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Bienvenue au dix-huitième article du blogue de Montréal hanté ! Nos articles paraissent le 13e jour de chaque mois. L’édition du mois d’octobre 2016 est focalisé sur l’activité paranormale de l’ancien cimetière protestant SaintLaurent, récemment dérangé par des travaux. Et nous sommes fiers d’annoncer l’ouverture de notre saison d’Halloween 2016 avec notre nouvelle visite : Le Quartier rouge (Red Light) ! Veuillez consulter les Nouvelles pour plus d’information concernant cette visite, et comment réserver vos billets.

Recherche du paranormal

En septembre 2016, une douzaine de squelettes ont été découverts enterrés sous le boulevard René-Lévesque devant le siège social d’Hydro-Québec lors des travaux de réfection. Les archéologues avaient été appelés pour en retirer les restes et les étudier avant de les transférer au cimetière protestant du Mont-Royal, qui servit à la communauté de 1797 au début des 1870. À moins de creuser la rue, aucune indication de l’existence du cimetière n’est visible aujourd’hui.
Entretemps, les employés du Complexe Guy-Favreau, un bâtiment du gouvernement fédéral partiellement construit sur le vieux cimetière de 1978, doivent gérer l’activité paranormale au travail, dans la section du bâtiment érigé sur l’ancien cimetière. Selon les rumeurs, les fantômes du cimetière seraient mécontents de la réfection et voudraient détruire le Complexe Guy-Favreau. En plus, des accents britanniques désincarnés, murmurant et comme en deuil, peuvent être entendus dans la section du vieux cimetière. Parfois les objets se font lancer sans raison, et une odeur d’encens revient sans explication. Un employé a même rapporté avoir rencontré une étrange créature morte-vivante, un matin, dans les aisances. Avant de spéculer sur qui ou quoi cause le hantage du lieu il est toujours important d’examiner l’historique.
Avant que les Britanniques prissent la colonie de Ville-Marie en 1760, tous les cimetières étaient localisés intra-muros. La frontière nord du cimetière partait du mur nommé aujourd’hui Ruelle des Fortifications, et s’étendait vers le sud jusqu’au milieu de ce qui est maintenant la rue Saint-Jacques. La frontière est s’arrêtait à la rue Saint-François Xavier allant jusqu’au Square Victoria dans l’ouest.
Avec le flux des protestants britanniques, un nouveau cimetière leur était requis. Au début, ils en ouvrirent un autre adjacent au mur nord. Les obsèques furent célébrées par le R. David Chabrand deLisle, un pasteur protestant de France. Le gouvernement avait choisi deLisle en espérant qu’il convertissent les Canadiens-Français au protestantisme. Toutefois, malgré ses 30 années passées à Montréal en tant que pasteur protestant, il ne réussit à convertir aucun catholique. Certaines personnes suggèrent qu’il avait des difficultés à communiquer. Il parlait si pauvrement l’anglais, comme sa réputation semble l’indiquer, que ses propres ouailles peinaient à le comprendre la plupart du temps. Quand il mourut en 1794, il fut enterré dans le même cimetière intra-muros.
À la fin du 18e siècle, les responsables se sentaient concernés par les enterrements continus « intra-muros » parce qu’ils voyaient les dangers pour la santé publique. Ils théorisèrent que c’était dangereux pour les morts de co-habiter si près des vivants, spécialement après les ravages du choléra et de la variole. Les marguilliers soumirent une pétition au Procureur général du Bas-Canada afin de fermer les vieux cimetières. Il approuva la demande et ordonna que l’on cessât d’enterrer les morts intra-muros.
On dressa un plan pour ouvrir deux nouveaux cimetières ruraux et extra-muros, un pour les catholiques et l’autre pour les protestants. Le nouveau cimetière protestant Saint Laurent ouvrit en 1797 dans les environs de Saint-Urbain et René-Lévesque (autrefois la rue Dorchester), tandis que le cimetière catholique Saint-Antoine, plus à l’ouest, ouvrit deux ans plus tard en 1799 près de la rue Peel.
Le cimetière Saint-Laurent, connu aussi sous le nom de cimetière protestant Dorchester, a vu beaucoup d’action durant ses 80 ans d’existence. Quand il ouvrit en 1797, les protestants furent offert l’opportunité de transférer les corps du vieux cimetière au nouveau extra-muros et rural. Des plans furent faits pour ériger de nouveaux bâtiments sur les vieux cimetières qui avaient une valeur immobilière importante. En 1799, James McGill apprit que la tombe de son ami John Porteous, située dans le cimetière, se faisait saisir. Afin de résoudre le conflit, il fit exhumer le squelette et le transféra au lot #16 dans le nouveau cimetière Saint-Laurent où il fut ré-enseveli. McGill avait acheté son propre lot pour 10 livres, et il faisait 10 pieds x 7 et demi.
Quand McGill mourut en 1813, il fut enterré aux côtés de son ami, John Porteous. Sa femme, une catholique, dut se faire ensevelir ailleurs à cause des lois religieuses interdisant d’enterrer les protestants dans les mêmes cimetières que les catholiques.
Au fil des ans, le cimetière se remplit de morts. Une morgue apeurante en pierre fut construite pour eux, mais à cause d’un manque d’espace pour les services protestants, elle fut prise en charge dans les années 1850 par l’évêque anglican Francis Fulford. Il plaça le recteur Edmund Wood à la tête du ministère des Montréalais démunis. Le recteur partageait la morgue devenue chapelle avec ses ouailles, vivants et morts. Quand l’évêque et le recteur ouvrirent la porte de la morgue pour la première fois, ils furent envahis par l’infecte odeur de pourriture. Ses narines fronçantes, l’évêque remarqua : « Qu’en pensez-vous, Wood, un peu d’encens serait approprié ? »
Malgré la toute présente odeur de la mort, Edmund Wood n’était pas découragé. Il ouvrit la morgue apeurante aux célébrations, et les bancs étaient accessibles sans frais. Son travail pastoral était focalisé sur les pauvres, poussant la communauté à croître vite en nombre. En peu de temps, il y avait le double du nombre de gens assis dehors parmi les tombes, qu’à l’intérieur de la morgue. Éventuellement la morgue fut jugée trop petite ; beaucoup de choses furent achetées sur les rues Saint-Urbain et Ontario, où l’église Saint-Jean-l’Évangéliste fut bâtie et ouvrit ses portes dans les 1870.
Au fil des années 1850, le cimetière protestant, surpeuplé, prit un air délabré, ce qui encouragea les plans pour un nouveau cimetière sur le Mont-Royal en 1852. Le cimetière Saint-Laurent, jugé à son comble en 1854, fut abandonné à Dame Nature. Vingt ans plus tard, en 1872, un des visiteurs décrivit sa morne condition en expliquant que l’endroit était étouffé par de hautes et mauvaises herbes.
Il nota que plusieurs tombes avaient été enfoncées, laissant des trous creux et laids ; que les monuments s’effritaient et que plusieurs avaient la face tachée de graffiti. Un fait encore plus étrange, une école pour garçons étaient ouverte dans la vieille morgue. Selon un visiteur :
C’était un midi de septembre sous un soleil doux qui invitait les enfants dans leur cour lugubre. Certains couraient et criaient, turbulents dans leur jeu ; d’autres jouaient à cache-cache ; et d’autres menaient une oeuvre de destruction sur une urne plus que délabrée. »
Enfin, en 1873, la ville expropria le cimetière apeurant pour en faire un square public. On demanda encore aux citoyens de déterrer les corps s’ils les voulaient enterrer ailleurs. Après avoir entendu cela, les administrateurs de l’Université McGill arrangèrent le transfert du monument et des restes de James McGill au lot #16, où ils sont aujourd’hui, devant l’édifice des Arts. Ils les mirent dans une boîte et la placèrent sur un piédestal qu’ils avaient construit, sécurisant ainsi son urne.
Celle-ci fut remplacée par une réplique en 1944 par la société des diplômés de McGill et les Gardes grenadiers canadiens après que l’ancienne eut été jugée trop érodée. Bien qu’il y ait spéculation que le mauvais corps fut transféré — celui de son ami John Porteous — il est peu probable, car l’opération fut faite par nul autre que Richard Srigings, le responsable du cimetière protestant sur le Mont-Royal. Non seulement étaitil un expert en exhumations, mais John Porteous mourut après avoir été projeté de son cheval, fracturant son crâne, alors que la mort de James McGill fut soudaine et naturelle. Selon un de ses associés : « une demie-heure avant il n’avait aucune idée qu’il allait mourir », le 19 décembre 1813.
Après l’abandon du vieux cimetière Saint-Laurent, les architectes de la ville en 1875 en firent le Square Dufferin, un des rares espaces verts dans ce coin de la ville à cette époque. Pour près d’un siècle, les Montréalais purent apprécier le Square Dufferin bucolique, spécialement après que la réputation du cimetière eut flétri. Les parents y emmenaient leurs enfants piqueniquer et les amoureux s’y rencontraient tard le soir pour s’aimer, inconscients du fait que des centaines de squelettes dormaient dans le sol sous leurs pieds.
Toutefois, les beaux jours n’allaient pas durer. Au fil des années 1970, on fit des plans pour exproprier le Square Dufferin et y construire un édifice fédéral nommé le Complexe Guy-Favreau. Au départ, le vieux cimetière avait été converti en stationnement pendant qu’on préparait la nouvelle structure. Une couche d’asphalte fut jetée sur le cimetière, et les véhicules s’y stationnèrent peu après.
Quand les fondations furent posées, le Complexe Guy-Favreau commença en 1978. Les employés ont été assez surpris par une découverte près de l’angle des rues Jeanne Mance et Dorchester. En creusant, ils ont déterré deux cercueils vitrés, en métal, parfaitement intacts. Ils appartenaient à deux frères : Noah Shaw, mort en 1836 à l’âge de 16 ans, et Edward Payson Shaw, mort en 1844 au jeune âge de 6 ans. Il avait été tué accidentellement dans l’atelier de son père sur la rue Nazareth à Griffintown. Les garçons furent ré-enterrés dans leurs cercueils originels dans le cimetière Mont-Royal. Bientôt soixante autres individus allaient se joindre à eux, tous avaient été déterrés durant la construction du Complexe Guy-Favreau, incluant des membres de la garnison britannique qui avaient servi à Montréal avant 1814. Au fil du temps, plus de 100 squelettes furent déterrés dans les environs.
Le grand Complexe Guy Favreau fut controversé dès le début. Conçu en tant que bâtiments de 12 étages contenant des bureaux gouvernementaux, on le nomma d’après Guy Favreau, ancien ministre fédéral du cabinet et juge à la cour supérieure du Québec. Étendu sur un lot de six acres de terre, le Complexe fut bâti pour les divers bureaux du gouvernement canadien, les biens locatifs, une coopérative de logement, un étalon commercial et une garderie.
La construction de la structure eut lieu non seulement au-dessus du vieux cimetière, mais aussi sur de larges bandes de terre du quartier chinois. Pendant que des vieux bâtiments se faisaient démolir pour céder la place au multiplexe fédéral, les résidents du Quartier chinois manifestaient leur désaccord. Afin de les apaiser, le gouvernement ajouta dans la partie sud du complexe une section résidentielle sur la rue de la Gauchetière appelée « Les habitations du centre-ville ». Une jolie cour intérieure fut construite dans le complexe et ouverte au public.
Un nombre signifiant de bancs de parc furent installés dans la partie sud du hall principal du bâtiment, ce qui s’est avéré très populaire, surtout l’hiver.
Toutefois, dès son ouverture en 1984, les problèmes commencèrent presque immédiatement. Certains résidents superstitieux les attribuèrent au paranormal. Par exemple, en 1988, le nouveau Complexe Guy Favreau perdaient ses briques. Les morceaux commençaient à tomber à une telle fréquence accélérée que le gouvernement s’inquiétait pour la sécurité des gens. Quelques résidents commencèrent à spéculer que les fantômes des anciens résidents essayaient de détruire l’édifice. Pris de panique, le gouvernement déboursa 8 millions de dollars en réparation et essaya de rectifier le problème une fois pour toutes.

Il y a d’autres incidents paranormaux à l’intérieur de l’édifice géant que les employés doivent endurer. Certains membres de la garde disent que la partie nord du bâtiment est hantée ; elle avait été bâtie sur le cimetière protestant. D’autres employés rapportent avoir entendu des voix désincarnées à l’accent britannique murmurer parmi d’autres voix en deuil. Un garde suggéra que « c’était presque les sons d’obsèques distantes. » Il y a une immanquable odeur d’encens qui parfois se matérialise de nulle part, généralement dans le sous-sol de l’édifice.Une légende dit que le Complexe Guy-Favreau a spécialement installé des miroirs sur ses plafonds afin d’empêcher les fantômes de dépasser le niveau de rue.

Selon certaines souches de folklore, ils ne peuvent pas monter s’ils voient leur reflet au-dessus d’eux.

Un autre incident dérangeant eut lieu au début des années 2000 lorsqu’un concierge travaillait dans le sous-sol du Complexe Guy Favreau, la section qui fut construite sur le vieux cimetière Saint-Laurent. En utilisant une machine pour nettoyer le plancher, il eut envie d’aller à la scelle.

Avec une gueule de bois, suite d’une veillée dans les clubs, il sentit des douleurs à l’estomac et se dirigea vers la cuvette. Il s’en alla vite aux aisances pour hommes, situés au sous-sol dans le coin nord-est du bâtiment. L’endroit était vide, alors il entra dans un des cabinets et se prépara à faire ses besoins. Il n’avait pas sitôt baissé son pantalon que soudain les lumières se mirent à clignoter quelques secondes avant que tout fût plongé dans la noirceur. L’homme fut surpris car il y avait rarement des pannes de courant dans l’énorme complexe.

Il se demanda si le problème n’était pas localisé ou s’il touchait tout le bâtiment. Pendant qu’il pensait, il entendit un faible bruit de gargouillement quelque part dans les aisances. Sur le coup il pensa que c’était peut-être les tuyaux, mais en écoutant de plus près, il réalisa que le bruit était presque humain. Puis il entendit ce qui semblait être des pas lourds s’approcher lentement du cabinet. Le gargouillement s’intensifia et soudain la porte s’ouvrit brusquement. L’homme, terrorisé, sauta d’un bond et releva son pantalon. Il essaya de s’enfuir du cabinet, mais il sentit que quelqu’un ou quelque chose était là avec lui et l’empêchait de partir. L’homme lutta contre la créature invisible qui l’avait agrippé. Mais il réussit enfin à se libérer de l’emprise. Dans la noirceur d’encre, il fit son chemin à tâtons vers la sortie avec le bruit de gargouillement derrière lui. Enfin, il sortit en trombe des aisances et entra dans le sous-sol plus lumineux du Complexe Guy-Favreau. Il courut aussi vite que possible vers la salle du personnel afin de rapporter ce qui venait d’arriver.

Essoufflé, il débita son histoire à un collègue sceptique. Quand il eut retrouvé son courage, il partit avec son collègue examiner les aisances. Prudemment ils ouvrirent la porte et commencèrent à vérifier le lavabo, mais ne trouvèrent aucun bris électrique et rien d’anormal. L’homme était déconcerté, jurant qu’il avait rencontré un fantôme ou quelque chose de paranormal. Son collègue ricana et suggéra que son cerveau lui avait peut-être joué un tour à cause de sa gueule de bois. Quel qu’en soit la cause, le concierge quitta son emploi après cette expérience bizarre et terrifiante.

Aujourd’hui les rumeurs du hantage étrange continue au Complexe Guy-Favreau, et plusieurs membres du personnel sont méfiants de cette partie du sous-sol. Avec le déterrement des squelettes, les employés fédéraux sont plus nerveux que jamais.

Selon une bureaucrate du bâtiment : « Il y a maintes rumeurs concernant les fantômes dans notre établissement parce qu’il a été construit sur un vieux cimetière. Quand ils déterrent quelqu’un, les gens craignent la recrudescence de l’activité paranormale. C’est un fait que nous avons plusieurs personnes enterrées sous le boulevard René- Lévesque. Les voitures roulent sur leurs tombes tout le temps. Les conducteurs n’ont pas la moindre idée qu’ils dérangent les morts. »

Aujourd’hui, on ne voit rien du tout pour indiquer la présence du vieux cimetière Saint Laurent, pas même une plaque historique. En effet, ce n’est que quand les ouvriers creusent la route que les gens ont le rappel du fait horrible que plusieurs squelettes gisent dans le sol sous un des boulevards les plus occupés de Montréal.

Nouveauté : Enquête à la maison Notman 

Montréal hanté est très heureux d’annoncer que les responsables de la maison Notman ont enfin répondu à notre demande d’enquête ! Basé sur le Blogue de Montréal hanté de juin, 2016, la nouvelle direction de Notman a accepté que Montréal hanté organise — en y incluant les membres de son personnel — une équipe de recherche sur le hantage. Par exemple, un concierge est convaincu d’avoir tout récemment rencontré le fantôme de William Notman !

L’enquête sur le paranormal eut lieu la nuit du 24 septembre, de 22h30 à 3h00. Il y avait environ 20 personnes, incluant deux équipes d’enquêteurs professionnels, plusieurs médiums et télépathes, des témoins et des badauds. À la suite des présentations, nous avons entendu les témoins, comme André qui avait fait, en 2002, une expérience en surveillant un plateau de tournage.

Après une brève leçon d’histoire, le personnel de la maison Notman donna aux gens une visite de ses bâtiments. Les greniers étaient particulièrement apeurant, tout comme la chambre d’incinération du vieil hôpital St.Margaret’s Home for the Incurables, où des corps sans nombres furent incinérés.

Une médium ressentit que les gens n’étaient pas tous morts avant l’incinération.

Suite à la visite, les enquêteurs ont eu quelques heures pour explorer les lieux et chercher l’activité paranormale avec des outils comme les lecteurs EMF, des canons de température, les caméras infrarouge et des baguettes de sourcier. Beaucoup d’activité paranormale a été filmée dans le grenier sinistre.

À 2h30, on se réunit pour échanger nos notes. Tous étaient d’accord pour dire que les bâtiments sont hantés par William Notman, sans doute, et par ceux qui sont morts de maladies incurables dans l’hôpital.

Après un rituel de purification, l’enquête fut conclue. En somme, c’était une soirée fascinante et Montréal hanté explore la possibilité d’offrir ce genre d’activité à notre clientèle durant les mois d’hiver.

Nouvelles Hantées

Pour la saison d’Halloween, Montréal hanté a le plaisir d’annoncer une nouvelle visite : le Red Light hanté !
Aujourd’hui, le Quartier des spectacles de Montréal est une zone réputée de festivals et de divertissements. Toutefois, la plupart des visiteurs ignorent que le plus notoire des quartiers rouges de l’Amérique du Nord existait sur ce site même. Non seulement a-t-il eu un passé sombre et salace, mais plusieurs de ses bâtiments et ses rues sont dits être hantés.
Reportons-nous dans le temps et vivons Montréal à l’époque folle où elle était une « ville grande ouverte » ! Découvrons une ère quand les bordels, tripots et théâtres burlesques longeaient chaque rue et la corruption de toutes sortes régnait. Les visiteurs, guidés par un acteur et raconteur professionnel, écouteront des histoires tordues, et visiteront les sites réputés hantés où des fantômes ont été vus.
Écoutez des contes sur Montréal, transformée d’une colonie strictement religieuse à Vice-ville, et comment le clergé a essayé de l’arrêter. Visitez une des rues fantômes de Montréal où la paranormalité est reconnue pour déranger les touristes du quartier. Apprenez l’histoire de son Quartier rouge et comment la prohibition força des millions de visiteurs en quête de plaisir à s’y ruer de partout en Amérique du Nord.
Découvrez un hôtel hanté où les clients vivent, pendant la nuit, des dérangements étranges crus être liés à plusieurs meurtres des années 1980. Les rumeurs courent que plusieurs théâtres, cinémas et salles de spectacles dans le Quartier des spectacles sont hantés. Apprenez sur les esprits qui occupent ces lieux, comme celui d’une apparition affreuse qui rôderait dans le sous-sol du Monument-National, autrefois le site d’un musée de cire victorien dérangé — l’Eden musée.
Faites connaissance des personnages notoires de l’époque, tels que la voleuse de banque Monica la mitraille, la reine burlesque Lili St.Cyr, le propriétaire de bordel Marcel Les-Dents-en-Or et le tueur en série, le Dr Thomas Neill Cream, le plus malfamé des diplômés de McGill.
Apprenez pourquoi l’Armée canadienne demanda que le Quartier rouge fût fermé pendant la Seconde Guerre mondiale, et pourquoi le maire Jean Drapeau et le chef de police Pax Plante essayèrent d’assainir le quartier répugnant. Découvrez comment les raids de lupanars, les batailles juridiques contre la corruption, la démolition de pâtés de maisons entiers et les changements de noms du quartier créèrent le Quartier des spectacles, la nouvelle zone scintillante du divertissement de Montréal. Bien que les responsables aient tenté d’effacer l’histoire du quartier avec sa salacité, ses fantômes eux demeurent toujours.
La visite du Red Light hanté va certainement plaire aux chasseurs de fantômes, aux férus d’histoire, aux mordus d’Halloween et à ceux qui aiment le paranormal. Les dates prochaines en français ont été fixées:
Vendredi 14 octobre       20h00   Le Red Light hanté
Samedi 15 octobre        20h00   Le Red Light hanté
Dimanche 16 octobre     20h00   Le Red Light hanté
Vendredi 21 octobre       20h00   Le Red Light hanté
Samedi 22 octobre        20h00   Le Red Light hanté
Dimanche 23 octobre    20h00   Le Red Light hanté
Vendredi 28 octobre      20h00   Le Red Light hanté
Samedi 29 octobre        20h00    Le Red Light hanté
Dimanche 30 octobre   20h00   Le Red Light hanté
Lundi 31 octobre          20h00    Le Red Light hanté
Pour vos billets, merci de voir l’onglet Circuits 2016.
Si le Centre-ville hanté est actuellement en révision pour être traduit, c’est toujours possible de faire des visites privées de 10 personnes et plus (en anglais seulement pour l’instant). Le Mont-Royal et le Griffintown hantés sont toujours disponibles pour les visites privées, en anglais comme en français, selon la disponibilité.
Enfin, nous invitons les clients qui font les visites d’écrire un commentaire sur notre page Tripadvisor, ce qui est très utile pour la promotion des visites de Montréal hanté.

Et pour ceux qui lisent le blogue, merci de vous abonner à notre liste d’envoi afin de recevoir une nouvelle histoire de fantôme sur Montréal chaque 13e jour du mois.

À venir le 13 novembre : Le fantôme de l’Avenue de l’Esplanade. Un des endroits les plus populaires à Montréal pour voir un fantôme est sur la pente est du parc Jeanne-Mance, devant l’Avenue de l’Esplanade. Ce n’est pas rare d’y trouver des gens avec leurs chaises de jardin durant les mois d’été, assis là en l’attendant. Il y a eu plusieurs rapports, certains même récents, au sujet de l’apparition fantomale d’un soldat mystérieux vêtu d’un vieil uniforme, et qui clopine dans le coin. Les témoins disent qu’il monte des escaliers de bois à l’aide d’une canne, et qu’il entre dans l’une des maisons du sud ombreux de l’Avenue de l’Esplanade. Qui est ce mystérieux fantôme et pourquoi hante-il cet endroit ?

Donovan King est historien, professeur et acteur professionnel. Fondateur de Montréal Hanté, il coordonne ses talents pour créer les meilleures histoires de fantômes possibles, que ce soit dans la qualité rédactionnelle ou dans la performance théâtrale. Donovan King détient un DEC en Interprétation théâtrale (Collège John Abbot), un Baccalauréat en arts appliqués (Arts dramatiques en éducation, Université Concordia), un Baccalauréat en éducation (Enseignement de l’histoire et de l’anglais, Université McGill) et une Maîtrise en arts appliqués (Études théâtrales, Université de Calgary).

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