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Bienvenue au vingt-troisième article du blogue de Montréal hanté ! Nos articles paraissent les 13 de chaque mois. Dans l’édition de mars 2017, nous focalisons notre recherche sur l’ancien hôpital général de Montréal, aujourd’hui une résidence pour personnes âgées supposément hantée. Montréal hanté offrira toujours des visites guidées en mai 2017. Nous planifions également une Jane’s Walk sur l’activité paranormale dans le quartier chinois.

RECHERCHE DU PARANORMAL

Des centaines de personnes âgées vivent dans un grand bâtiment délabré qui sied à l’angle des rues René-Lévesque et Saint-Dominique. Autrefois l’hôpital général de Montréal, le bâtiment porte aujourd’hui le nom de CHSLD Paul-Émile-Léger, une maison subventionnée par le gouvernement dans le nord-est du quartier chinois de Montréal.
Selon des sources diverses d’étranges manifestations, peut-être même paranormales, n’y sont pas rares. Des visions et des pensées troublantes semblent fuser de nulle part. Certains ont rapporté des hallucinations. Il y a aussi des visions d’une femme spectrale vêtue d’une robe et d’un chapeau anciens, sans mentionner l’apparition mystérieuse qui a été vue assise sur le toit élevé, regardant les gens sur la rue en bas.
Ces phénomènes pourraient-ils être liés au site de l’hôpital général de Montréal, dont l’activité s’étendit de 1822 à 1953, ou seraient-ils en lien avec le scandal des agressions qui secoua l’établissement au cours des années 1990 quand c’était encore l’hôpital Saint-Charles-Borromée ?
Un homme — qui veut rester anonyme — nous confia qu’il vécut une étrange expérience dans le vieil hôpital général au début des années 1990. Il dit : « À l’époque, mon oncle avait dû être placé dans un établissement de soins à longue durée dû à une perte de maitrise de son corps et de son esprit. Il venait d’avoir 81 ans. Son médecin avait recommandé l’hôpital Saint-Charles-Borromé, qui était en somme un foyer pour l’âge d’or dans l’ancien hôpital général de Montréal. L’endroit était idéal. Dans ce temps-là, je vivais au centre-ville, donc je pouvais le visiter presqu’à tous les jours. »
Il continua : « Mon oncle et moi avions toujours été proches. En fait, il a aidé ma mère à m’élever après que mon père avait abandonné la famille quand j’étais nourrisson. On l’a placé, à contrecoeur, dans un établissement de soins de longue durée, sans qu’il s’en plaignît. Toujours optimiste, il avait suggéré qu’il se ferait peut-être de nouveaux amis. »
Le neveu visitait son oncle tous les jours, et après quelques semaines il remarqua un comportement étrange. C’était comme si son oncle fuyait ou tentait de cacher quelque chose. L’homme n’était pas certain si c’était relié à la détérioration mentale ou à autre chose.
Selon le neveu : « C’était bizarre. Quand je lui demandais s’il avait rencontré quelqu’un d’intéressant, il se taisait. Et quand je lui demandais à propos des autres résidents et du personnel, il haussait les épaules et n’en disait rien, ce qui n’était pas comme lui, plus jeune. J’attribuais ça à la démence ; puis, un jour, de nulle part, il m’a sorti qu’une femme le visitait la nuit. Il me l’a décrite comme vêtue d’un chapeau blanc et d’une sorte de robe ancienne avec des manches bouffies. Ça m’a semblé vraiment inhabituel, alors je l’ai marqué comme un rêve. »
Toutefois, l’oncle semblait s’agiter de plus en plus à chaque jour. Il affirma que des pensées dérangeantes entraient dans son esprit sans aucune raison. Il se plaignait qu’il avait souvent des cauchemars terrifiants dans lesquels une apparition malveillante lui ordonnait d’agir de façon cruelle.
Il mentionna que la femme dans la robe ancienne blanche le réveillait souvent pour l’aider à se calmer. Le neveu pensa que son oncle commençait peut-être à perdre son sens de la réalité à son âge avancée. N’importe, il s’informa auprès du personnel à propos d’une prétendue femme vêtue d’une robe ancienne blanche. On lui répondit qu’il n’y avait pas une telle personne la nuit à l’hôpital et que c’était seulement la folle imagination de son oncle.
Puis un jour quelque chose d’inexplicable se produisit. Le neveu, étant un gars curieux, explorait les coins de l’hôpital avant d’aller visiter son oncle. Se trouvant dans une chambre vide, il fut soudainement envahi par une odeur délicate, pénétrante et distincte. Un nuage lui apparut, et, pendant qu’il inspirait, il se mit à halluciner. Le plancher de linoléum s’était transformé en quelque sorte en bois. Soudain, inexplicablement, il vit du sang s’épancher autour de ses pieds.
Cependant que l’odeur s’intensifia, il tenta de s’enfuir, mais il glissa dans la flaque de sang et tomba par terre. Paniqué, en frappant le sol, il vit aussitôt tout redevenir à la normale — ni sang, ni plancher de bois, ni odeur bizarre.
Dérangé, il visita son oncle dans sa chambre. Ce jour-là, l’oncle, qui était plus agité que jamais, lui dit qu’il voulait quitter l’hôpital. Et selon le neveu : « Malgré sa fragilité, il a été catégorique. Il m’a dit que la femme dans la robe ancienne blanche l’avait prévenu de s’installer ailleurs avant que ce ne soit trop tard. Mon oncle était presque en larmes, et suivant l’expérience étrange que je venais d’avoir, j’étais résolu de l’en sortir au plus sacrant ! »
Deux semaines plus tard, début 1993, son oncle quitta l’hôpital pour un résidence privée, là où il sembla plus heureux et à l’aise. Le neveu fut satisfait du changement malgré les coûts additionnels, car son oncle était revenu à son état habituel plus calme : ses cauchemars avaient cessé ; même le neveu n’avait plus d’hallucinations. La mystérieuse femme à la robe ancienne et au chapeau blancs n’a plus jamais été mentionnée.
En sortant son oncle de l’hôpital Saint-Charles-Borromé, l’homme a peut-être sauvé son oncle juste à temps. Avant d’en examiner le pourquoi, ça vaut la peine d’en savoir plus sur l’histoire du bâtiment.
L’hôpital général de Montréal fut probablement l’un des rares hôpitaux fondé dans l’effusion de sang. Durant sa phase de planification, au début des années 1800, il y eut beaucoup d’animosité entre ses parties prenantes.
Deux gentilshommes en particulier, le Dr. William Caldwell et Micheal O’Sullivan, membre du Parlement, se disputaient constamment. Le Dr. Caldwell était protestant et O’Sullivan catholique : deux religions souvent en conflit.
À l’époque, il se trouvait un hôpital infesté d’insectes sur la rue Craig, incapable de combler les besoins des Montréalais et des immigrants malades. Des philanthropes, comme le brasseur John Molson, aida le premier à subventionner le nouvel hôpital.
Quand les responsables proposèrent d’y faire oeuvrer des infirmières à la place des soeurs, O’Sullivan opposa fermement la législature. Il suggéra que les laïques manqueraient de professionnalisme comparées aux soeurs, et que les étudiants en médecine auraient le droit de mener des expériments sur les patients morts.
Outragé, le Dr. Caldwell écrivit une lettre anonyme critiquant O’Sullivan. Quand ce dernier découvrit qui l’avait écrite, il défia le Dr. Caldwell à un duel à Pointe Claire, loin des badauds, comme le voulait la tradition à l’époque. L’endroit choisi fut Windmill Point, un terrain de 0.81 hectare sur lequel un moulin donne sur le fleuve Saint-Laurent.
Les deux hommes s’affrontèrent à l’aube du samedi 11 avril 1819. À vingt pas l’un de l’autre avec des pistolets chargés, ils se tinrent comme de coutume. Quand le signal fut donné, ils se tirèrent dessus. Après s’être manqués avec un échange de quatre plombs de .28, O’Sullivan insista qu’ils continuassent. Au cinquième coup, les deux hommes furent atteints : le Dr. Caldwell au bras droit et O’Sullivan au côté droit du torse, manquant de près son coeur. La balle se logea dans sa colonne. Tous deux survécurent à ce qui a peut-être été le plus long duel de l’histoire de Montréal.
La décision fut prise enfin de bâtir l’hôpital sur ce qui était la rue Dorchester, aujourd’hui le boulevard René-Lévesque. Le 6 juin 1821, la pierre angulaire du nouvel hôpital général de Montréal fut posée. Conçu par l’architecte Thomas Phillips, l’hôpital fut bâti sur deux étages avec sous-sol et grenier. Perché sur le toit était une coupole. Il ouvrit ses portes l’année suivante, le 3 mai 1822.
Dès ses débuts, l’hôpital avait eu plusieurs problèmes liés aux bas salaires, au manque d’infirmières et au taux élevé de rotation d’employés. Les soins médicaux étaient peu éprouvés, voire souvent toxiques, et la chirurgie très dangereuse à cause d’une menace constante d’injection létale. Seulement 25 opérations se faisaient par jour dû au risque de mort. Dès l’admission, les patients recevaient une bouteille de whisky ou de brandi, quatre ou huit onces, pour les aider à relaxer ; parfois ils s’enivraient avec le personnel de l’hôpital. Dans un cas, un aveugle offrit à un copain malade une bouteille de whisky sur son chevet, mais lui donna plutôt une bouteille de laudanum, une teinture d’opium. Après une bonne gorgée, l’homme sur-dosa et mourut peu de temps après.
Au fil des ans, ses conditions s’étant améliorées, l’hôpital fut élargi plusieurs fois. On ajouta d’autres ailes comme celle de Richardson en 1868, et celle de Moreland en 1875. En 1894, un bâtiment séparé fut créé pour la Pathologie juste derrière la partie de l’hôpital avec le dôme, qui avait été convertie en tour d’isolement pour les variolés.
Plusieurs membres en vue du personnel médical ont oeuvré à l’hôpital général au fil des ans. Sir William Osler, qui a fondé les études en Pathologie, a pratiqué des autopsies sur des patients qui avaient succombé à leur maladie ou à leurs blessures. Wesley Bourne devint mondialement connu pour les techniques de base en anesthésiologie à l’hôpital et pour avoir initié des patients à la cocaïne. Sir Thomas George Roddick pratiqua plusieurs amputations, et John McCrae, qui allait devenir l’auteur de In Flanders Fields (Sur les champs de Flanders) durant la Seconde Guerre mondiale, y travailla comme médecin, publiant des manuscrits sur les maladies inflammatoires et typhiques.
Même s’il a été agrandi maintes fois jusqu’à 9 étages, une décision prise au début des 1950 fit déménager l’hôpital vers un site plus grand sur les pentes ouest du Mont Royal. En 1956, les patients furent placés dans un nouvel hôpital sur l’avenue Cedar, où il existe à ce jour comme complexe médical rhizomateux.
Le vieil hôpital général de Montréal, converti en maison pour l’âge d’or, fut transformé en l’hôpital Saint Charles-Borromé, en 1968, pour la réhabilitation des adultes et les soins de longue durée. Sur des décennies, l’hôpital fonctionna sans incidents majeurs, mais en 1993, les rumeurs spiralaient que certains patients de l’hôpital subissaient de mauvais traitements. Des résidents s’étaient plaints qu’ils se faisaient verbalement et psychologiquement agressés par certains membres du personnel.
En 1999, un procès d’action collective détaillant des centaines de cas d’abus frappait l’hôpital Saint-Charles Borromé. En premier, l’histoire passait sous le radar, mais en 2003 les membres de la famille d’un patient commencèrent à enregistrer le personnel. Ils furent capables de vérifier la réalité des agressions de leur proche. Avec cette nouvelle preuve, le scandal explosa et les médias y prêtèrent plus d’attention.
En 90 heures d’enregistrements, la preuve accusait le personnel de maltraitance envers leur proche, une femme de 51 ans, sérieusement handicapée à la suite d’un accident de voiture à 18 ans. Ils l’appelaient « truie », lui disaient « ferme-là » régulièrement, refusaient de lui apporter de l’eau et se moquaient d’elle sans arrêt en lui disant qu’un homme pervers se touchait à l’extérieur de sa fenêtre. Les cassettes ont pressé Philippe Couillard, le ministre de la santé à l’époque, de susciter une enquête provinciale sur les conditions de vie à l’intérieur des maisons de retraite du Québec.
Le 26 novembre 2003, Léon Lafleur, le directeur harcelé de l’hôpital, fut trouvé mort dans une chambre d’hôtel à Saint-Hyacinthe, 50 kilomètres au nord-est de Montréal. Il s’était suicidé après avoir écrit une lettre blâmant le gouvernement pour sa situation.
Suivant l’enquête, les conditions de vie s’améliorèrent et le bâtiment fut renommé le Centre d’hébergement Paul-Émile-Léger, peut-être pour se distancier du scandal. 13 ans après le lancement de la poursuite, les victimes ont remporté 8,5 millions de dollars.
Revenons à l’oncle qui fit une rencontre paranormale à l’hôpital, il semblerait que son neveu l’eût sorti à peine quelques semaines avant le début des agressions. Qui donc put être la femme dans la robe et le chapeau blancs qui l’avertit de partir ?
Une théorie suggère le fantôme de Nora Gertrude Elizabeth Livingston, une infirmière éduquée de New York.
En 1890, elle accepta l’emploi à l’hôpital général de Montréal à deux conditions. Elle demanda que les infirmières n’eussent plus à s’occuper du ménage et qu’elle pût embaucher un personnel compétant pour ouvrir une école d’infirmières. Sa demande lui fut octroyée. Après avoir vite nettoyé les services et réarrangé les fonctions du personnel, Nora Livingston accueillit les premiers étudiants le 1 avril 1890. Elle fut perçue comme étant stricte et disciplinée, mais elle prit grand soin de ses effectifs.
Bien que cela nous éclaire sur l’identité possible du fantôme, il reste encore à expliquer l’étrange et sanglante hallucination du neveu. Une théorie possible s’appuierait sur le fait que l’hôpital fut l’un des premiers à explorer le champ de la pathologie moderne.
La pathologie moderne, une sous-spécialité controversée de la médecine, vit le jour durant la seconde moitié des 1880. Avec l’invention du microscope, les médecins pouvaient étudier la microbiologie en plus de détails.
L’étude de la pathologie était controversée, car elle impliquait « l’anatomie morbide ». Pour essayer alors d’en apprendre plus sur les maladies, les pathologistes firent des observations détaillées des patients morts, impliquant la dissection du corps.
Le Dr. William Osler accepta le premier poste de pathologiste à l’hôpital, en 1876. La salle d’autopsie était une petite chambre défraichie dans le sous-sol avec une table en bois. Le Dr. Osler oeuvra sans relâche dans cette salle sombre, illuminée par une lampe à huile. Les patients des étages supérieurs se plaignaient souvent de la pestilence qui s’épandait de la salle terrifiante. Remarquablement, le Dr. Osler pratiqua un total de 780 autopsies durant sa première décennie à l’hôpital.
Au sujet de l’étrange odeur que le neveu avait sentie, ç’avait peut-être été du phénol, introduit comme antiseptique au cours des 1870 par le Dr. Roddick. Auparavant la première salle d’opération se situait sous la coupole de l’hôpital, avec un plancher de bois et une table d’opération, qui étaient tachés de sang et rarement lavés. Les médecins portaient régulièrement de vieilles redingotes, qui se trempaient de sang durant les opérations et les autopsies. Du coup, aucune tentative n’a été faite pour stériliser la salle et ses instruments.
Dans la salle d’opération le D. Roddick présenta le phénol (l’acide phénique) en tant que désinfectant sous forme de nuage gazeux. Avec une citerne d’un gallon d’eau chauffée sur un brûleur d’alcool et un flacon de phénol attachée au système, la machine créait un nuage antiseptique lors des opérations.
La technique puissante fit chuter le taux des amputations mortelles de 80% à moins de 4 %.
Au sujet des hallucinations, avec l’apparence d’outre-mort du nuage de phénol et la flaque de sang, le neveu peut-il être tombé sur quelque chirurgie ou autopsie paranormale ?
Enfin, à l’automne 2016, l’établissement fut visité par une médium qui capta immédiatement les signes que le bâtiment était hanté. En examinant de plus près, elle remarqua le fantôme d’un homme perché haut sur le toit, fixant les gens sur la rue plus bas. La médium fut incapable de le décrire en détail. La raison de sa présence et son identité demeurent sans réponse au moment où s’écrivent ces lignes.
Bien que son oncle trépassât en paix une décennie plus tard, le neveu n’oubliera jamais les expériences étranges qu’il a vécues à l’ancien hôpital général de Montréal, qui lui ont laissé une impression durable. Aujourd’hui, c’est encore inconnu si ces phénomènes continuent au tout récent CHSLD Paul-Émile-Léger.

BULLETIN DE NOUVELLES

Montréal hanté est en mode hivernal : il n’y aura donc plus de visites publiques avant mai 2017. Les visites privées sont toujours disponibles pour des groupes de 10 personnes et plus, selon la disponibilité des acteurs et les conditions météo.
À l’approche de la saison des visites hantées, nous sommes ravis de vous annoncer que notre site et blogue seront mis à jour afin de les rendre plus maniables et conviviaux.
Nous planifions aussi un Promenade de Jane (an anglais) nommé le Quartier chinois hanté, explorant certains des sites et les mystères paranormaux de ce quartier historique de Montréal. Cette visite, gratuite pour ceux qui réservent leurs billets, sera offerte en début mai.
Enfin, nous sommes contents d’annoncer une bonne nouvelle pour la Saint-Patrick ! Donovan King, fondateur de Montréal hanté, a créé une nouvelle compagnie nommée les Excursions du Montréal irlandais (Irish Montreal Excursions), et fera visiter des sites d’intérêt dans la ville de Montréal et plus loin.
Les Excursions du Montréal irlandais offre présentement deux visites à pieds :

Le circuit de la Grande Famine d’Irlande à Montréal (en anglais).

Cette visite explore l’impact qu’a eu sur Montréal la famille irlandaise de 1847. L’excursion a lieu sur les sites de la Famine, en passant par les cimetières oubliés, les institutions religieuses, le canal Lachine, les ruines d’une église et la tristement célèbre Roche noire. À venir : les plans de la Fondation du Parc du Monument irlandais de Montréal pour sauver des forces industrielles le cimetière de la Famine
Quand : samedi le 18 mars à 9h00 (120 minutes).
Coût : 20.00 $ payable à la porte. Pour réserver vos billets par courriel irishmontrealexcursions@gmail.com
Où : L’excursion débute devant le musée Pointe à Callière (350 Place Royale) et finit à la Roche noire sur la rue Bridge.
Le circuit de l’Histoire des Irlandais à Montréal (en anglais)
Cette visite, dont le départ se fait devant le Old Dublin Pub, explore l’histoire des Irlandais à Montréal. L’excursion explore les sites historiques irlandais de Montréal, incluant les églises, les bars, les ruines d’un refuge, et des endroits oubliés comme le Little Dublin et Paper Hill.

À venir : la connexion Bloomsday entre l’Ulysse de James Joyce et Montréal !

Quand : dimanche le 26 mars à 13h00 (120 minutes).
Coût : 20.00 $ payable à la porte. Pour réserver vos billets par courriel irishmontrealexcursions@gmail.com
Où : L’excursion débute devant le Old Dublin Pub (636 Cathcart Street) et finit à l’église Notre-Dame-de-Bonsecours (400 rue Saint Paul Est).
Les Excusions du Montréal irlandais planifie de développer d’autres excursions à l’avenir, comme la tournée des bars, les événements sportifs, la visite des cimetières et les visites en autocar à de tels sites, hors de Montréal.
Également, nous annoncerons une autre surprise dans le bulletin du mois prochain !
De plus, un gros merci à tous nos clients qui ont participé aux visites de Montréal hanté au cours de la saison 2016 ! Si vous avez aimé l’expérience, nous vous invitons à écrire une critique sur notre page Tripadvisor, quelque chose qui aide Montréal hanté à vendre ses visites. En somme, si vous voulez recevoir le blogue de Montréal hanté les 13 de chaque mois, n’hésitez pas à vous inscrire sur notre liste d’envoi.
À venir le 13 avril : Les bêtes invisibles de Montréal
Croyez-le ou non, la rumeur jappe qu’à Montréal deux animaux domestiques invisibles ont fait maison : un chien et un chat. Au début des 1970, Brian et Louise Grey et leurs quatre enfants ont connu un chat invisible chez eux à Montréal. Étonnamment, le chat pouvait être entendu et touché mais jamais vu. Dans une autre histoire, un garçon de Roxboro, une banlieue de Montréal, adopta ce que ses parents croyaient être un ami imaginaire, que le garçon nomma « Duke ». Il se fâchait si ses parents essayaient de s’asseoir sur le divan quand « Duke » y était. Les parents l’acceptèrent au début, lui reconnaissant une imagination hyper-active. Toutefois, ils eurent le choc de leur vie quand un voisin les informa que la propriétaire d’avant était morte dans un incendie avec son chien. Le nom du chien mort était « Duke ». Il va sans dire que les animaux domestiques invisibles sont une partie intégrante du folklore hanté de Montréal. Seulement une question nous hante : pourquoi ?
Donovan King est un historien, enseignant et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il unit ses talents pour trouver les meilleures histoires de fantômes montréalais, et les livrer par l’écriture et le jeu d’acteur. King déteint un DEC (Interprétation, Collège John Abbot), BFA (Drama-in-Education, Concordia), B.Ed (Histoire et Enseignement de l’anglais, McGill) et une MFA (Études théâtrales, Université de Calgary). Il étudie actuellement pour obtenir une AEC (Guide touristique de Montréal, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec).

 

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