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Bienvenue au quatre-vingt-cinquième article du blogue de Montréal hanté !

Avec plus de 500 histoires de fantômes documentées, Montréal est sans conteste la ville la plus hantée du Canada, voire de toute l’Amérique du Nord. Montréal hanté se consacre à la recherche de ces histoires paranormales et son blogue, Montréal hanté, dévoile une nouvelle histoire de fantômes se déroulant à Montréal le 13 de chaque mois !

Ce service est gratuit et vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion (en haut à droite pour les ordinateurs de bureau et en bas pour les appareils mobiles) si vous souhaitez le recevoir tous les mois le 13 ! Le blog est publié en anglais et en français !

Pour la saison d’Halloween de cette année, nous lançons notre nouvelle tournée fantôme – Le Vieux-Montréal hanté ! Cette promenade hantée est disponible tous les dimanches soirs d’octobre !

Les tickets sont maintenant en vente !

Montréal hanté offre également actuellement nos visites fantômes régulières dans les deux langues :

Tous les vendredis :

La visite de Griffintown hanté

Tous les samedis (en rotation) :

La visite du centre-ville hanté

La visite du Mont-Royal hanté

Chaque dimanche :

Notre tournée des bars hantés est offerte tous les dimanches à 15 h en anglais et le dernier dimanche du mois à 16 h en français.

Pour ceux qui veulent essayer de communiquer avec les Morts, nous proposons une véritable Enquête Paranormale le premier week-end de chaque mois (les vendredis en français et les samedis en anglais) :

Enquête paranormale – Vieux cimetière Sainte-Antoine

Des visites privées peuvent également être réservées à tout moment en fonction de la disponibilité de nos acteurs.

Notre visite fantôme virtuelle est également disponible sur demande !

Envie d’offrir en cadeau une expérience hantée pour la saison 2022 ? Vous pouvez maintenant commander un chèque-cadeau Montréal hanté sur notre site Web. Ils sont échangeables via Eventbrite contre n’importe laquelle de nos expériences en personne ou virtuelles. Il n’y a pas de date d’expiration.

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Ce mois-ci, nous explorons le manoir MacDougall, un manoir abandonné et prétendument hanté au cœur du parc naturel du Bois de Saraguay.

Recherche hantée

Le majestueux manoir MacDougall est l’un des bâtiments historiques les plus intéressants de Montréal et il est aussi prétendument hanté.

Situé au 9095, boulevard Gouin, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, le manoir est désigné comme bâtiment patrimonial.

Perché sur les rives de la Rivière des Prairies, sur la rive nord de l’île de Montréal, le manoir MacDougall est niché dans le Bois de Saraguay, un parc naturel peu connu. Le Manoir MacDougall, de style géorgien classique, compte vingt-six chambres.

Construit en 1929, le manoir a été édifié sur la propriété de H.C. (Tommy) MacDougall, qui le surnommait « Good Wood ». La structure en pierre se dresse à l’ombre de grands arbres au bord de la rivière sur une propriété de 2,7 acres.

Des jardins en terrasses sont retenus par des murets de pierre sur la pente raide menant au cours d’eau. De ce site, les visiteurs peuvent profiter de vues sur la rivière ainsi que sur l’île aux Chats et l’île Paton. De hauts murs de pierre protègent le site tranquille du boulevard Gouin.

Dans les années 1930, ce quartier bucolique était le bastion des riches anglophones montréalais de souche britannique et protestante.

Des familles telles que les Ogilvie, les Molson, les Paton, les Gaults, les Reford et les MacDougall ont construit de somptueuses demeures dans la forêt surplombant le fleuve.

Afin de préserver leur tranquillité et d’éloigner les intrus, ces riches propriétaires transformèrent le lieu en une municipalité nommée le village de Saraguay en 1924. Le recensement de 1921 ne compte que 55 habitants dans ce village opulent.

Cette riche élite jouissait de maisons somptueuses avec de magnifiques jardins, des fêtes somptueuses, des batifolages dans la rivière et des parties de polo dans leur oasis forestière privée. Ils possédaient tous des domestiques, des chauffeurs et des jardiniers pour répondre à tous leurs besoins et caprices.

Mary Dorothy Molson, une femme remarquable, fille du colonel Herbert Molson, président de la brasserie Molson à l’époque, y vivait.

Elle avait épousé Hartland Campbell MacDougall, le fils de H.C. (Tommy).

En 1931, la belle-mère de Mary Dorothy Molson, Edith Reford, lui céda le manoir et la propriété pour seulement 1 $. Edith et son mari souhaitaient que Mary puisse vivre dans le village de Saraguay dans une luxueuse félicité avec son mari aimant, Hartland Campbell MacDougall. Edith et Mary étaient toutes deux de ferventes jardinières.

Aujourd’hui, le manoir est abandonné et sert parfois à des tournages de films et d’émissions de télévision. Lorsqu’il fut utilisé comme lieu de tournage pour la populaire émission La Galère à Radio-Canada, des actrices signalèrent une activité paranormale.

L’une d’elles sentit une force invisible lui tenir le bras et une autre vit une silhouette étrange alors qu’elle prenait un égoportrait.

La maison est populaire auprès de divers enquêteurs paranormaux, qui tentent de comprendre qui ou quoi hante le manoir MacDougall. Le site internet de Narcity confirme également que l’immeuble est hanté.

Une enquêtrice paranormale du RRIP, Kate Sidawi, a décrit sa visite de la maison dans une présentation Prezi presentation (qui ressemble à une présentation PowerPoint). Carole Villeneuve, de la même équipe, a également posté une vidéo YouTube intitulée juin 8, 2012 MANOIR MACDOUGALL.

Les enquêteurs paranormaux mentionnent avoir entendu une légende qui explique pourquoi le manoir est hanté. Selon l’histoire, Mary Dorothy Molson hérita de la propriété à la mort de sa belle-mère, Edith Reford. Mary vécut heureuse avec son mari, Hartland Campbell MacDougall, fils du propriétaire d’origine. Cependant, selon la légende, son mari fut appelé à combattre outre-mer pendant la Seconde Guerre mondiale.

Toujours selon la légende, Hartland Campbell MacDougall fut tué à la guerre. En entendant la terrible nouvelle, Mary Dorothy Molson fut complètement désemparée. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu’elle ne se pende dans la maison familiale.

Lorsque l’équipe du RRIP entra dans la maison, elle fut frappée par la forte odeur de parfum qui flottait dans l’air. L’auteur décrit cette odeur comme étant « le parfum d’une vieille grand-mère ». Ils se rendirent au sous-sol et sentirent une main qui les empêchait d’entrer dans une pièce. Lorsqu’ils la dépassèrent pour accéder à la pièce, ils virent le fantôme d’une femme pleurant sur l’un des lits. Après quelques secondes, elle disparut.

Les enquêteurs remontèrent aussi vite que possible et quittèrent le manoir en courant. Après avoir fermé la porte, ils entendirent à nouveau le fantôme de la femme qu’ils croyaient être Mary Dorothy Molson qui pleurait.

Le problème est que la légende est tout simplement fausse. Premièrement, Edith Redford n’est pas morte avant le 31 août 1970, à l’âge de 96 ans.

Deuxièmement, Mary Dorothy Molson a vendu la propriété dans les années 1970 et est allée vivre dans une autre maison sur Cedar Avenue avec son mari, qui n’est certainement pas mort à la guerre. Mary Dorothy Molson a en fait vécu jusqu’en 1992 et son mari est décédé cinq ans plus tard, en 1997.

Cela donne lieu à des spéculations quant à ce qui hante le manoir MacDougall. Le fantôme d’une femme en pleurs, au parfum de grand-mère, pourrait être n’importe qui dans un grand nombre de suspects.

La théorie la plus plausible est que le fantôme est peut-être l’une des servantes qui travaillèrent dans la demeure. En 1946, Mary Dorothy Molson employait 10 domestiques, dont 8 femmes de chambre, un jardinier et un homme à tout faire.

Les domestiques n’étaient pas bien traités. En effet, selon un rapport de la Ville de Montréal:

« Leurs salaires étaient incroyablement bas. Même à la fin des années vingt, une blanchisseuse gagnait un dollar par jour ; une femme de chambre recevait dix à quinze dollars par mois, le gîte et le couvert, et devait travailler quinze heures ou plus par jour. Les congés payés n’existaient pas. En général, les domestiques jouissaient d’un seul après-midi de congé par semaine ainsi que d’un dimanche sur deux. Il n’est donc pas surprenant que la plupart des familles éminentes aient pu se permettre ce style de vie. Pour s’en assurer, les employeurs s’entendaient constamment sur les salaires de leurs domestiques, établissant ainsi un “taux raisonnable” reconnu par l’ensemble de la communauté. »

Bien qu’il n’existe aucune trace de l’identité de ces domestiques, il est tout à fait possible qu’une de ces personnes ait vécu une expérience négative ou tragique en travaillant pour Mary Dorothy Molson — et qu’iel soit revenu hanter le manoir en conséquence. Par exemple, peut-être qu’un jour, une servante s’est présentée arborant un parfum malodorant et a été renvoyée, ce qui la condamna à la pauvreté.

D’un autre côté, peut-être que le parfum spectral et le fantôme ne sont pas du tout liés. Tout cela n’est qu’une question de spéculation.

Aujourd’hui, le manoir solitaire se trouve au cœur du Parc-nature du Bois-de-Saraguay. Au fil des ans, l’ancienne élite a fini par vendre ses propriétés et a déménagé. Mary Dorothy Molson a vendu le domaine dans les années 70, et en 1981, la ville de Montréal a acquis la propriété après le départ des derniers vestiges de cette élite fortunée.

Après une bataille de plusieurs décennies entre les environnementalistes, les promoteurs, la ville et les résidents, le Parc-nature du Bois-de-Saraguay a officiellement ouvert au public le 2 juin 2016.

L’espace vert de 93 hectares représente la plus ancienne forêt de l’île. Il abrite 35 espèces d’arbres, 45 types d’arbustes, 275 espèces de plantes herbacées et 80 espèces d’oiseaux.

Un jour, grâce à des recherches historiques plus poussées et à une enquête paranormale en bonne et due forme, le mystère du fantôme du manoir MacDougall sera peut-être enfin résolu.

D’ici là, visitez ce manoir abandonné à vos risques et périls !

Nouvelles de l’entreprise

Pour la saison d’Halloween de cette année, nous lançons une nouvelle tournée fantôme – Le Vieux-Montréal hanté ! Cette promenade hantée est disponible tous les dimanches soirs d’octobre et d’autres dates peuvent être ajoutées en fonction de la demande.

Les tickets sont maintenant en vente !

Nous proposons également toutes nos visites régulières !

Tous les vendredis :

La visite de Griffintown hanté

Tous les samedis (en rotation) :

La visite du centre-ville hanté

La visite du Mont-Royal hanté

Chaque dimanche :

Notre tournée des bars hantés est offerte tous les dimanches à 15 h en anglais et le dernier dimanche du mois à 16 h en français.

Pour ceux qui veulent essayer de communiquer avec les Morts, nous proposons une véritable Enquête Paranormale le premier week-end de chaque mois (les vendredis en français et les samedis en anglais) :

Enquête paranormale – Vieux cimetière Sainte-Antoine

Des visites privées pour l’une de ces expériences peuvent être réservées à tout moment en fonction de la disponibilité de nos acteurs.

Pour les visites privées, les clients peuvent demander n’importe quelle date, heure, langue et visite opérationnelle. Ces visites sont basées sur la disponibilité de nos acteurs et commencent à 170 $ pour de petits groupes jusqu’à 7 personnes.

Envoyez un courriel à info@hauntedmontreal.com pour plus d’informations sur la façon de réserver une visite privée !

De plus, notre équipe diffuse tous les samedis, dans les deux langues, des vidéos d’histoires de fantômes du Blogue de Montréal hanté. Animée par Holly Rhiannon (en anglais) and Dr. Mab (en français), cette nouvelle initiative plaira à coup sûr aux fans d’histoires de fantômes !

N’hésitez pas à liker, vous abonner et activer la cloche !

Dans d’autres nouvelles, si vous voulez offrir à quelqu’un une expérience hantée en cadeau, vous le pouvez certainement !

Nous offrons des chèques-cadeaux Montréal hanté sur notre site Web et échangeables via Eventbrite pour l’un de nos événements en personne ou virtuels (sans date d’expiration).

Enfin, et c’est important, nous avons ouvert une boutique en ligne pour ceux qui sont intéressés par la marchandise de Montréal hanté. Nous vendons des t-shirts, des aimants, des sweat-shirts (pour les nuits d’automne et d’hiver hantées) et des tasses avec le logo de Montréal hanté et les images de notre tournée.

Les achats peuvent être commandés via notre boutique en ligne.

Montréal hanté tient à remercier tous nos clients qui ont assisté à une marche fantôme, une tournée des pubs hantés, une enquête paranormale ou un événement virtuel au cours de la saison 2022 !

Si vous avez apprécié l’expérience, nous vous encourageons à écrire une critique sur notre page Tripadvisor, ce qui aide vraiment Montréal hanté à commercialiser ses circuits.

Enfin, si vous souhaitez recevoir le blogue de Montréal hanté le 13 de chaque mois, veuillez vous inscrire à notre liste de diffusion.

À venir le 13 octobre : Hôpital de l’Hôtel-Dieu

Fondé par l’infirmière coloniale Jeanne Mance en 1642, l’Hôtel-Dieu est l’un des plus anciens hôpitaux d’Amérique du Nord. En ce qui concerne les hôpitaux, il a connu beaucoup d’activité paranormale au cours de son existence dans le Vieux-Montréal.Les historiens prétendent qu’il a été réduit en cendres par un démon en 1695. Ils prétendent qu’il a depuis harcelé le personnel infirmier lors de sa reconstruction. Après avoir été la proie des flammes à trois reprises, l’Hôtel-Dieu a été relocalisé sur la montagne en 1861, puis au super-hôpital du CHUM en 2017. Ces trois incarnations ont toutes leur propre histoire de fantômes, y compris le CHUM ultramoderne.

Auteur :

Donovan King est un historien postcolonial, il est également enseignant, guide touristique et acteur professionnel. En tant que fondateur de Montréal hanté, il combine ses compétences pour créer les meilleures histoires de fantômes, se déroulant à Montréal, à la fois en écriture et en théâtre. King est titulaire d’un DEC (théâtre professionnel, collège John Abbott), d’un baccalauréat en Beaux-Arts (théâtre dramatique en éducation, université de Concordia), d’un baccalauréat en éducation (histoire et enseignement de l’anglais, université de McGill), d’une maîtrise en théâtre (université de Calgary) et d’AEC (Montréal guide touristique, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec). Il est également certifié comme Spécialiste de Destination Montréal.

Traductrice :

Claude Chevalot détient une maîtrise en linguistique appliquée de l’Université Mcgill. Elle est rédactrice, réviseure et traductrice. Depuis plus de 15 ans, elle se consacre presque exclusivement à la traduction littéraire et à la traduction de textes sur l’art actuel et contemporain.

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