi à la communauté de 1797 jusqu’au début des années 1870. Après avoir été abandonné, un beau parc, le square Duffin, fut conçu à même le vieux cimetière. En 1978, le parc fut exproprié puis les travaux commencèrent sur le Complexe Guy-Favreau, un édifice fédéral partiellement construit sur le vieux cimetière Saint-Laurent. Au fil des ans, plus de 100 squelettes ont été retirés des environs, incluant celui de James McGill, fondateur de l’université. Aujourd’hui, il n’y a aucune indication de l’existence du cimetière, excepté lorsqu’on creuse la rue. Dans notre édition d’octobre, vous apprendrez sur les fantômes que l’on croit hanter le vieux cimetière Saint-Laurent, et son activité paranormale sans fin que doivent affronter au quotidien, et à ce jour, les employés du Complexe Guy-Favreau.
Donovan King est historien, professeur et acteur professionnel. Fondateur de Montréal Hanté, il coordonne ses talents pour créer les meilleures histoires de fantômes possibles, que ce soit dans la qualité rédactionnelle ou dans la performance théâtrale. Donovan King détient un DEC en Interprétation théâtrale (Collège John Abbot), un Baccalauréat en arts appliqués (Arts dramatiques en éducation, Université Concordia), un Baccalauréat en éducation (Enseignement de l’histoire et de l’anglais, Université McGill) et une Maîtrise en arts appliqués (Études théâtrales, Université de Calgary).

Cet article comporte 0 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back To Top