Vous cherchez un événement Halloween à Montréal en 2024? Montréal hanté propose des promenades fantômes, des enquêtes paranormales, des tournées des bars hantés et bien plus encore !
Bienvenue au quatre-vingt-septième article du blogue de Montréal hanté !
Avec plus de 500 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois !
Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs de bureau et en bas pour les appareils mobiles) si vous souhaitez le recevoir tous les mois le 13 ! Le blog est publié en anglais et en français !
Après une saison d’Halloween chargée où Montréal hanté a lancé sa nouvelle tournée fantôme, le Vieux-Montréal hanté, nous passons maintenant à notre mode hivernal.
Avec la baisse des températures, nous déplaçons nos visites publiques à l’intérieur !
Notre tournée de bars hantés est proposée tous les dimanches à 15h en anglais. Pour les visites en français, celles-ci ont lieu le dernier dimanche de chaque mois à 16h.
Des visites privées pour toutes nos expériences peuvent être réservées à tout moment en fonction de la disponibilité de nos acteurs. Les clients peuvent demander n’importe quelle date, heure, langue et visite d’exploitation. Ces visites commencent à 170 $ pour de petits groupes jusqu’à 7 personnes.
Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour plus d’informations sur la façon de réserver une visite privée !
Notre visite fantôme virtuelle est également disponible sur demande !
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Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Vous trouverez plus de détails ci-dessous dans notre section Nouvelles de la société!
Ce mois-ci, nous explorons le lien fascinant de Sir Arthur Conan Doyle avec Montréal et son activité hantée. En 1922, il termine une tournée de conférences sur le spiritisme à Montréal et apprend l’existence d’un poltergeist local espiègle. Il enregistrera la hantise dans son livre de 1924 “Our Second American Adventure” !
Recherche hantée
Sir Arthur Conan Doyle, auteur de Sherlock Holmes, entretenait une relation particulière avec Montréal et ses phénomènes paranormaux !
Cependant, son œuvre comprend également près de 200 romans, nouvelles, poèmes, livres historiques et pamphlets. Il a également écrit des histoires de fantômes, comme on peut en trouver dans « Tales of Terror and Mystery”.
Conan Doyle devient un fervent croyant en la vie après la mort à la suite du décès de son fils, Kingsley, lors de la Première Guerre mondiale. Les énormes pertes de vies humaines pendant la guerre entraînent de nombreuses conversions au “spiritisme”, ou la croyance qu’il est possible de communiquer avec les morts par le biais de séances et de rituels.
Les séances publiques au Royal Albert Hall de Londres et dans d’autres immenses salles sont courantes et l’attrait du mouvement paranormal traverse l’Atlantique et transcende les classes sociales.
Sa femme, Jean, s’autoproclame médium et pratique l’écriture automatique. Dans leur maison de Sussex réside leur guide spirituel personnel nommé Phineas qui peut apparemment prédire les catastrophes mondiales. Phineas dicte également les moments où les Doyle doivent déménager, voyager ou prendre d’autres décisions importantes.
Conan Doyle est aussi membre du “Ghost Club” et de la “Society for Psychical Research”, qui existent tous deux encore de nos jours. Cette dernière se décrit comme la “première société à mener des recherches savantes organisées sur les expériences humaines qui remettent en question les modèles scientifiques contemporains”.
Il va par la suite dépenser une petite fortune pour tenter de prouver que les morts sont partout et qu’ils sont désireux de communiquer avec les vivants. Il diffuse son message en menant de longues tournées de conférences dans plusieurs villes, ce qui l’amène à l’occasion en Amérique du Nord. Étant l’un des auteurs les plus célèbres de l’Empire britannique et des États-Unis d’Amérique, il attire souvent de grandes foules d’admirateurs.
En 1920, Conan Doyle rencontre le célèbre illusionniste et escapologiste Harry Houdini et ils deviennent de bons amis. Les deux hommes sont unis par un intérêt commun pour le spiritisme.
Houdini désire ardemment croire qu’il peut communiquer avec sa mère bien-aimée dans l’au-delà. Cependant, il en connait beaucoup trop sur les supercheries et les illusions de la scène pour se laisser convaincre facilement. En fait, Houdini se met à dénoncer les médiums frauduleux, qu’il décrit comme des “sangsues humaines”.
Il prend un plaisir particulier à démystifier le travail de la médium de Boston, Margery Crandon, qui se produit peu vêtue et émet parfois de l’ectoplasme par son vagin.
Parce que Conan Doyle est un vrai croyant dans le spiritisme alors que Houdini tente de le démystifier, un fossé se creuse dans leur amitié. De sérieuses fissures se forment dans leur relation en 1922 à Atlantic City. Lors d’une séance dans une chambre d’hôtel, Jean, la femme de Conan Doyle, tente de contacter la défunte mère de Houdini par le biais de l’écriture automatique. Jean prétend avoir réussi après avoir griffonné 15 pages, censées être écrites de sa main par la mère de Houdini.
Houdini ne croit pas que ces pages constituent un véritable message d’outre-tombe. L’écriture est grammaticalement correcte, alors que sa mère, une Hongroise, possédait un piètre anglais de son vivant. Lorsque Houdini dénonce publiquement le coup d’éclat, sa relation avec Conan Doyle devient froide et distante.
Houdini meurt en 1926 après une altercation avec des étudiants de l’université McGill à Montréal qui entraîne une rupture de l’appendice. Sa relation avec Conan Doyle ne se rétablit jamais.
Quoi qu’il en soit, en 1922, Conan Doyle voyage dans tout le monde anglophone en épousant la cause du “retour des esprits” et de la “communication par les esprits”. Il prononce deux conférences sur le spiritisme devant des salles pleines et décrit l’expérience dans Our Second American Adventure (1924). Son voyage s’étend du 9 avril au 24 juin. Il visite des villes telles que New York, Boston, Washington, Philadelphie, Buffalo, Toronto, Detroit, Chicago et il termine sa tournée à Montréal.
Après son arrivée en train de Port Arthur, il écrit : “C’était une joie de ressentir à nouveau la beauté séduisante de l’histoire en entrant dans Montréal. Le premier jour, nous avons gravi la montagne et contemplé ce qui est l’une des vues les plus merveilleuses au monde et je peux maintenant en parler en connaissance de cause. À vos pieds se trouve la vieille ville grise, qui s’étend sur ses deux flancs, et qui est impressionnante par sa richesse de dômes et de flèches. Au-delà se trouve le glorieux Saint-Laurent, constellé d’îles verdoyantes, et qui serpente à l’est et à l’ouest aussi loin que le regard puisse porter, tandis que les basses collines et les forêts sur la ligne d’horizon à l’extrême sud se situe au-delà de la frontière des États-Unis.”
Les conférences de Conan Doyle ont lieu au luxueux hôtel Mount Royal.
Il ne s’attend pas à un public nombreux, déclarant : “Comme il faisait très chaud, et que la communauté est en grande partie catholique romaine, et de l’avis que les phénomènes psychiques qui se produisent dans ses propres rangs sont saints, tandis que ceux vécus par les autres sont diaboliques.”
Il ajoute : “Cependant, les deux conférences sont splendidement suivies, et la seconde est assez achalandée. C’est ma dernière prestation dans cette tournée, et c’est donc un moment plutôt solennel pour notre petit groupe.”
Pendant son séjour à Montréal, il rencontre un couple marié qui lui fait part de ses problèmes avec un poltergeist dans leur maison.
Conan Doyle décrit la situation comme suit :
“Un cas singulier de présence de poltergeist a été porté à ma connaissance pendant mon séjour à Montréal. Il est apparu à un couple, l’homme, un journaliste expérimenté, la femme une dame d’âge moyen plutôt nerveuse. Ils vivent seuls, leur unique enfant étant parti dans le monde. Ces personnes sont hantées par un ou des esprits très actifs et espiègles, mais en même temps inoffensifs. La boîte de briques-jouet qui a appartenu à leur enfant est traînée à l’extérieur et des édifices fantastiques sont érigés, puis reconstruits aussitôt démantelés. Lorsque l’un de ces bâtiments est photographié, une étrange petite silhouette de mannequin apparait sur la photo derrière les briques, et à côté d’elle ce qui ressemble à une tête de femme. Il semble y avoir présence de deux esprits, car bientôt des écritures directes apparaissent sur des morceaux de papier éparpillés dans la maison.”
“Je les ai examinés et j’ai trouvé deux écritures distinctes, l’une provenant d’un adulte et l’autre d’un enfant, ce qui correspond à la photographie. Une maison est également dessinée, une extraordinaire construction haute et mince de douze étages, avec les mots “la Maison Middlesex” écrits en dessous. C’est très bien dessiné”.
“Parfois, les farces sont d’une nature moins inoffensive. Les lumières électriques s’éteignent à des moments inopportuns, et les tableaux sont arrachés des murs. Deux fois, le mari est assailli par des oreillers jusqu’à ce que son incrédulité le déserte. La prière n’est pas utile. Malheureusement, elle l’est rarement dans de telles situations. Je possède des notes sur un cas où un grand tapis en fourrure devant le foyer était le centre des manifestations. On fit venir un prêtre pour exorciser la force, et alors qu’il était en plein exorcisme, le tapis bondit sur lui et lui enveloppa la tête et les épaules. Terrifié, il s’enfuit de la maison.”
“On a affaire à un enfant espiègle et plutôt malicieux, et la raison alliée à la gentillesse est la seule arme. Dans ce cas particulier à Montréal, le couple est finalement contraint d’abandonner la maison. L’esprit sembla être lié au lieu, car il ne les suit pas.”
Conan Doyle ne fournit aucun détail précis sur le nom du couple ou l’emplacement de la maison hantée à Montréal.
Après sa tournée de conférences, il est heureux d’avoir atteint ses trois objectifs : “Le premier est d’aider et de soutenir ceux déjà reconnus comme spiritualistes. Le deuxième est d’aider ceux qui ont déjà des connaissances et de leur permettre de les mettre plus facilement en pratique. Le troisième est de présenter notre cas à ceux qui l’ignorent et de les persuader qu’il existe vraiment des éléments dont on ne peut se moquer et qui méritent d’être étudiés et de retenir l’attention.”
La visite de Conan Doyle à Montréal a sans aucun doute laissé une impression durable et a peut-être même entraîné quelques nouvelles conversions au spiritisme.
Le 7 juillet 1930, Arthur Conan Doyle meurt à son domicile d’une crise cardiaque, à l’âge de 71 ans. Dans sa notice nécrologique, le New York Times écrit :
“Sir Arthur souffrait de problèmes cardiaques depuis deux mois, mais faisait de bons progrès contre la maladie jusqu’à samedi dernier, lorsqu’un retour des crises cardiaques l’a laissé prostré. À son chevet lors de sa mort se trouvaient Lady Doyle, ses deux fils et sa fille. La maladie de Sir Arthur a été attribuée à son travail en Scandinavie en octobre dernier, où il a donné une série de conférences sur le spiritisme. Bien que la santé de Sir Arthur ait été défaillante depuis un certain temps, cela ne l’a pas découragé de son travail. Jusqu’à la fin, son enthousiasme pour l’investigation psychique demeura inébranlable.”
Quelques jours plus tard, le 13 juillet, l’Association Spiritualiste loue le Royal Albert Hall pour une séance à la suite de la mort de Conan Doyle.
Dix mille personnes se rassemblent avec impatience dans le gigantesque auditorium pour observer un médium nommé Estelle Roberts tenter de communiquer avec Conan Doyle depuis l’au-delà. Lady Doyle monte sur scène aux côtés des membres de sa famille, une chaise vacante à sa droite étant réservée à son défunt mari.
Elle déclare : “Bien que je n’aie pas parlé à Arthur depuis son décès, je suis certaine qu’en son temps et à sa manière, il nous enverra un message.”
Le Time Magazine, qui assiste à la séance, rapporte :
“Mme Estelle Roberts, voyante, est entrée en scène. Elle a déclaré que cinq esprits la “poussaient”. Elle a crié leurs messages. Des personnes dans l’assistance ont confirmé leur validité. Soudain, Mme Roberts a regardé la chaise vide de Sir Arthur et s’est écriée : “Il est là !”
La voyante déclare que son fantôme porte des “vêtements de soirée” avant de se précipiter vers Lady Doyle, s’exclamant que son défunt mari lui envoyait un message de l’au-delà.
Selon le Time Magazine, au moment où Estelle Roberts s’apprête à relayer la communication extra-terrestre : “le public se lève dans une clameur, et le grand orgue de la salle résonne, le bruit noyant la réponse de Mme Roberts.”
Pendant ce temps, Bess, la veuve de Houdini, organise une séance annuelle. Elle espère que son mari pourra entrer en contact et lui transmettre un message en utilisant un code préétabli. Cependant, au cours de ces événements, il n’entre jamais en communication.
En 1936, elle abandonne sa quête, déclarant que “10 ans, c’est assez long pour attendre n’importe quel homme”.
Aujourd’hui, le mouvement spiritualiste se retrouve dans les domaines du mysticisme et de l’investigation paranormale. Montréal étant une plaque tournante bien connue pour ces événements, il est bon de se rappeler la visite de Sir Arthur Conan Doyle dans la ville. En diffusant l’évangile du paranormal et en faisant des reportages sur la présence de poltergeists locaux, le célèbre auteur a eu une influence sur les nombreuses activités hantées qui existent aujourd’hui dans la ville.
Nouvelles de la société
Après une saison d’Halloween chargée où Montréal hanté a lancé sa nouvelle tournée fantôme, le Vieux-Montréal hanté, nous passons maintenant à notre mode hivernal.
Avec la baisse des températures, nous déplaçons nos visites publiques à l’intérieur !
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Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour plus d’informations sur la façon de réserver une visite privée !
De plus, notre équipe diffuse tous les samedis, dans les deux langues, des vidéos d’histoires de fantômes du Blogue de Montréal hanté. Animée par Holly Rhiannon (en anglais) and Dr. Mab (en français), cette nouvelle initiative plaira à coup sûr aux fans d’histoires de fantômes !
N’hésitez pas à liker, vous abonner et activer la cloche !
Dans d’autres nouvelles, si vous voulez offrir à quelqu’un une expérience hantée en cadeau, vous le pouvez certainement !
Nous offrons des chèques-cadeaux Montréal hanté sur notre site Web et échangeables via Eventbrite pour l’un de nos événements en personne ou virtuels (sans date d’expiration).
Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Nous vendons des t-shirts, des aimants, des sweat-shirts (pour les nuits d’automne et d’hiver hantées) et des tasses avec le logo de Montréal hanté et les images de nos tournées. Les achats peuvent être commandés via notre boutique en ligne.
Montréal hanté tient à remercier tous nos clients qui ont assisté à une marche fantôme, une tournée des pubs hantés, une enquête paranormale ou un événement virtuel au cours de la saison 2022 !
Si vous avez apprécié l’expérience, nous vous encourageons à écrire une critique sur notre page Tripadvisor, ce qui aide vraiment Montréal hanté à commercialiser ses circuits
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À venir le 13 décembre : Le Poltergeist de Côte-Saint-Luc Partie II
Montréal suit l’expérience poltergeist en cours d’un homme nommé Jeff à Côte-Saint-Luc. Depuis qu’il nous a contactés en juin 2021, l’activité poltergeist n’a fait que s’intensifier. Du robinet de la cuisine qui s’active seul en passant par les supports à vaisselle qui tournent jusqu’aux tiroirs qui s’ouvrent et se ferment, l’appartement de Jeff est le pays des merveilles du paranormal. Il semble que le poltergeist le suive également à l’extérieur, comme on a pu le constater le jour où il a probablement été la cause du saut périlleux de Jeff sur le trottoir qui a entraîné des éraflures et des contusions.
Auteur :
Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.
Traductrice :
Claude Chevalot détient une maîtrise en linguistique appliquée de l’Université Mcgill. Elle est rédactrice, réviseure et traductrice. Depuis plus de 15 ans, elle se consacre presque exclusivement à la traduction littéraire et à la traduction de textes sur l’art actuel et contemporain.
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