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Bienvenue à la 75ème édition du blogue de Montréal hanté !

Avec plus de 450 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois !

Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs et en bas pour les appareils mobiles si vous souhaitez le recevoir tous les 13 du mois)!

La saison d’Halloween étant derrière nous, Montréal hanté passe en mode hiver en reprenant notre tournée des bars hantés !

Offert tous les dimanches à 15 h en anglais et le dernier dimanche du mois à 16 h en français, la tournée des bars hanté est une excellente façon de savourer des spiritueux avec un esprit! Plus de détails sont ci-dessous dans notre section Nouvelles de la société !

Nous proposons également nos autres promenades fantômes et enquêtes paranormales sous forme de visites privées, si le temps le permet :

La visite du centre-ville hanté

La visite de Mont-Royal hanté

La visite de Griffintown hanté

Enquête sur le paranormal dans le vieux cimetière Sainte-Antoine

Nous proposons également notre visite virtuelle des fantômes sur demande !

Vous voulez offrir une expérience hantée en cette période des Fêtes? Vous pouvez maintenant commander un chèque-cadeau Montréal hanté sur notre site Web. Ils sont échangeables via Eventbrite pour n’importe laquelle de nos expériences en personne ou virtuelles. Il n’y a pas de date d’expiration.

Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Vous trouverez plus de détails ci-dessous dans notre section Nouvelles de la société!

Ce mois-ci, nous examinons le quai de la Tour de l’Horloge, une destination touristique du Vieux-Port de Montréal où les visiteurs découvrent parfois des empreintes humides effrayantes et paranormales qui défient l’évaporation même les jours les plus chauds et les plus ensoleillés !

Recherche hantée

Le quai de l’Horloge est une destination touristique populaire dans le Vieux-Port de Montréal, surtout depuis l’installation d’une plage urbaine en 2012. Surplombant le courant mortel de Sainte-Marie, c’est un endroit idéal pour passer un après-midi ensoleillé en toute sécurité sur le rivage. Cependant, plusieurs personnes ont repéré des traces de pieds mouillés sur le quai, même les jours les plus chauds où l’eau s’évapore très vite. Alors que le soleil tape sur la chaussée, les empreintes humides restent, sans s’évaporer, déconcertant les touristes qui les observent. Ces empreintes paranormales pourraient-elles être liées à une catastrophe maritime survenue dans le passé lointain de la ville ?

L’île de Montréal/Tiohtià:ke accueille des installations maritimes et portuaires depuis que les ancêtres de l’actuel peuple Kanien’kehá ka (Mohawk) l’ont colonisée, il y a plus de 8000 ans. L’île étant entourée de rapides, il fut nécessaire d’établir des zones d’accostage pour décharger les canots afin de transporter les marchandises sur ces eaux dangereuses.

Lorsque de la colonisation française en 1642, les installations portuaires étaient très rudimentaires. Des quais en bois étaient aménagés le long du rivage, mais ne pouvaient servir de port aux plus gros navires. Pour pallier cette situation, de plus petites barques étaient mises à l’eau pour amener passagers et marchandises sur le rivage.

Lorsque la ville capitula devant les Britanniques en 1760, des plans furent élaborés pour une expansion majeure du port. En 1830, la Commission du havre de Montréal se lançait dans la mise en œuvre d’un plan de 20 ans visant à développer un port de classe mondiale où les grands navires pourraient accoster sur les divers quais s’avançant dans l’eau.

Des bateaux vapeur à aubes commencèrent à assurer le service de transport de passagers entre Montréal et Québec. Le quai Victoria de Montréal fut utilisé pour l’embarquement et le débarquement des passagers.

À la suite de la Première Guerre mondiale, l’ingénieur montréalais Paul Leclaire conçu la Tour de l’horloge. Elle fut construite entre 1919 et 1922. D’une hauteur impressionnante de quarante-cinq mètres, elle marque l’entrée du port et sert également de monument commémoratif aux marins disparus en mer en temps de guerre. Dès son achèvement, le quai fut rebaptisé « le quai de la Tour de l’Horloge ».

Toujours très prisé des touristes, qui peuvent atteindre le sommet par un escalier jusqu’à un pont d’observation offrant une vue imprenable sur le fleuve, le site fut amélioré en 2012 avec l’ajout d’une plage urbaine. Si la baignade est interdite en raison des courants mortels, les visiteurs peuvent profiter d’une plage de sable et se détendre sous des parasols bleus.

Un touriste américain nommé Billy Yzereef visita la plage de la Tour de l’Horloge en juillet 2021 et fut impressionné :

« C’est un endroit idéal pour passer l’après-midi à bronzer tout en regardant les bateaux sur la rivière ! La seule chose bizarre était une série d’empreintes de pas humides sur le quai que j’ai remarquée en approchant de la plage. Il faisait très chaud et je savais que la baignade était interdite, je me suis donc demandé d’où elles venaient. »

Yzereef poursuit :

« Ce qui était encore plus étrange, c’est que les mêmes empreintes étaient toujours là après l’après-midi passée à me prélasser sur la plage. J’ai essayé d’en éponger une avec ma serviette, mais elle a réapparu quelques secondes plus tard. »

Yzereef n’est que l’un des nombreux visiteurs qui, au fil des ans, ont repéré les empreintes humides sur le quai de l’Horloge, ce qui donna lieu à des spéculations sur l’existence d’un phénomène paranormal.

Après avoir entendu parler de ce mystère, une médium basée à Montréal décida de visiter le quai pour voir si elle pouvait déterminer l’origine de cette manifestation.

Après de nombreuses interrogations sur le site et une intense méditation, une date lui vient à l’esprit : le samedi 27 juin 1857.

Selon la Gazette de Montréal :

“La scène sur le rivage à Montréal ce samedi matin était horrible. Douze petits enfants gisaient, blottis dans la mort, sur le pont du bateau à vapeur Napoléon. À leurs côtés se trouvaient les corps d’un jeune homme, d’une adolescente et de deux femmes ‘usées par le labeur du monde, des mères de fortune’. »

La veille, la pire catastrophe maritime de l’histoire du pays s’était produite. Plus de 250 personnes, pour la plupart des immigrants écossais, avaient péri en amont de la ville de Québec, à Cap-Rouge.

Leur voyage avait commencé le 18 mai lorsqu’ils embarquèrent sur le John McKenzie à Greenock, en Écosse. Plus de 330 immigrants qualifiés, dont des mécaniciens, des fermiers, des tisserands et d’autres professionnels, se dirigeaient vers Québec et plus loin. Accompagnés de leurs familles, ces immigrants espéraient refaire leur vie de l’autre côté de l’océan Atlantique.

Après un voyage fastidieux, le John McKenzie arriva à Québec le 25 juin. Les passagers débarquèrent et se logèrent pour la nuit.

Le lendemain, environ 250 des immigrants écossais montèrent à bord du vapeur à aubes le Montréal à 16 heures, avec pour destination la ville de Montréal, en amont de la rivière. D’autres restèrent à Québec ou prirent le train pour Montréal.

Le Montréal quitta à l’heure prévue avec le capitaine J.C. Rudolph à la barre et 300 passagers. Environ une heure plus tard, Rudolph repéra le vapeur Napoléon devant lui à Cap-Rouge. Même si le Montréal était un vieux navire qui avait déjà connu des incendies de moteur, Rudolph ordonna à l’équipage d’ajouter du carburant dans les chaudières pour tenter de dépasser le Napoléon. Ce genre de course n’était pas rare pour la bravade et pour économiser du temps et de l’argent à la compagnie.

La salle des machines du Montréal surchauffa dangereusement et deux petits incendies se déclarèrent. Un membre d’équipage les éteignit avec un seau d’eau, mais, en quelques secondes, un troisième foyer prit feu, beaucoup plus mortel que les deux premiers.

En effet, en quelques minutes, le navire tout entier fut la proie des flammes.

Le capitaine Rudolph tenta de diriger le navire vers la rive pour donner à ses passagers une meilleure chance de survie. Cependant, le navire heurta un rocher à environ 250 mètres de la rive. Le Montréal commença à se disloquer alors que le brasier faisait rage.

Les passagers commencèrent à se jeter dans les eaux profondes et rapides, beaucoup d’entre eux étaient la proie des flammes. Comme la plupart d’entre eux ne savaient pas nager, ils étaient condamnés à se noyer dans les remous du fleuve Saint-Laurent. Certains furent même été tués, frappés par des morceaux de bois jetés par-dessus bord dans l’espoir de leur donner de quoi s’accrocher une bouée de sauvetage dans le fleuve.

Le Napoléon fit immédiatement demi-tour et essaya de sauver autant de passagers que possible en lançant des cordes et en mettant à l’eau son canot de sauvetage.

Une femme originaire d’Édimbourg, Margaret Bloomfield, réussi à s’accrocher d’une main à un morceau de corde. Au cours de l’incendie, elle avait perdu deux de ses enfants, âgés de onze et cinq ans. Cependant, elle put également sauver les deux autres, âgés de un et neuf ans.

Elle réussi à maintenir l’une de ses filles hors de l’eau de l’autre main et utilisa ses dents pour s’accrocher aux vêtements de son autre enfant. Selon la Gazette de Montréal : « La charge était si lourde que deux de ses dents ont cédé et ont été perdues, mais elle a quand même conservé sa prise ».

Au total, plus de 250 personnes se noyèrent et environ 50 autres furent secourues par le Napoléon.

Pendant ce temps, le capitaine Rudolph nagea jusqu’à un autre bateau à vapeur, l’Alliance, qui le secouru. L’Alliance recueilli également des dizaines de cadavres gonflés flottants dans le fleuve Saint-Laurent près de Cap-Rouge, dont des hommes, des femmes et des enfants.

Si le cimetière Mont Hermon, près de Québec, reçu la plupart des corps pour l’inhumation, le cimetière Mont-Royal, à Montréal, fit aussi don d’une parcelle pour enterrer plusieurs victimes du naufrage du Montréal.

Le propriétaire du Montréal, John Wilson, fit l’objet d’un examen minutieux à la suite de la tragédie. Plus tôt dans la saison, les assureurs du vapeur l’avaient condamné et avaient refusé de continuer à l’assurer. Avec un long historique d’incendies de chaudières, les assureurs avaient tout simplement jugé que le bateau à vapeur déglingué n’était pas en état de naviguer.

Cependant, John Wilson continua à lui faire effectuer des trajets quotidiens entre Québec et Montréal.

Les procureurs intentèrent un procès à l’imprudent capitaine Rudolph, mais le juge finit par l’acquitter.

Un an plus tard, il était de retour sur le fleuve, bien qu’il ait causé la mort de bon nombre de personnes en prenant la décision insensée de tenter de dépasser le Napoléon à bord de son navire déglingué, le Montréal.

La plupart des émigrants écossais qui survécurent rentrèrent chez eux en Écosse, des êtres brisés dont les rêves avaient été détruits. Les familles étaient ruinées et les survivants étaient anéantis.

Les empreintes humides et paranormales que l’on retrouve si souvent sur la Tour du quai de l’Horloge sont-elles liées à cette catastrophe et tragédie maritime ? Cela vaut certainement la peine de poursuivre l’enquête !

Nouvelles de la société

La saison d’Halloween étant derrière nous, Montréal hanté passe en mode hiver en redémarrant notre tournée des bars hantée !

Offert tous les dimanches à 15 h en anglais et le dernier dimanche du mois à 16 h en français, la tournée des bars hantée est une excellente façon de savourer des spiritueux avec un esprit!

À partir du pub McKibbin’s sur la rue Bishop, les invités entendront certaines des histoires de fantômes les plus infâmes de Montréal tout en dégustant un verre dans trois pubs hantés !

Conçus pour l’hiver, les pubs sont chacun à moins de 5 minutes à pied pour assurer aux clients de rester au chaud !

Nous proposons également nos autres promenades fantômes et enquêtes paranormales sous forme de visites privées, si le temps le permet :

La visite du centre-ville hanté

La visite de Mont-Royal hanté

La visite de Griffintown hanté

Enquête sur le paranormal dans le vieux cimetière Sainte-Antoine

Pour les visites privées, les clients peuvent demander la date, l’heure, la langue et le mode opératoire de leur choix. Ces visites sont basées sur la disponibilité de nos acteurs et commencent à 170 $ pour les petits groupes de 7 personnes maximum.

Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour plus d’informations sur la façon de réserver une visite privée !

Nous proposons également notre visite virtuelle des fantômes sur demande !

Veuillez passer le mot à ceux qui pourraient être intéressés par une expérience de Montréal hanté et si vous souhaitez offrir à quelqu’un une expérience hantée en cadeau pour les vacances, vous le pouvez maintenant. Les chèques-cadeaux de Montréal hanté sont maintenant disponibles sur notre site Web et échangeables via Eventbrite pour l’un de nos événements en personne ou virtuels (sans date d’expiration).

Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Nous vendons des t-shirts, des aimants, des sweat-shirts (pour les nuits d’automne et d’hiver hantées) et des tasses avec le logo de Montréal hanté et les images de notre tournée.

Les achats peuvent être commandés sur notre boutique en ligne : shop.hauntedmontreal.com

Montréal hanté tient à remercier tous nos clients qui ont participé à une marche fantôme, une tournée des pubs hantés, une enquête paranormale ou un événement virtuel pendant la saison 2020 – 2021!

Si l’expérience vous a plu, nous vous encourageons à rédiger une critique sur notre page Tripadvisor, ce qui aidera Montréal hanté à commercialiser ses tournées.

Enfin, si vous souhaitez recevoir le blogue de Montréal hanté le 13 de chaque mois, veuillez vous inscrire à notre liste de diffusion.

À venir le 13 décembre : Piscine secrète de Montréal

Perché sur les pentes de la montagne se trouve une piscine mystérieuse et abandonnée. Les autorités de l’ancien Royal Victoria Hospital l’ont construit dans les années 1960, prétendument pour permettre aux infirmières de s’y baigner. Depuis sa construction, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il aurait été construit pour cacher les enfants enterrés sur le site. Il s’agirait de victimes autochtones de l’Institut Allan Memorial situé à proximité. Connue sous le nom de « Piscine secrète de Montréal », elle a été fermée à la suite de la noyade d’un homme en 2013. Aujourd’hui, la piscine est effrayante, décrépite – et certains disent hantée !

Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.

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