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Bienvenue à la 70e édition du blogue de Montréal hanté!

Avec plus de 450 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois!

Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs et en bas pour les appareils mobiles si vous souhaitez le recevoir tous les 13 du mois)!

Nous sommes également ravis d’annoncer qu’avec les nouvelles mesures de santé publique en place, nous redémarrons trois de nos expériences hantées en plein air avec un maximum de 25 clients chacune:

Nous proposons également notre visite virtuelle des fantômes sur demande!

Des sessions publiques et privées sont disponibles! Vous trouverez plus de détails ci-dessous dans notre section Nouvelles de la société!

Ce mois-ci, nous examinons le sentier du funiculaire hanté de Montréal sur le mont Royal. Commençant près de la caserne de pompiers sur le mont Royal et se dirigeant en ligne droite vers le chemin Olmsted c’est probablement le sentier le plus hanté de la montagne.

Autrefois site d’un funiculaire, les étudiants de McGill évitent aujourd’hui ce sentier la nuit en raison de rumeurs persistantes sur le fantôme d’un homme nommé John Jack McLean.

Après s’être suicidé en 1906, le fantôme de McLean a hanté le funiculaire jusqu’à son démantèlement en 1918. Aujourd’hui, on dit qu’il erre toujours dans la région, terrorisant ceux qui sont assez fous pour s’aventurer sur l’ancienne route du funiculaire après le coucher du soleil.

Recherche hantée

On dit que l’ancien sentier du funiculaire est le chemin le plus hanté du mont Royal. Creusé dans la montagne pour accueillir un chemin de fer incliné, ce sentier artificiel est très difficile à parcourir.

La partie inférieure du sentier présente des pentes descendantes de part et d’autre et la partie supérieure comporte des petites falaises de part et d’autre.

Les étudiants de McGill évitent cette voie la nuit avec raison. En 2008, une fille vivant dans la résidence Gardner Hall McGill, qui borde le sentier, a fait une grave erreur.

Elle avait décidé d’aller à une fête de l’autre côté du mont, à l’Université de Montréal. Mais là n’était pas l’erreur, en passant. L’erreur était d’avoir décidé d’entrer chez elle en traversant le mont, seule. Au début, elle traversa le cimetière catholique sans incident. Elle suivit ensuite le sentier Olmstead et descendit les escaliers jusqu’au layon du funiculaire.

Alors qu’elle continuait sur la piste, elle vit un homme qui clopinait comme soûl. Elle ne savait que faire. Elle ne voulait revenir en arrière, mais elle ne voulait pas vraiment le dépasser non plus. Elle réfléchit et décida qu’elle allait tenter de le dépasser le plus vite possible.

En l’approchant, elle pouvait l’entendre gargouiller. En passant près de lui, elle sentit une douce odeur de goudron dans l’air. Alors qu’il trébucha vers la fille, elle savait qu’il y avait problème. Elle vit une mâchoire et des dents saillir d’une peau déchirée.

Il s’étira vers elle comme pour la saisir, mais elle déboula la pente tout droit. Elle a grimpé par-dessus la clôture, la cassant au passage, et s’est précipitée dans sa résidence.

Elle jura de ne jamais plus prendre ce chemin la nuit.

Ce sentier a une histoire unique. Frederick Law Olmstead, qui a conçu le parc du Mont-Royal, ne voulait pas que les Montréalais eussent un accès rapide au sommet du mont ; il les avait destinés à se balader le long du layon sinueux qui commence près du Monument à sir Georges-Étienne-Cartier. Toutefois, le 24 mai 1876, le jour de l’ouverture officielle du parc, la Ville de Montréal donna à Xavier Lefèvre la permission immédiate de construire un chemin de fer incliné sur la pente sud-ouest du mont, comme manière d’attirer plus de gens au parc.

Le funiculaire du mont Royal débuta ses opérations en 1884. Sa base était là où se trouve aujourd’hui la caserne des pompiers, et montait sur deux rails épais à écartement large, inclinés à 45 degrés, avec ses cabines montées et descendues par des câbles. La billetterie et la maison-treuil étaient à la base. Le trajet coûtait 5 cents pour monter et 3 cents pour descendre ; mais pour les « malades des asiles ou des oeuvres de charité », c’était gratuit.

Le système fonctionnait avec des voitures spécialisées, qui étaient enfermées dans des grillages de fer. Chacune avait trois niveaux de bancs pour s’asseoir. Quand une cloche sonnait, la voiture était bondée de passagers, puis une porte en acier était verrouillée par un garde. Lors du trajet terrifiant, la voiture filait contre les branches des arbres qui la raclaient; elle déposait les passagers au sommet en 3 ou 4 minutes. Un passager pensait « qu’une vie était à la merci des câbles ».

Au terminus du sommet, un autre garde déverrouillait la porte de la voiture, puis les passagers étaient gâtés à plaisir par un pavillon en bois sur piliers, qui donnait une vue splendide de la ville. Malgré son ouverture, il y avait un toit élevé pour protéger les visiteurs des éléments.

Au crépuscule du 5 septembre 1906, un garde du parc fit une découverte horrible dans un verger près de la base du chemin de fer. Un homme fut trouvé allongé, la face tournée vers le sol, et la bouche bâillonnée avec un mouchoir de tête exhalant l’odeur douce et goudronneuse de l’acide phénique. Ses lèvres avaient été grièvement brûlées et défigurées. Il était resté là, mort depuis 4 ou 5 heures, mais les passants avaient cru qu’il était ivre ou simplement endormi. La mort horrible de John « Jack » McLean avait été jugée un suicide par acide phénique, une façon populaire de se tuer à l’époque victorienne, croyez-le ou non.

Jack avait 37 ans quand il est mort. Dans la force de l’âge, « Jack » McLean était très athlétique, et bien connu de la communauté sportive. Il faisait partie des Shamrock Amateur Athletic Associations, vivait sur la rue Coloniale avec sa femme et ses deux enfants et travaillait depuis 20 ans pour le Montréal Harbour Commission (le Port de Montréal).

Selon les dires, « Jack » McLean avait récemment beaucoup bu et se sentait déprimé. Il n’avait pas pris part aux sports depuis plusieurs années à cause d’une blessure contractée lors d’un accident sur les rails du CFCP près de Saint-Martin: ses deux pieds étaient sectionnés.

Malgré le progrès que ses prothèses lui avaient permis de faire – au bureau, personne ne savait qu’il avait de faux pieds – il ne pouvait tout de même plus pratiquer les sports. Il n’avait pas aimé la pitié qu’il recevait pendant les parties alors il avait cessé d’y assister. Il s’assoyait sur le mont, souvent soûl, et observait jalousement les athlètes courir sur le chemin Olmstead jusqu’au sommet. À cause de son accident, il devait monter en funiculaire, comme les flemmards, s’il voulait atteindre le sommet du Mont-Royal. Il devenait fou à l’idée de ne plus pouvoir marcher sur la rue Olmstead ; et il a été dit qu’il perdit l’esprit à monter et à descendre le funiculaire.

Suite au prétendu suicide de « Jack » McLean, des choses étranges se sont passées sur les rails du funiculaire et ses environs. Il a été dit que, parfois, après la fermeture du parc, le funiculaire fonctionnait par lui-même, les câbles grinçants à tout rompre dans la nuit.

D’autres incidents impliquent des passagers terrifiés qui rapportèrent avoir vu, quand ils étaient dans la voiture grillagée, une apparition horrible qui leur tendait le bras sur les pentes.

D’autres juraient qu’ils avaient pu entendre parfois quelque chose monter et gratter à l’extérieur de la voiture. Des bris mécaniques occasionnels avaient donné quelques fausses alertes, mais en 1918 le funiculaire, jugé dangereux, subit un déclin des usagers, puis fut arrêté. Après qu’il fut abandonné pendant un an, on le vendit à la casse pour 55 000$ à la Consumer Metal Company.

Actuellement, il n’y a presque aucune trace de l’ancien funiculaire, à part quelques unes de ses fondations, en ruine, au sommet de la montagne.

Cependant, la rumeur court qu’à certaines nuits on peut faiblement entendre les câbles grincer et les cabines monter et descendre le rail de l’ancien funiculaire. Avec le fantôme de Jack McLean qui hante le lieu, c’est une bonne raison à éviter ce sentier, surtout la nuit!

Nouvelles de la société

Montréal hanté est ravie d’annoncer que les nouvelles mesures de santé publique mises en place permettent les petits rassemblements en plein air ! Nous sommes maintenant autorisés à organiser des visites et des activités en plein air avec un maximum de 25 clients.

Ainsi, nous redémarrons deux de nos expériences hantées en plein air:

Nous proposons également notre visite virtuelle des fantômes sur demande!

Des sessions publiques et privées sont disponibles!

Des visites privées jusqu’à 25 personnes sont également disponibles.

Si les clients peuvent demander n’importe quelle date, heure et tournée d’exploitation, celles-ci sont basées sur la disponibilité de nos acteurs.

Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour réserver une visite privée!

Pour des raisons de santé et de sécurité, Montréal hanté fournit des masques faciaux et du désinfectant pour les mains. Toutes nos visites à pied et nos expériences hantées pratiquent la distanciation sociale.

Faites passer le mot à ceux qui pourraient être intéressés par une expérience de Montréal hanté!

Montréal hanté aimerait remercier tous nos clients qui ont assisté à une promenade fantôme, une tournée de pub hantée ou une enquête paranormale en 2020-2021!

Si l’expérience vous a plu, nous vous encourageons à rédiger une critique sur notre page Tripadvisor, ce qui aidera Montréal hanté à commercialiser ses tournées.

Enfin, si vous souhaitez recevoir le blogue de Montréal hanté le 13 de chaque mois, veuillez vous inscrire à notre liste de diffusion.

À venir le 13 juillet: Le socle de Sir John A. MacDonald

En 1895, des impérialistes britanniques ont érigé une statue de Sir John A. MacDonald au cœur de l’ancien cimetière catholique Sainte-Antoine de Montréal. Les ouvriers ont déterré des dizaines de catholiques français, irlandais et autochtones, afin d’ériger le monument d’un homme protestant qui a commis un génocide contre les autochtones, par le biais de son programme de pensionnats. Il était également anti-français, anti-irlandais et anti-métis. À la suite de divers reportages sur la vérité et la réconciliation, au début du XXIe siècle, des citoyens consciencieux ont renversé la statue de MacDonald en août 2020, après des années de vandalisme. Bien que la statue ait toujours été considérée comme hantée, l’activité paranormale a augmenté sur la base maintenant vide, depuis que les Montréalais locaux ont démoli la statue.

Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.

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