Vous cherchez un événement Halloween à Montréal en 2024? Montréal hanté propose des promenades fantômes, des enquêtes paranormales, des tournées des bars hantés et bien plus encore !
Bienvenue au cent troisième volet du blogue de Montréal hanté !
Avec plus de 500 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois !
Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs de bureau et en bas pour les appareils mobiles) si vous souhaitez le recevoir tous les mois le 13 ! Le blog est publié en anglais et en français !
Alors que nous entrons dans le printemps, Montréal hanté se prépare pour une toute nouvelle saison de visites fantômes et d’expériences hantées !
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Au cours de cette promenade, nous expérimenterons également la réalité augmentée pour ressusciter des sites hantés profanés, notamment l’église St. Ann et le cimetière Black Rock Famine !
Nous proposons également notre tournée des bars hantés tous les dimanches à 15h en anglais. Les visites en français ont lieu le dernier dimanche de chaque mois à 16h.
Les visites privées pour toutes nos expériences (y compris les visites en plein air) peuvent être réservées à tout moment en fonction de la disponibilité de nos acteurs. Les clients peuvent demander n’importe quelle date, heure, langue et visite d’exploitation. Ces visites commencent à 215 $ pour de petits groupes jusqu’à 7 personnes. Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour plus d’informations sur la façon de réserver une visite privée !
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Nous avons également une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par les chèques-cadeaux et les produits de l’entreprise. Plus de détails sont ci-dessous dans notre section Nouvelles de la société !
Ce mois-ci, nous examinons l’Auberge Saint-Gabriel, un lieu de prédilection du Vieux-Montréal qui a également la réputation d’être hanté. Alors que la rumeur court qu’une petite fille et son grand-père seraient morts dans un incendie controversé, Montréal hanté se penche sur l’histoire réelle qui se cache derrière cette légende.
Recherche hantée
L’Auberge Saint-Gabriel est un bâtiment pittoresque en pierre situé au cœur du Vieux-Montréal. Elle possède un charme d’antan et constitue une attraction populaire pour les touristes et les habitants de la région.
Le bâtiment fut construit en 1688 par un soldat français à la retraite, Étienne Truteau, qui en fit sa résidence. Au siècle suivant, Richard Dulong y ouvrit l’Auberge Saint-Gabriel, qui devint l’auberge la plus légendaire de la ville.
Aujourd’hui, le bâtiment abrite un restaurant chic, plusieurs salles à manger et même un bar clandestin. Cependant, l’auberge serait également hantée. Des sons d’un piano spectral à l’esprit d’une petite fille qui aurait brûlé vive lors d’un incendie, l’Auberge Saint-Gabriel est considérée comme un foyer d’activité paranormale. La fillette fantomatique, portant une robe de couleur bleue royale, aurait été aperçue et son rire entendu à de nombreuses reprises.
Un autre fait d’armes, selon son site internet, est que l’Auberge Saint-Gabriel fut la première auberge qui ouvrit ses portes en Amérique du Nord. Le site internet explique que l’auberge a reçu « le premier permis de vente d’alcool du pays, le 4 mars 1754. »
Cette affirmation est largement diffusée en ligne et même le site internet touristique Bonjour Québec clame : « La plus ancienne auberge d’Amérique du Nord et la première à avoir obtenu un permis de vente d’alcool sous le régime britannique, l’Auberge Saint-Gabriel, dans le Vieux-Montréal, propose une cuisine raffinée enveloppée d’élégance, de charme et de 300 ans d’histoire ».
De telles revendications historiques sont sans aucun doute bonnes pour les affaires.
Toutefois, étant donné que la colonisation européenne de l’île de la Tortue (l’actuelle Amérique du Nord) a commencé principalement dans les années 1500, on peut se demander s’il n’existait réellement pas d’auberges avant 1754.
Les recherches historiques révèlent qu’il y avait effectivement des auberges un peu partout, et ce, dès les premiers temps de la colonisation. Par exemple, le 19 septembre 1648, le Conseil de la Nouvelle-France accorda à Jacques Boisdon la permission d’exploiter une auberge à l’adresse 20, Côte de la Fabrique à Québec. Aujourd’hui, une plaque historique indique que Boisdon est « le premier aubergiste de Québec, 1648 ».
En outre, il existait de nombreuses autres auberges ailleurs sur le continent. Par exemple, dans le Massachusetts, le Colonial Inn à Concord a ouvert ses portes en 1716.
Un autre point important est le fait que les Britanniques n’ont pas gouverné Montréal avant sa capitulation en 1760. Ils n’auraient donc pas pu accorder de licence de vente d’alcool en 1754.
Si la réputation de l’Auberge Saint-Gabriel d’être la plus ancienne auberge d’Amérique du Nord est fausse, il est possible que les diverses affirmations selon lesquelles une petite fille la hanterait soient tout aussi infondées.
Il est indéniable que l’Auberge Saint-Gabriel possède une réputation de lieu hanté. Elle a fait l’objet de dizaines de reportages et est mentionnée sur plusieurs sites internet, la plupart d’entre eux affirmant que le fantôme d’une petite fille hante l’établissement.
Dans un article du Exemplore intitulé « 13 Most Haunted Restaurants in the World”, l’autrice Cristina Vanthulupdated a déclaré que l’Auberge Saint-Gabriel arrivait en septième position sur la liste. Elle écrit : « De nombreuses histoires de fantômes ont circulé entre les murs de l’Auberge Saint-Gabriel. La légende persistante veut qu’une enfant ait été brûlée dans un incendie et qu’elle erre toujours dans le restaurant. On peut l’entendre de temps en temps jouer du piano. »
En 2017, le Global News a couvert ces manifestations spectrales. Le journaliste Matt Grillo a déclaré : « Certains initiés nous disent qu’il y a le fantôme d’une petite fille qui a été pratiquement brûlée dans un incendie et qu’on peut l’entendre jouer du piano de temps en temps. »
Le magazine Canadian Rail Vacations recommande également de manger à l’Auberge Saint-Gabriel dans le cadre d’un voyage en train effrayant à travers le Canada qui visite certains des endroits les plus hantés du pays. Ce voyage en train invite également les clients à prendre part aux meilleures expériences fantomatiques canadiennes (y compris notre tournée des pubs hantés !).
En ce qui concerne l’Auberge Saint-Gabriel, l’auteur Brianne Byiers déclare : « Une petite fille, qui serait morte dans un incendie au XIXe siècle, est le plus célèbre de ses fantômes, et a été vue au dernier étage ».
Cependant, la version la plus détaillée de l’histoire est celle du journaliste étudiant Alex Hutchins. Il a écrit un article intitulé “A glimpse of our haunted history” pour le Concordian le 30 octobre 2018 où il identifie l’influent négociant en fourrures Joseph Frobisher comme responsable de l’incendie.
Hutchins a écrit :
« L’histoire la plus remarquable est celle de Joseph Frobisher, un riche homme d’affaires spécialisé dans la traite des fourrures, qui acquit l’établissement en 1809. Frobisher avait besoin de son entreprise pour survivre à l’hiver jusqu’au printemps et à l’arrivée des touristes européens venant acheter sa fourrure. Frobisher ordonna au pyromane du quartier d’incendier l’établissement de son concurrent, et malgré le fait qu’il ait spécifié que le pyromane devait s’assurer qu’il n’y avait personne dans le bâtiment, 12 ouvriers périrent dans les flammes ».
Hutchins poursuit :
« L’incendiaire a supplié Frobisher de lui donner de l’argent pour fuir la ville, et bien qu’il ait accepté, lorsque Frobisher fouilla dans son tiroir pour récupérer de l’argent, il sortit un couteau et poignarda l’incendiaire à mort. Au cours de leur altercation, la sacoche de l’incendiaire, qui contenait des explosifs, tomba dans le feu, et bientôt l’établissement tout entier s’embrasa. »
Il a ajouté :
« Debout dans la rue, Frobisher pleurait d’horreur alors que son établissement était la proie des flammes, mais ce n’était pas par crainte de perdre son entreprise. Sa fille de six ans était toujours coincée au deuxième étage, en pleine leçon de piano avec son grand-père. Une petite lueur d’espoir apparut lorsque Frobisher vit son père essayer de hisser sa fille jusqu’à une fenêtre pour la faire sortir de la maison. Cependant, lorsque la fenêtre fut ouverte, l’apport d’oxygène alimenta le feu et Frobisher vit sa fille et son père se faire incinérer vivants. Un an plus tard, Frobisher mourut de nostalgie, un terme alors utilisé pour décrire les cas où les gens mouraient spéculativement soit de deuil, soit de peur, soit par suicide. »
Hutchins conclut :
« En plus des innombrables incendies inexplicables qui ont eu lieu depuis à l’Auberge St-Gabriel, le personnel actuel a rapporté avoir entendu le son d’un piano et le rire occasionnel d’un enfant. »
Les légendes et les histoires de fantômes ont souvent un arrière-plan trouble et il vaut donc la peine de les étudier en profondeur. Les auteurs de ces récits ont-ils emprunté une licence poétique ou l’histoire hantée est-elle basée sur des faits ?
Dans le cas de l’Auberge St-Gabriel, une plongée dans son histoire s’impose. Y a-t-il eu des incendies ? En quelles années Joseph Frobisher a-t-il vécu sur le site ? Existe-t-il des preuves historiques qu’il était responsable d’incendies criminels ?
Tout d’abord, Joseph Frobisher a acquis la propriété en 1777. Leur maison ne représentait qu’une partie d’un ensemble immobilier comprenant des bureaux, des magasins et des entrepôts pour le commerce des fourrures.
En 1779, à l’âge de 38 ans, Frobisher épousa une jeune fille de seize ans, Charlotte Jobert. Elle était la fille d’un éminent chirurgien qui consentit au mariage. Douze enfants naquirent de cette union, mais seuls trois survécurent jusqu’à l’âge adulte.
Étant donné que, selon Hutchins, « Frobisher mourut de nostalgie » un an après la mort violente de sa fille, l’incendie aurait dû avoir lieu en 1809. Il convient de noter que Joseph Frobisher est mort en 1810 — de causes naturelles.
Les archives indiquent que le seul incendie sur le site remonte à 1768, alors qu’un certain Sabrevois de Bleury y résidait. Cela laisse supposer que la durée de vie de l’auberge de 1754 fut très courte.
Après l’incendie, il fit appel au maçon Jean-Baptiste Coquillard pour effectuer des réparations et installer un mur coupe-feu entre deux des bâtiments.
Si le seul incendie du bâtiment a eu lieu en 1768, il s’est donc écoulé onze ans avant que Frobisher ne s’y installe. Il ne s’était pas encore marié et n’avait pas encore d’enfants. Ces faits suggèrent que l’histoire est probablement fausse.
De plus, Joseph Frobisher faisait partie de l’élite de la ville.
S’il avait été pyromane, pourquoi n’a-t-il pas été condamné ? Pourquoi n’existe-t-il aucune trace historique de ces affirmations ? D’où vient cette histoire ?
Joseph Frobisher naquit en Angleterre à Halifax, dans le Yorkshire, en 1748. Il arriva à Montréal vers 1763 avec son frère Benjamin. Ils commencèrent à travailler dans le commerce des fourrures et à fréquenter d’autres riches marchands comme James McGill et Simon McTavish.
Comme leurs pairs, les frères Frobisher s’allièrent à d’importantes familles francophones afin de consolider leur emprise sur le commerce des fourrures. Avant la colonisation britannique, cette activité était pratiquée avec beaucoup de profit pendant la période coloniale de la « Nouvelle-France ».
En 1775, les frères Frobisher participèrent à la fondation de la Compagnie du Nord-Ouest, rivale de la Compagnie de la Baie d’Hudson dans le lucratif commerce des fourrures. Les membres de cette compagnie d’élite tendaient à s’enrichir grâce à leurs diverses transactions commerciales.
En 1785, Joseph Frobisher fit l’acquisition de plusieurs terrains dans le Faubourg Saint-Antoine où il construisit sa luxueuse résidence de campagne « Beaver Hall ».
Cette année-là, les frères Frobisher, James McGill et seize autres fondateurs de la compagnie du Nord-Ouest établirent le Beaver Club. Pour être membre, il faut avoir travaillé au moins un hiver dans le commerce des fourrures à l’extérieur de Montréal. Le club se réunissait à l’occasion pour organiser des fêtes débridées au Beaver Hall et à d’autres endroits de la ville. Lors de ces rassemblements, les hommes entonnaient des chansons de voyageurs, reconstituaient de dangereuses aventures en canoë et adoptaient des comportements turbulents, notamment en cassant des bouteilles et des verres.
Les règles et les valeurs sociales du club révèlent les fondements racistes du groupe — ses membres étaient exclusivement blancs et masculins. Il convient également de noter que nombre d’entre eux étaient propriétaires d’esclaves ou soutenaient la traite des esclaves.
En 1798, Joseph Frobisher se retira de la compagnie du Nord-Ouest et, deux ans plus tard, il vendit ses droits au baron de la fourrure Simon McTavish. Il passa les douze années suivantes à faire des investissements et à recevoir l’élite de la ville dans ses maisons, Beaver Hall et l’actuelle Auberge Saint-Gabriel. Frobisher s’impliqua également en politique en tant que député de Montréal-Est de 1792 à 1796, dans le Bas-Canada.
En 1800, Frobisher, qui détenait le grade de capitaine dans la milice britannique de Montréal, fut promu major dans le 1er bataillon. Il obtint également de nombreuses commissions, dont la responsabilité de la démolition des anciennes fortifications de Montréal en 1802.
Joseph Frobisher mourut de causes naturelles le 12 septembre 1810, à l’âge de 62 ans à Beaver Hall. Son corps fut inhumé à la cathédrale Christ Church de la rue Notre-Dame, qui a depuis été démolie. Par ailleurs, son bien-aimé Beaver Hall a brûlé en 1847.
Pour en revenir à l’affirmation selon laquelle Joseph Frobisher aurait engagé un pyromane pour détruire l’entrepôt d’un concurrent en 1809, il n’existe tout simplement aucune preuve de la véracité de cette affirmation. Tout d’abord, il s’était retiré du commerce des fourrures en 1798. En outre, les grands-pères de la fille de Frobisher qui auraient brûlé à mort n’étaient pas en vie en 1809. Joseph Frobisher Sr mourut en 1763 et le chirurgien Jean-Baptiste Joubert en 1798. Aucun d’entre eux n’aurait donc pu lui donner une leçon de piano le jour de l’incendie présumé en 1809.
En conclusion, bien que l’Auberge Saint Gabriel semble hantée, il n’y a pas de preuves historiques qui confirment la légende d’une fille et de son grand-père brûlés vifs. Tout comme sa prétention d’être la plus ancienne auberge d’Amérique du Nord, l’histoire de fantômes est probablement fictive.
Cela dit, l’Auberge Saint Gabriel mérite tout de même une visite ! Ce bel établissement vous garantit des vibrations effrayantes, un excellent menu et une hospitalité professionnelle !
Par ailleurs, d’autres activités paranormales existent à l’Auberge, mais elles dépassent le cadre de ce billet. Nous vous invitons à consulter la deuxième partie de ce blogue pour en savoir plus sur ces phénomènes !
Nouvelles de la société
Montréal hanté se prépare pour une toute nouvelle saison de visites fantômes et d’expériences hantées pour la saison 2024 !
Notre première tournée extérieure est la marche spéciale Irish Famine in Montreal le samedi 16 mars à 13h (en anglais) ! Offerte seulement deux fois par année, cette tournée plonge dans les fantômes de la famine irlandaise à Montréal ! Nous expérimentons également la réalité augmentée et les invités seront invités à télécharger une application iPhone ou à voir les sites démolis via une tablette !
Les sites profanés de la famine irlandaise incluent l’église Saint Ann et le cimetière de Black Rock Famine ! Nous souhaitons que les retours du public puissent déterminer quels autres sites historiques devraient être ressuscités en réalité augmentée !
Notre tournée de bars hantés est proposée les dimanches à 15h en anglais. Pour les visites en français, celles-ci ont lieu le dernier dimanche de chaque mois à 16h.
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À venir le 13 avril : Gargouilles et figures grotesques de Montréal
Surplombant le paysage urbain, Montréal abrite des centaines de gargouilles et de figures grotesques sculptées dans l’architecture de divers bâtiments anciens et d’églises. Les sculpteurs auraient créé des gargouilles pour drainer l’eau et éloigner les mauvais esprits, une tradition qui remonte à l’Europe médiévale. Les autres figures grotesques sont des créatures de pierre similaires, mais dépourvues de tuyauterie. Certaines légendes affirment que les gargouilles peuvent communiquer entre elles lorsque la pluie coule de leur bouche. D’autres mythes affirment que les gargouilles et les grotesques s’animent parfois la nuit. Les gargouilles de Montréal sont entourées de mystère et une légende locale datant de la fin du XIXe siècle met en lumière l’une de leurs folies après le coucher du soleil.
Auteur :
Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.
Traductrice :
Claude Chevalot détient une maîtrise en linguistique appliquée de l’Université Mcgill. Elle est rédactrice, réviseure et traductrice. Depuis plus de 15 ans, elle se consacre presque exclusivement à la traduction littéraire et à la traduction de textes sur l’art actuel et contemporain.
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